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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:35

In IUFM Paris en lutte

 

LC03-03es assemblées générales des enseignants réunies le 12 février jugent que la réforme actuelle sur les rythmes scolaires ne va pas améliorer les conditions de scolarisation des enfants, ni les conditions de travail des enseignants puisqu'elle ne réduit pas significativement le temps de présence journalier et va accentuer les inégalités entre les communes. Une vraie réforme des rythmes scolaires mérite de prendre le temps de la réflexion en concertation avec les enseignants et non une loi dans l'urgence.

 

C'est pourquoi l'AG s'oppose à ce décret et en demande le retrait.

Pour nous l'urgence est :

  • . de revenir sur l'ensemble des suppressions de postes orchestrées sous les précédents gouvernements.
  • . de remanteler les RASED
  • . de remettre en place une réelle formation des enseignants.

Nous demandons aux différentes structures syndicales de se positionner pour le retrait de cette loi.

Nous demandons aux conseils municipaux de s'opposer, aux côté des enseignants, à la mise en place du décret sur les rythmes scolaires.

 

Nous relayons l'appel de l'assemblée générale parisienne à une nouvelle journée de grève le 28 février.

 

Nous proposons qu'une assemblée générale de coordination des différents départements de région parisienne se tienne à l'issue de cette journée.

18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:29

In Blog de Simonnet

 

 

Bertrand Delanoë a tenu des paroles qui se voulaient apaisantes dans son introduction lors du débat au Conseil de Paris sur les rythmes scolaires. Sur le fond, il a répété des choses qu’il avait déjà annoncé ces derniers jours, sans doute car il prend désormais la pleine mesure de la mobilisation à Paris contre l’application de la réforme Peillon.

 

Cela marque quelques premières victoires, au moins en parole, dues à la mobilisation.

Néanmoins, nous ne sommes pas dupes, beaucoup de flous et approximations demeurent.

Le Maire de Paris a reconnu la nécessité de créer une filière animation, de « déprécariser » les personnels actuels du périscolaire et de procéder à des embauches. C’est ce que réclame les élus du Front de Gauche depuis longtemps ! Mais, ce qui nous a été refusé dans le passé sera-t-il réellement possible à l’avenir ?

Le Maire de Paris s’est engagé à préserver et renforcer la spécificité parisienne que représente les Professeurs de la Ville de Paris (PVP). Nous prenons acte de ce changement de discours, après ces dernières années marquées par une baisse des postes au concours de PVP que nous avions régulièrement dénoncée.

Le Maire de Paris a reconnu que l’enveloppe de 5 millions d’euros prévue dans le budget 2013 de la Ville de Paris était insuffisante. Il a interpellé le gouvernement pour que l’aide de l’Etat de 50 euros par élève prévu uniquement pour la première année soit pérennisée. La question de l’insuffisance des moyens et les inégalités territoriales, au coeur de la loi Peillon qu’elle sous tend, ne cessent d’être dénoncés par la mobilisation !

Le Maire de Paris a également reconnu que les enseignants sont particulièrement mal payés. Il a laissé entendre qu’il voulait que cela change. Mais la prime de 400 euros par an évoquée par Peillon, et le gel de l’indice des fonctionnaires imposé par le gouvernement, ne vont pas dans ce sens.

Face à la mobilisation croissante des enseignants, des personnels et des parents d’élèves, le Maire de Paris semble prendre conscience qu’aucune réforme n’est possible dans le cadre de l’austérité budgétaire. C’est ce que nous répétons depuis des mois !

 

Aussi, pour répondre aux enjeux essentiels de la réussite scolaire de tous les enfants, il est urgent de repenser également les programmes, restaurer les RASED ainsi que l’ensemble des postes supprimés par le gouvernement précédent. Ce que la loi Peillon ne fait pas, au contraire ! Cette loi doit être abandonnée, elle ne répond pas au problème de l’école.

C’est pourquoi, nous répétons plus que jamais qu’aucune réforme des rythmes scolaires allant dans le sens des intérêts de l’enfant n’est possible à la rentrée 2013.

17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 18:37

In Snuipp

 

http://69.snuipp.fr/IMG/arton54.jpgLe SNUipp invite les conseils d’écoles à écrire aux maires et aux DASEN pour demander le report du passage à quatre jours et demi à 2014, là où il ne ferait pas l’accord de toutes les parties prenantes.

Après la journée d’action du 12 février dernier, le SNUipp-FSU continue à porter l’exigence de réécriture du décret sur la réforme des rythmes, et de report du passage à quatre jours et demi en 2014, là où il ne fait pas accord pour la rentrée prochaine. « Nous demandons que là où les conditions de réussite de la réforme sont réunies, c’est-à-dire là où toutes les parties prenantes - enseignants, parents, élus - sont d’accord, on puisse y aller pour 2013. Mais cela concerne une minorité des écoles, preuve que la réforme n’est pas mûre. Partout ailleurs, le report à 2014 doit être systématique » estime le syndicat. Car s’il n’est pas favorables au statu quo, changer, c’est pour du mieux. Cette réforme doit être réussie pour tous les élèves et sur tout le territoire. Cela nécessite de prendre en compte l’avis et l’expertise des différents acteurs qui la mettront en œuvre, tout particulièrement celui des enseignants.

Le temps de la consultation

Alors, là où les conditions d’une modification de l’organisation du temps scolaire ne sont pas réunies pour permettre une mise en place réussie dès la rentrée 2013, le SNUipp invite les conseils d’écoles à adresser la motion « Sans accord, c’est le report ! » aux élus et à leurs DASEN. Un report qui devra notamment permettre d’organiser la consultation avant toute décision sur la commune afin de construire ensemble le projet le plus adapté aux situations locales. Il faut enfin sortir de l’impasse, éviter l’enlisement, car une réforme en échec, ou simplement fragilisée, risquerait de mettre en danger la priorité au primaire à laquelle nous sommes attachés.

Télécharger :
- le modèle de courrier

17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 09:52

In Mammouth déchaîné

 

Peillon compte sur la paupérisation du corps enseignant pour réussir sa réforme.


Travailler plhttp://www.fabula.org/actualites/documents/35751.pngus pour gagner plus : voilà la solution pour Vincent Peillon qui ouvre les vannes des heures supplémentaires dans le primaire pour réussir la réforme. Le changement c’était pour quand déjà ?

C’est en substance ce que dit Vincent Peillon qui multiplie en urgence les visites auprès des élus locaux. A Tours, ce vendredi, ses propos sont clairs :

NRCO . - Devant l'inquiétude des maires de l'agglomération tourangelle à devoir recruter un grand nombre d'animateurs pendant le temps extrascolaire, le ministre de l'Éducation nationale les incite à solliciter les enseignants de leur commune. « Pour des raisons de revenus, certains accepteront de participer à ces activités, assure Vincent Peillon. Sur le plan éducatif, ils ont aussi des idées… »

Et toujours un peu méprisant aussi...

16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:46
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 18:22
           

Alors que les enseignants du premier degré se sont massivement mobilisés dans de nombreux départements pour le retrait du décret Peillon sur les rythmes scolaires, l’administration fait fi de ces dénonciations et revendications et invite de manière pressante les directeurs et directrices d’école à afficher et/ou distribuer un dépliant du ministère justifiant cette réforme.

 

Non, les enseignants ne sont pas d’accord avec l’actuel décret de réforme des rythmes scolaires !!! Pour nous ce projet n’améliore en rien les conditions d’apprentissage des élèves : les journées de présence à l’école sont toujours aussi longues, les programmes toujours aussi lourds !

 

L’organisation des temps d’activité périscolaire par les mairies ne permettra pas d’offrir des activités éducatives ou culturelles satisfaisantes, faute de moyens financiers, de locaux et de personnels formés. Bien plus, il est à redouter que la plupart des communes se limitent à gérer la garderie des enfants sans activités précises lors d’une pause méridienne allongée quand d’autres municipalités envisagent de faire payer des animations.

 

Cela constituera des inégalités suivant les territoires et une surcharge de fatigue et d’énervement pour beaucoup d’élèves que leurs enseignants récupèreront en mauvaise forme pour l’après midi.

Les activités pédagogiques complémentaires en petit groupe ne sauraient remplacer une vraie amélioration des conditions de travail (allègement des effectifs classe, reconstitution des réseaux d’aide aux élèves en difficulté). Nous refusons qu’elles soient dépendantes des mairies par l’intermédiaire des projets éducatifs territoriaux.

 

Une invitation à afficher et à distribuer n’est pas un ordre. La fédération SUD éducation soutient les personnels qui n’effectueront pas cet affichage de communication gouvernementale, et propose aux écoles d’afficher également les revendications et positions des personnels.

 

Nous adressons ci joint aux écoles une affichette de SUD éducation sur ce sujet.

PDF - 229.8 ko
AFFICHETTE RYTHMES SUD
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 07:29

In Acrimed

Dans le concert médiatique fustigeant l’incompréhensible grève des instituteurs parisiens du 22 janvier dernier, Libération était resté relativement en retrait, proposant un « décryptage » qui évoquait une réforme « passablement illisible » et « confuse », sans dire un mot de l’égoïsme des enseignants, et laissant Le Monde triompher en déplorant, dans un édito publié en « Une », leur « corporatisme étriqué » et « lamentable ». Sans doute un peu vexé de s’être laissé distancer, et démontrant les vertus d’une saine concurrence, Libération s’est rapidement repris et, dans son édition du lundi 11 février, veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des rythmes scolaires, sort l’artillerie lourde. Très lourde.

Et d’abord, une « Une » comme on les aime :

Nous avions déjà noté cette propension médiatique à se poser en défenseur de la veuve et de l’écolier. C’était le cas du Parisien du 22 janvier, qui semble avoir inspiré Libération :

Mais Le Parisien se contentait de renvoyer tout le monde (journalistes mis à part) dos à dos : ministre, parents, enseignants, incapables de se mettre d’accord, comme « dans un mauvais divorce, où l’on s’étripe sur le dos des enfants ». Alors que pour Libération, la cause est désormais entendue : ce sont bien les « enseignants de primaire et maternelle » qui sont coupables de négliger l’intérêt de l’élève, en luttant « contre la semaine de quatre jours et demi ». Un « combat » d’autant plus « difficile à justifier », en effet, que comme nous l’avions déjà noté dans notre article précédent, les médias se préoccupent davantage d’expliquer pourquoi il est incompréhensible que d’informer sur ses motifs réels et les arguments qui le fondent. Pour ne prendre qu’un exemple, la « Une » de Libé contient une erreur factuelle grossière : les enseignants ne sont pas en grève « contre la semaine de quatre jours et demi », mais contre les conditions de la mise en place de cette réforme en 2013, et pour son report en 2014. Voici par exemple ce que disait le communiqué du Snuipp, syndicat majoritaire, le 8 février :

Mardi 12 février, près de 6 enseignants sur 10 (58 %) seront en grève pour demander une réforme des rythmes réussie pour tous les élèves sur tout le territoire et prenant en compte l’avis des enseignants et des parents. […] Alors que nous avons besoin d’avancer sur une amélioration des temps de l’enfant, les annonces contradictoires et le flou longtemps entretenu sur de nombreux points ont davantage semé le trouble que permis de construire de la confiance envers la réforme. […] Ce vendredi 8 février, devant 1 400 Inspecteurs de l’Éducation nationale rassemblés à Paris, le ministre lui même a reconnu que « Nous allons commettre des erreurs (...) Nous n’aurons pas les meilleurs rythmes [dès la rentrée de 2013] (...) On fera des choses approximatives. On y reviendra. » Et de poursuivre, « nous avons le temps d’agir (...) ». C’est bien pour donner à la réforme le temps de réussir, Monsieur le Ministre, que le SNUipp-FSU estime qu’un report à 2014 est nécessaire, ainsi qu’une réécriture du décret. […] Cette réforme des rythmes insuffisamment préparée relègue au second plan des sujets essentiels pour une meilleure réussite des élèves : révision des programmes, scolarisation des tout-petits, revitalisation de la maternelle, avenir des RASED, Éducation prioritaire, direction d’école.

Mais cette « Une » inexacte, ou plus exactement mensongère, n’est qu’une mise en bouche. À l’intérieur, deux doubles pages, dont la première est un chef-d’œuvre.

Dans la colonne de gauche, des « Repères » – c’est-à-dire une suite de « brèves » sans lien entre elles, qui n’apprennent rien ou pas grand-chose : trois phrases sur « une mobilisation variée » (qui manifeste et pourquoi : c’est le seul « espace » accordé aux revendications des syndicats), une citation de Peillon (qui « ne croi[t] pas à ces histoires de corporatisme » – il faut dire qu’il n’a pas encore lu Libé), et des chiffres : 144 (le nombre de jours de classe en primaire) ou 29 (la place de la France pour les performances en lecture). Le premier expliquant sans doute le second. Ou pas.

 

La suite...

14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 18:58

In France Culture

 

http://www.franceculture.fr/sites/all/themes/franceculture/images/logo.pngLe ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, a-t-il du souci à se faire ? La mobilisation contre les rythmes scolaires, la cinquième en 3 semaines a de nouveau été importante hier. Plus de 36% des professeurs des écoles étaient en grève, 60% selon le syndicat majoritaire du primaire le SNUipp.

 

La carte scolaire continue de poser problème, en particulier en zone rurale. Les rectorats sont en train d'y travailler, académie par académie. Mais déjà sur le terrain, on constate que les fermetures de classes et les suppressions de postes restent d'actualité. Une quinzaine de départements en font déjà les frais, officiellement parce qu'ils connaissent des baisses d'effectifs dans les rangs des enfants. Et le Jura, particulièrement touché cette année Olivier Danrey :

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>>> Découvrez dans ce diaporama sonore la mobilisation des parents et habitants de la région. Plusieurs d'entre eux sont d'ailleurs allé jusqu'à occuper une nuit l'Inspection d'académie pour protester contre la fermeture dans le département de 30 classes à la prochaine scolaire :

Invité des Matins ce mecredi, le ministre de l'Education, Vincent Peillon, s'est directement exprimé à ce sujet. Ecoutez le avec Véronique Rebeyrotte, dans le journal de 8h :

 

 

Grève de la faim de deux élus

 La suite...

 
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 18:34

In L'Humanité

 

C03-24La récente réforme des rythmes scolaires, voulue par Vincent Peillon, prolonge et aggrave les entorses inacceptables à la laïcité scolaire instaurées par les lois Debré, Guermeur et Carle.

  

On peut y lire que les écoles privées sont libres d’organiser leur semaine d’enseignement.
En outre, elles seront éligibles aux mêmes dotations de 50 euros par élève, majorés de 45 euros dans le cadre d’une application rapide de la réforme au même titre que les écoles publiques.
 

Ces mesures sont pourtant en contradiction flagrante avec l’article 212-8 du code de l’éducation qui limite les dépenses obligatoire des communes envers les écoles privées à celles de fonctionnement, à l’exclusion des activités périscolaires.
 

Enfin, le transfert de charges de l’État aux collectivités territoriales en matière éducative pose question : comment les communes, communautés de communes ou d’agglomérations disposant d’un budget serré vont-elles pouvoir assurer l’égalité républicaine, qui constitue l’esprit même de l’école ? Comment imaginer que les écoles privées ne vont pas réclamer la mobilisation du personnel communal pour encadrer le temps périscolaire, au détriment du public et au moyen de l’argent du contribuable ?
 

Le dualisme scolaire aux frais du contribuable est donc conforté, puisque les écoles privées se voient encore une fois reconnues officiellement comme des institutions de la République.

 

L’UFAL :

  • dénonce un renforcement du dualisme scolaire inacceptable,
  • s’inquiète d’une réforme aux conséquences anti-laïques redoutables,
  • pppelle les maires et présidents d’EPCI républicains à refuser la mobilisation du personnel communal pour les écoles privées, au nom du fait que la religion n’est pas un service public.
Union des FAmilles Laïques (UFAL)
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 18:21

In Mammouth Déchaîné

 

http://webtice.ac-guyane.fr/catayee/local/cache-vignettes/L150xH150/arton339-bb578.jpgOn ne touche pas aux choses sacrées, dont la famille. Parlons donc de l’Ecole qu’on peut toujours changer.

A travers la question des rythmes en effet on tripatouille l’école, on réduit la question à celle des rythmes de l’enfant à l’école, mais pas en général.

Rue89 fait un petit écart et recentre le débat sur la sainte famille (ici) ou finalement tout ce joue. Indépendamment de la question des classes sociales (tiens, encore une autre trucs dont on parle pas), coucher son enfant à heure fixe et raisonnable, assure une réussite scolaire indéniable.

Mieux encore, comment faire gagner 3 points de moyenne, même à son ado boutonneux ? Simple: lui parler, l’accompagner (même si il grogne). Dingue non ? Le Mammouth Déchaîné présentait il y a déjà plus d’un an les conclusions d’une enquête qui balaie tous les réformistes de l’école et autres pédagogistes bien pensants. C’est un Focus de l’enquête internationale PISA qui le précisait :

les enfants qui ont été accompagnés par leurs parents dans les apprentissages réussissent mieux que tous les autres, quelque soit le niveau social et culturel des parents (Lire la suite...)

Alors les rythmes pour la réussite, qu’est-ce qu’on s’en...

 

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