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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 18:55



La couverture par les medias nationaux hier soir a été meilleure qu'on ne pouvait l'imaginer, et ce sans doute grâce à l'ampleur de la mobilisation.

Ci-dessous quelques liens videos pour revoir cette journée d'actions.  



France 3 region IDF: un très bon reportage
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b92a_1920

France 2: la forte mobilisation
http://jt.france2.fr/20h/

TF1 et Xavier Darcos invité sur le plateau ("97% des profs ne défilaient pas...")
http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4129611,00-darcos-invite-du-20h-une-annee-divisee-en-semestres-au-lycee-.html
http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4129603,00-l-ecole-dans-la-rue-.html


Itélé canal:  http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid1828-c-l-actu-avec-i-tele.html?

et M6:  http://www.m6info.fr/m6info/le-six/categorie.jsp?id=awl_787317


21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 07:34

Associated Press

Xavier Darcos a adressé, lundi, une fin de non-recevoir aux syndicats d'enseignants, au lendemain de la manifestation nationale contre la politique éducative du gouvernement. "Je ne referais pas le budget dans lequel nous sommes aujourd'hui engagés", prévient-il. Lire la suite l'article

Le défilé, à l'appel de 47 organisations du secteur éducatif, a rassemblé entre 32.000 et 80.000 personnes selon les sources dans les rues de Paris, dimanche. Les manifestants exigeaient notamment l'arrêt des suppressions de postes et dénonçaient les restrictions budgétaires.

"On nous avait dit 'ça va être la mère de toutes les manifestations'. C'est une manifestation sans doute importante, mais ce n'est pas, sans aucun doute, ce que les manifestants attendaient", a déclaré le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, lundi sur LCI.

"Ce que je constate", a-t-il ajouté, "c'est qu'une fois de plus il s'agit de demander des moyens supplémentaires, il s'agit de parler de choses matérielles".

M. Darcos a dit avoir "très peu entendu parler des élèves hier. J'ai vu toujours encore plus de moyens. J'ai vu cette idée que l'école se résumerait à des moyens supplémentaires". Et selon lui, "si c'était le cas, nous serions la meilleure école du monde puisque personne ne dépense plus que nous".

Et le ministre de l'Education nationale de prévenir: "Je ne referais pas le budget dans lequel nous sommes aujourd'hui engagés".

"Les décisions qui ont été prises en matière de réduction (...) sont extrêmement raisonnables", a estimé M. Darcos, avant d'affirmer qu'elle "ne touchent d'ailleurs pas le lycée".

"Il faudrait peut-être que les professeurs, les syndicats, sachent que la situation internationale et la situation de notre budget nous condamnent à être un peu plus raisonnables en matière de dépenses publiques", a-t-il martelé.

 

20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 21:53




Musique : Les Têtes Raides - Banco - On S'Amarre
20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 18:35

La loi, c’est la loi ! Il faut maintenant déclarer son intention de faire grève 48 h à l’avance. Pour aider au mieux nos collègues confrontés à cette nouvelle obligation, nous avons recensé les différentes manières possibles de procéder, en évaluant leurs avantages et inconvénients.
Vous trouverez dans le tableau ci-dessous une synthèse de nos recherches.
 Prenons l’hypothèse d’un appel à la grève émanant d’une organisation syndicale quelconque, mettons jeudi prochain.
 
1. Déclarer ou non son intention de faire grève : quatre cas peuvent se présenter

a) Vous avez déclaré votre intention de faire grève et vous êtes effectivement en grève :
Tout baigne. Allez à la manif. Si 25% des collègues de l’école ont fait comme vous, la mairie a dû se décarcasser pour organiser le service minimum d’accueil, mais c’est son problème.
b) Vous avez déclaré votre intention de faire grève mais finalement vous changez d'avis :
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis.
Avantages : vous ne perdez pas d’argent.
Inconvénients : si 25 % des collègues ont fait comme vous, non seulement la Mairie a dû se décarcasser, mais en plus, pour rien ! Et elle va devoir payer des surveillants qui ne surveilleront pas : c’est immoral…
c) Vous n'avez pas déclaré que vous allez faire grève et vous êtes au travail :
Rien de spécial, la routine, quoi...
d) Vous n'avez pas déclaré que vous allez faire grève et vous vous joignez au mouvement
Attention! faute professionnelle. Il va falloir faire grève pour vous défendre....
 
2. Quand déclarer ?
 a) Dès votre décision prise, le plus tôt possible
Avantages : Vous touchez les dividendes de votre compétence organisationnelle : ce n’est pas à vous qu’il arrivera de laisser passer la date limite et de vous retrouver du mauvais côté de la frontière ténue qui vous sépare de la faute professionnelle.
Inconvénients :  Aucun. Un peu tristounet, peut-être…
b) La veille au soir
Avantages : Pas vraiment d’avantages. Sauf si vous cherchiez un prétexte pour finalement ne pas faire la grève en faisant croire que vous en aviez l’intention.
Inconvénients : Relisez le texte : ce n’est pas valable : la déclaration doit arriver à l’IEN au plus tard 48 h avant le déclenchement de la grève, et encore, il doit y avoir un jour de classe dans cette période. Pour une grève jeudi prochain, il faut que l’IEN reçoive la demande au maximum le lundi soir.
c) Au dernier moment autorisé
Avantages : Vous êtes couvert, soyez rassuré. Si votre déclaration arrive à l’IEN le lundi soir pour une grève le jeudi, vous pouvez disposer sans crainte de votre journée de grève. Notre conseil : fréquentez l’AG de grévistes, préparez les banderoles, répétez les slogans, et allez dans la rue !
Inconvénients : Quel travail pour l’IEN ! Il doit trier les demandes et comptabiliser les grévistes de chaque école. Réussir une règle de trois mieux que Darcos pour calculer quand le seuil de 25% sera franchi. Avertir l’IA, le Maire, etc.
Un genre de boulot dont on se passerait bien.
 
3. Comment l’envoyer ?
 a) Par courrier postal individuel
Avantages : Vous manifestez votre singularité, vous pouvez éviter de retrouver votre cas particulier assimilé à celui de votre collègue qui fait grève lui aussi mais pour des motifs qui n’ont rien à voir avec les vôtres.
En cas de tension importante dans l’école, vous êtes sûr(e)  que votre courrier ne sera pas intercepté par une main malveillante.
Inconvénients : Vous payez le papier, l’encre, le timbrê, en plus de la journée de grève...
b) Par mel
Avantages : Pratique, sûr, moderne, rapide
Inconvénients :
Pas autorisé. On se demande encore pourquoi…
c) Par courrier confié collectivement au/à la directeur/trice.
Avantages : Caresse dans le sens du poil les pulsions hiérarchiques inavouées de votre collègue chargé(e) de direction.
Facilite grandement le travail de l’IEN, qui reçoit déjà les déclarations triées par école. Pou peu qu’il sache manier la règle de trois, il aura tôt fait de déterminer dans quelle école le seuil fatidique de 25% sera dépass é, ce qui lui laissera la possibilité de consacrer son temps à des activités autrement enrichissantes : inspections, notes de services…
Inconvénients : C’est le/la dirlo qui devra se payer le trajet avec son essence à lui/elle. Au prix où c’est, et sans indemnités…
d) Par courrier personnel porté à l'IEN en main propre
Avantages : Cela vous ouvre la possibilité d’une conversation amicale avec votre chef. Vous pouvez vous évertuer à briller, à tenter de saisir au vol ses manies, ses marottes. C’est tout bon pour votre prochaine inspection.
Inconvénients : Vous évitez le timbre, mais pas le prix de l’essence.
e) Par fax, à la poste
Avantages :Le fax, ça fait classe, ça a un côté chef d’entreprise qui en jette. Vous=2 0vous positionnez en termes d’image dans le camp des winners.
inconvénients :  Ben… le prix du fax, l’essence pour aller à la poste, le temps de faire la queue… Profitez-en au moins pour faire signer contre la privatisation. Les pétitions se trouvent sur tous les bons sites habituels. 
f) Par fax gratuit par internet
Avantages : Comme son nom l’indique, c’est gratuit. Mais c’est vraiment son seul avantage. Enfin, si malgré tout vous optez pour cette solution, vous pouvez toujours aller voir sur
http://fax-gratuit.net/ par exemple. Mais d'autres sites en proposent aussi. Vous avez le choix. (Et le numéro de fax, vous le trouvez sur le site de la circo).
Inconvénients : Ce qui ne vous coûte plus rien à vous en papier, encre, etc. va se retrouver facturé à l’administration (et en plus, les fax gratuits ont la désagréable particularité de comporter la moitié de la feuille en p ub, pub qui a le désavantage de pomper l’encre de la machine…) Et dans une circo de 300 PE, ça en fait de l’encre…. En plus, la pub, ça énerve. Et 300 fax arrivant dans la demi-journée, ça désorganise le boulot. À n’utiliser que contraint et forcé.
A notre avis, l’Administration va promptement se mettre à accepter les mels.
 
4 Que dire ?
Ne vous cassez pas la tête, on ne vous lira pas. Par conséquent, à moins que vous n’ayez un complexe envahissant d’écrivain refoulé, il est à peu près inutile de chercher à polir vos formules, à trouver l’expression heureuse qui remplira d’aise votre lecteur. Celui-ci ne jettera  un œil fatigué au mieux que sur les mentions de vos nom, prénom, école.
Laissez faire les pros. Toutes les bonnes boutiques syndicales ont déjà prévu le truc. Sélectionnez, copiez, collez.

20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 12:01

Même dans le Figaro !



 le cortège, dimanche à Paris. La manifestation intervient avant l'examen, début novembre, du budget de l'éducation. Crédits photo : AFP

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche à Paris. Dans leur ligne de mire, la réforme du lycée, mais aussi les suppressions de postes.

Quelque 80 000 enseignants ont défilé à Paris contre les suppressions de postes dans l'éducation et les réformes de Xavier Darcos, selon les organisateurs qui, à l'image de Gérard Aschieri de la FSU, s'estimaient «satisfaits de cette mobilisation qui va au-delà de nos espérances». De son côté, la Préfecture de police de Paris estimait que la manifestation n'avait pas rassemblé «plus de 32 000 personnes». Au ministère, on calculait hier qu'«environ 1 000 personnes s'étaient mobilisées par académie, c'est très peu». Le ministre de l'Éducation, Xavier Darcos, s'est exprimé dimanche sur TF1 pour rassurer sur la réforme du lycée qui inquiétait hier une partie des enseignants. Il évoque désormais une semaine de 30 heures pour les lycéens et non plus de 27 heures, comme cela avait été un temps évoqué. Par ailleurs, il n'est pas question de «rendre optionnelles les matières fondamentales comme l'histoire ou les mathématiques», a-t-il précisé.

Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une forte majorité d'enseignants, ont répondu à l'appel de 47 organisations et syndicats. La mobilisation intervient avant l'examen, début novembre, du budget de l'éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009. «L'école publique n'est pas une marchandise à brader», scandaient les manifestants. La crise financière est passée par là, souvent brocardée sur les panneaux et les banderoles : «360 milliards pour les banquiers, c'est six fois le budget de l'éducation !» La suppression progressive de la carte scolaire, la mise en place du service minimum d'accueil en cas de grève étaient aussi dans la ligne de mire des manifestants.

Beaucoup se disent «horrifiés» par la réforme du lycée : «Tous les semestres, les lycéens pourront choisir telle ou telle matière. Si les parents sont bien informés, tout ira bien. S'ils sont issus de milieux défavorisés, ils seront perdus. Le but de cette réforme, c'est de faire des économies en baissant les horaires», affirme Philippe Sauzede, professeur de mathématiques à Lyon et militant au Snes.

 

«L'impression d'être méprisés»

 

Nombreux dans le cortège, les enseignants du premier degré spécialisés dans le traitement de la difficulté scolaire (les réseaux Rased), dénoncent la prochaine suppression de 3 000 postes. «C'est la première fois que je manifeste depuis dix-sept ans, raconte Christian Carpentier, venu du Haut-Rhin, aujourd'hui, le ministre veut supprimer des dispositifs qui fonctionnent bien.» Gilles Moindrot, secrétaire général du Snuipp, témoigne de l'exaspération des enseignants du premier degré «qui n'ont jamais autant eu l'impression d'être méprisés», souligne-t-il, rappelant les déclarations de Xavier Darcos cet été sur les enseignants de maternelle.

Outre les représentants des syndicats, les différentes «motions» du Parti socialiste avaient fait le déplacement. Martine Aubry était accompagnée de Jack Lang. Benoît Hamon, François Hollande puis Bertrand Delanoë ont aussi rejoint les rangs.

Les syndicats se réuniront mercredi pour décider de la suite. Le Snuipp propose une grève en novembre. Au vu du faible taux de participation de la dernière journée de grève nationale le 7 octobre, les autres syndicats restent prudents. La mobilisation risque-t-elle de faire boule de neige ? Les lycéens, peu présents hier, attendent d'en savoir plus sur la réforme du lycée. L'Unef, principale organisation étudiante, va appeler à des assemblées générales dans les universités. «Aujourd'hui, ce sont des postes de traders, pas des postes d'enseignants, qu'il faut supprimer», dit son président.

20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 07:05

In Café Pédagogique

Il faisait beau dimanche pour l’Ecole

Avec plus de 80 000 participants annoncés par les syndicats à l’issue du défilé de dimanche (35000 selon la police), la réussite a sans doute dépassé les espérances des organisateurs qui avaient mis leur objectif affiché à 40 000. Alors même que les premiers manifestants arrivaient à la Bastille, les cortèges de la région parisienne continuaient de piaffer à la place d’Italie, départ du cortège.

Comme en témoignent les réactions recueillies dans le cortège, les raisons de manifester étaient nombreuses. RASED menacés de disparition, enseignants du second degré mobilisés sur les effectifs trop chargés, parents inquiets pour « l’Ecole de la République », représentants d’associations dont les postes de mis à disposition disparaissent, profs de SES inquiets pour l’avenir de leur discipline, instits de maternelle refusant le déni de leur professionnalité, enseignants du primaire prêts à accrocher aux grilles de la Bastille les nouveaux programmes… au-delà des particularismes, c’est bien le mépris ressenti de la part du ministre et des décideurs qui semblait avoir décidé les participants à remplir les cars et les trains…

Avec plus de deux tiers d’avis favorables dans l’opinion, le ministre saura-t-il entendre les multiples inquiétudes ? Dimanche soir, à la télévision, le ministre a stigmatisé le « parti du statu quo », auteur d’un « crime contre l’intelligence », et a fait appel aux 97% des enseignants qui n’ont pas manifesté, avant de centrer son propos sur la réforme des lycées, affichant son ambition d’aller vers une moyenne de 21 heures de cours. Pas sûr que ceux qui exprimaient leur ras-le-bol du « mépris » sur le pavé parisien ensoleillé l’aient entendu.




In Le Monde
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent à Paris pour défendre l'enseignement

La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes a démarré, dimanche 19 octobre, peu après 13 heures de la place d'Italie à Paris. Selon les organisateurs, 80 000 personnes, s'étaient réunis. Ils n'étaient pas plus de 32 000 selon la préfecture de police. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, ont répondu à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité pour le gouvernement.
La mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre, du budget de l'éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007. Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l'école c'est l'avenir" ou encore cette citation d'Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l'Education, Xavier "Darcos médaille d'or du mépris". Cette mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l'éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009, après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007.

"INJUSTIFIÉES ET DÉCALÉES"

Patrick Gontier, secrétaire général de la fédération Unsa, a qualifié le cortège de "première vraie manifestation de la rentrée sociale". "On a posé la question de l'éducation comme une question d'avenir et les gens sont au rendez-vous", s'est réjoui M. Gontier selon lequel "la crise économique renforce le besoin de cohésion et donc le besoin de service public. Dans les moments de crise, s'il n'y a pas de solidarité nationale, ce sont les plus démunis qui trinquent". Au-delà des slogans généraux entendus dans le cortège, de nombreux manifestants protestaient contre la suppression des Rased (maîtres spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire) en scandant "Agir pour la réussite de tous, c'est renforcer les Rased, pas les fermer".

Dimanche matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, invité du "Grand rendez-vous" d'Europe 1 / Le Parisien-Aujourd'hui en France a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". "Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l'éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l'assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire".

18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 14:45




6
9% des Français approuvent la mobilisation nationale des enseignants de l'Éducation Nationale, selon un sondage IFOP pour dimanche Ouest-France à paraître dimanche 19 octobre. Selon plus des deux tiers de la population, les protestations contre les réformes et les suppressions de postes sont compréhensibles.
27% des personnes interrogées estiment que la mobilisation prévue dimanche à Paris est "justifiée", et 42% la jugent "plutôt justifiée". La manifestation entend demander au gouvernement d' "investir dans l'Éducation Nationale" au lieu de supprimer des emplois. Néanmoins, 31% des sondés n'approuvent pas le mouvement et le considère comme "injustifié" (16% le jugent "pas du tout justifié" et 15% "plutôt pas justifié").

La cause des enseignants mieux comprise

L'IFOP souligne que la mobilisation de dimanche 19 octobre reçoit le soutien des français à hauteur similaire des mobilisations de pêcheurs au printemps 2008 (71%). La sympathie des sondés pour le mouvement des enseignants surpasse le taux d'approbation des principaux mouvements sociaux de ces dernières années. Pour comparaison, la mobilisation de l'Éducation Nationale en 2003 n'avait été soutenue par l'ensemble des français qu'à 55%, indique l'IFOP.

18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 13:37
In France Info














Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU


Des dizaines de milliers de manifestants mobilisés par 47 organisations du secteur éducatif sont attendus demain dans les rues de Paris. Ils veulent demander au gouvernement d’investir davantage dans l’éducation au lieu de supprimer des postes. Invité de France Info ce matin Gérard Aschieri a critiqué une politique qui "va dans le mauvais sens" et demande "un effort national".

  Le secrétaire général de la FSU estime qu’“en matière d’éducation, si on a pas du monde devant les élèves on ne fait rien”... Il raconte que des ministres lui donnent raison sur le fond, mais lui opposent l’argument de la dette, “une dette insupportable sur le dos de nos enfants”... Un argument que Gérard Aschieri rejette : “Quand on regarde la situation actuelle, les milliards mis sur la table pour sauver les banques, ces propos deviennent indécents.”

Les organisateur se sont rassemblés autour d’un site commun, www.une école-votre avenir.org. Ils en appellent à l’opinion. Gérard Aschieri estime qu’il faut maintenant “un effort national : On ne peut pas parler d’une société de la connaissance et mégoter sur l’éducation.”

A écouter :
dewplayer:http://www.sauvons-lecole.fr/Aschieri.mp3&

17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 20:49
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 07:35

La grève des enseignants du primaire (écoles maternelles et élémentaires) à Paris a mobilisé 34,36% du total des enseignants, a annoncé jeudi à l'AFP le recteur de Paris Maurice Quénet, qualifiant le mouvement de "grève importante", plus suivie que prévu.

  • "Le service d'accueil a fonctionné, en dépit de la grève d'une catégorie d'agents" d'animation, a-t-il ajouté sans préciser le nombre d'écoles parisiennes ayant mis en oeuvre le droit d'accueil, légalement obligatoire à partir de 25% d'enseignants grévistes dans une école.

"34,36% de grévistes par rapport au nombre total d'enseignants, ça veut dire que c'est une grève importante", a déclaré M. Quénet. "Une grève dont il va falloir décrypter le sens", car les participants sont "beaucoup plus que ce que je pensais avoir", a-t-il ajouté.

Environ 40% d'enseignants avaient déclaré leur intention de faire grève (ce qui est rendu obligatoire par la loi sur le droit d'accueil). "Donc les enseignants qui ont déclaré leur intention de faire grève avaient vraiment cette intention", a précisé M. Quénet.

"On a un peu un changement de pratique en France" à ce sujet, a-t-il ajouté. Il était impossible jusqu'à présent de connaître à l'avance le nombre de grévistes faute de déclaration préalable et donc difficile d'organiser les classes.

Dans un communiqué, le rectorat a précisé que le taux de 34,36% correspondait à 1.907 enseignants en grève.

Ce taux "n'est pas très éloigné du taux attendu, mais néanmoins inférieur de plus de dix points dans des arrondissements tels que les 10e, 11e, 19e", a-t-il ajouté.

Concernant le service minimum d'accueil, selon le rectorat, "la mairie a fait le maximum pour accueillir les enfants ce matin. Des ajustements ont été nécessaires dans certaines écoles en raison du décalage entre le nombre estimé de grévistes déclarés et le nombre effectif d'enseignants présents".

"Lorsque des parents se sont retrouvés ce matin devant un établissement scolaire clos, le rectorat de Paris exigera une explication des directeurs des écoles concernées", a-t-il conclu.

Les enseignants parisiens du primaire se sont mis en grève contre "l'autoritarisme" de l'inspecteur d'académie, son refus d'accepter une réunion syndicale sur le temps de travail des enseignants, les suppressions de postes, en particulier des réseaux d'aide spécialisée (Rased), les modalités de mise en place de "l'aide personnalisée" et le service minimum d'accueil.

Par ailleurs, un millier d'enseignants du primaire de Paris ont manifesté jeudi devant le rectorat, selon le SNUipp-FSU, contre les réformes dans le primaire et les suppressions de postes, affectant notamment les réseaux d'aide spécialisée (Rased).

Les manifestants, une grande majorité de femmes et beaucoup de jeunes enseignants, brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrit "Contre le démantèlement de l'école publique", "Pour la réussite de tous les élèves" ou encore "Maintien des Rased. Avec des enseignants spécialisés en nombre suffisant", a constaté un journaliste de l'AFP.

Deux banderoles étaient aussi déployées devant le rectorat: "le mépris et l'autoritarisme au service des réformes Darcos, ça suffit!" et "Ecole en grève. Halte à la destruction de l'école publique. Non aux suppressions de postes".

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