Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 17:19
Source AFP

Des lycéens parisiens scandent des slogans pendant la mobilisation contre la réforme du lycée ce jeudi. (REUTERS)

Suppressions de postes: 3.000 lycéens (UNL) défilent à Paris


Environ 3.000 lycéens selon les organisateurs ont commencé à défiler jeudi à Paris pour demander au ministre Xavier Darcos de revenir sur les suppressions de postes dans l'Education, a constaté un journaliste de l'AFP.


Les manifestants, venus de lycées parisiens ou de la proche banlieue, sont partis vers 14h30 du métro Sèvres-Babylone (VIIe) en direction de la rue de Grenelle, où se trouve le ministère de l'Education.
Ils répondaient à l'appel de l'UNL, premier syndicat lycéen.

Les lycéens scandaient des slogans comme "dans tous les quartiers, dans toutes les régions, un même droit à l'Education" ou encore "lycéens en colère, on ne va pas se laisser faire". Aucune banderole de tête n'était brandie en début de cortège.

Ce jeudi "était plutôt une journée de remobilisation pour montrer au ministre (de l'Education, ndlr) que les lycéens seront toujours là tant qu'ils n'auront pas de réponse à leurs revendications", a déclaré Antoine Evennou, secrétaire général de l'UNL.

"La réforme du lycée et les suppressions de postes dans l'Education sont liées. Or sur ce dernier point nous n'avons pas de garanties pour 2010 et 2011", a-t-il ajouté.


Interrogé sur l'ampleur de la mobilisation, inférieure à celle de la dernière journée d'actions de décembre, le responsable syndical a répondu: "pour une température de 3 degrés et une première journée de mobilisation suite aux vacances, c'est une réussite".

L'UNL et la Fidl appellent ce jeudi à une journée de mobilisation pour demander à Xavier Darcos de revenir sur les suppressions de postes prévues en 2009 dans l'Education, après le report en décembre de la réforme du lycée.



A Bordeaux, des lycéens "pas nombreux" mais "toujours là" contre la réforme

"On a froid, on n'est pas nombreux mais on est toujours là": Antoine, élève de 1ère et manifestant jeudi à Bordeaux, affiche, au retour des vacances scolaires, sa volonté de rester mobilisé contre la réforme du lycée, malgré l'annonce de son report par le ministre de l'Education.

"Il faut réformer le lycée, bien sûr, mais pas avec cette réforme-là", rappelle Antoine, 17 ans, qui, une trompette dans une main et un mégaphone dans l'autre, veut réveiller "un mouvement qui s'est endormi".

La réforme qui était souhaitée par Xavier Darcos aurait accru les inégalités entre "un lycée comme le nôtre, classé en ZEP, et, par exemple, un lycée de Bordeaux centre", selon ce lycéen de Lormont, dans la banlieue bordelaise.


"On est là aussi pour se battre contre les suppressions de postes. Avec moins d'enseignants, on sera 40 ou 50 par classe, ce sera le bordel", assure encore cet élève de 1re ES, qui a la bénédiction de ses parents pour se joindre aux cortèges "tant que les notes suivent".


A Bordeaux, où les manifestations avaient rassemblé jusqu'à 6.000 lycéens avant les fêtes, le premier rassemblement de l'année n'a toutefois pas rencontré de grand écho avec seulement 150 manifestants, selon la police.

"C'est minable (...). Mais j'espère que le fait de se faire ridiculiser (en défilant à 150) va permettre à ceux qui sont restés chez eux de se réveiller", peste Antoine.

Javier, 18 ans, en terminale S dans le même lycée à Lormont, entend aussi "prouver qu'on est des jeunes adultes en allant au bout".

Pauline, 17 ans, élève en terminale ES à Blanquefort, redoute pour sa part que Xavier Darcos ne fasse passer la réforme en juin quand "la mobilisation sera moins forte avec le bac". "C'est maintenant qu'il faut se battre!", lance cette membre de la coordination lycéenne bordelaise, plaidant pour "des opérations coups de poing plus ciblées" en janvier pour entretenir la lutte malgré "la démobilisation", "le bac" et "le froid".

Car le mouvement, au-delà d'une demande de retrait de la réforme Darcos et de la protestation contre les suppressions annoncées de postes, entend aussi exprimer l'inquiétude des lycéens sur leur avenir, affirme-t-elle.

"Avec la loi Pécresse qui est passée l'an dernier, la fac est devenue plus sélective. On n'est pas très optimistes. Ceux qui ne sont pas inquiets, ce sont qui pourront se payer une école de commerce ou une grande école", selon elle.

"Grandir nous inquiète", confirment en choeur Pauline et Melissa.



In Libération
Manifestation lycéenne à Lyon: quelques affrontements et sept interpellations

La manifestation des lycéens lyonnais s'est terminée par plusieurs incidents avec les forces de l'ordre. Après avoir été empêchés de poursuivre leur parcours par des cordons de CRS sur la rive gauche du Rhône, le millier de lycéens a décidé de se rendre en direction du quartier de la Part-Dieu. Pour "gêner les transports". C'est là que les premiers incidents ont eu lieu. Attendue en force par la police, la manifestation a rapidement dégénéré. "Ils ont tiré au flash ball et lancé des lacrymo pour nous disperser", raconte une lycéenne. Quelques dizaines de minutes plus tard, une quarantaine de manifestants se retrouvaient en plein centre sur la place des Terreaux. Alors qu'ils faisaient un "sit-in" destiné à bloquer le passage des bus, les policiers les ont d'abord invité à partir puis, très rapidement, l'ambiance s'est corsée. Alors que certaines jeunes criaient "CRS SS" et lançaient des canettes de bière, les policiers, nettement plus nombreux, les ont chargés. Certains ont été frappés avec des matraques, avant d'être interpellés, a pu constater Libération. En tout, sept lycéens ont été interpellés…


La manifestation avait commencée en fin de matinée depuis cette même place des Terreaux. Un millier de lycéens (huit cents selon la police) s'étaient donnés rendez-vous. Une manif au pas de course comme seuls les lycéens savent les mener. Une manif, surtout, dès le départ très encadrée par les forces de l'ordre. Le cortège était entouré par un épais cordon de policiers en casques et boucliers, qui ouvraient la marche. Certainement les mieux parés pour affronter la froid glacial. Dans les rues adjacentes, les cars de CRS suivaient en parallèle la manifestation. Avant les vacances scolaires, les précédentes manifestations étudiantes avaient déjà été marquées par des échauffourées et des incidents avec les forces de l'ordre (lire sur LibéLyon). Cette fois-ci, policiers et lycéens avaient pris leurs dispositions. Les premiers en venant en masse. Les seconds en distillant des conseils à leurs camarades par micro : "si vous avez des ennuis avec les policiers, criez votre prénom , appelez des témoins et signalez-le à la FIDL (syndicat étudiant, ndlr)." Quelques heures plus tard, lorsque les incidents ont éclaté, il n'y avait plus grand monde des organisateurs pour faire respecter ces consignes.

 

Les lycéens ont défilé au cri de "lycéens en colère, on ne va pas se laisser faire". Slogans, banderoles et tracts dénonçaient la "braderie" du système éducatif par le gouvernement. "Stop aux suppressions de profs", "J'en perds mon latin", "Education en crise". Plus largement, certains lycéens dénonçaient "la politique de régression d'un gouvernement qui économise sur l'éducation et la santé, c'est à dire sur l'avenir de la société".

8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 17:11

(source Snuipp)

Compte rendu commun de l'audience du 18 décembre concernant l'avenir des Rased auprès de l'inspecteur d'Académie des Yvelines le 18 décembre

Etaient présents;
AFPEN, AREN, SUD, SNUDI FO, SNUIPP, SE, SGEN, PEEP, FCPE excusée. L'IA et IA adjointe.

Toutes les organisations et associations ont insisté sur la nécessité impérative de maintenir et de développer les réseaux d'aides en  refusant la suppression des 3000 postes de Rased par la sédentarisation.

Suite à ces déclarations, l’IA a pris la parole pour présenter ce qui est prévu : entre 50 à 80 postes E et G supprimés, la dotation académique n’étant pas encore connue. (la dotation académique est connue depuis ; - 325 emplois spécialisés seront sédentarisés»).

Seront préservés des secteurs géographiques bien cernés; ZEP, RAR et toute zone où il y a des difficultés spécifiques. Ailleurs, ce sera école par école. (et selon la « combativité »  de chaque IEN !!)

Dans les Yvelines; 202 postes E, 97 postes G, 100 postes de psychologues scolaires. Seraient concernés les postes E et G. Sédentarisation là où la sociologie le justifie avec un projet départemental à construire auquel nous serions "associés". Dans le respect des situations personnelles, il s'agit de "conserver les compétences dans un cadre différent".

Toutes les organisations présentes sont intervenues pour s’opposer à ce projet. La sédentarisation des postes E et G (ainsi fermés) n’est que l’habillage de la volonté comptable de diminuer l’offre de service public (43 postes de détachés, comme à l’USEP par exemple, seront également supprimés cette année sur l’académie) .

A l’issue de cette audience, les organisations syndicales du département proposent aux collègues du département des réseaux d’Aides une réunion spécifique le mercredi 14 janvier à 14 h à l'Espace des Habitants, Ave de la République,78300 Les Mureaux (prendre la grande avenue qui traverse les Mureaux et au rond point du garage MIDAS, prendre à droite l'avenue de la République. La suivre sur 400 m).

L’objectif est de poursuivre et d’étendre localement  la mobilisation avec les parents d’élèves dans la perspective de faire reculer le gouvernement sur les suppressions de postes d’enseignants spécialisés et de préparer la grève et les manifestations du mois de janvier.

8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 12:40

In Le Monde

Le Monde.fr

Manifestation lycéenne à Paris, jeudi 18 décembre 2008.

 
Occupations, assemblées générales, blocages d'établissements, manifestations dans toute la France et rassemblement à Paris : c'est tout le rituel du mouvement lycéen qui reprend, jeudi 8 janvier, après la pause des vacances d'hiver et presque comme si le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, n'avait pas annoncé, le 15 décembre, le report de la réforme des lycées.

L'Union nationale des lycéens (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL) considèrent ce report comme "un piège" et revendiquent l'abandon de toutes les suppressions de postes dans l'éducation, ce qui reviendrait à un revirement total dans l'action gouvernementale.

Dans ces conditions, même si le ministre prévoit une grande concertation, le dialogue est rompu et l'heure est à une nouvelle épreuve de force. Ce 8 janvier sera à cet égard le premier test.

Les organisations lycéennes, qui ne comptent que quelques milliers d'adhérents mais exercent une influence non négligeable, vont tenter de démontrer que la "mobilisation" reste à l'ordre du jour comme elles l'avaient annoncé avant les vacances. Le ministère de l'éducation, à l'inverse, veut faire comprendre que son recul de décembre n'était nullement un renoncement à réformer, et qu'il n'entend pas céder aux ultimatums lancés par des lycéens.

"Aucune réforme n'est compatible avec les suppressions de postes", a déclaré, le 7 janvier, l'UNL, posant leur "arrêt définitif" comme "condition préalable à toute négociation". Selon cette organisation, "la réforme retirée par Xavier Darcos n'était que le cache-misère des suppressions de postes. Le cache oublié, il reste toujours la misère, et les lycéens ne peuvent accepter de voir ainsi détruire tout espoir d'un meilleur lycée".


La FIDL pose le même préalable à l'ouverture de discussions. "Tant que le ministre ne reviendra pas sur ces suppressions, les lycéens se mobiliseront", souligne-t-elle, assurant que le mouvement peut être "plus fort qu'en décembre".

La suite...



Source AFP

 

Une vingtaine de lycées parisiens, généraux et technologiques, et professionnels, sur 104 au total, étaient "perturbés" jeudi matin par des "barrages filtrants", a indiqué à l'AFP le rectorat de Paris. "Dans la majorité des cas, les élèves ont pu entrer en cours", a-t-on ajouté.


Dans un communiqué, l'organisation lycéenne Fidl signalait de son côté 27 lycées "perturbés", par des "blocages, assemblées générales".

Elle a recensé par ailleurs 70 assemblées générales en région parisienne et 200 en province. "Il s'agit d'une bonne première journée de mise en bouche pour la suite de la mobilisation", a-t-elle estimé.


L'UNL et la Fidl appellent ce jeudi à une journée de mobilisation (assemblées générales, actions d'informations, rassemblements voire manifestations) notamment pour demander à Xavier Darcos de revenir sur les suppressions de postes prévues en 2009 dans l'Education, après le report en décembre de la réforme du lycée.

8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 06:37

L'objectif des 13 500 suppressions de postes va finir par être difficile à tenir par le ministère ! Une équation par facile à résoudre pour le ministre... car il faudra bien les trouver quelque part (voir Premières précisions sur la carte scolaire 2009 )



Déclaration Snuipp

Le ministère vient d’annoncer que 1500 des 3000 maîtres E et G que le ministre envisageait de sédentariser ne seraient finalement pas implantés dans une classe et conserveraient leurs missions d’enseignants spécialisés qui interviennent auprès des élèves en difficulté.


Le SNUipp se félicite de cette annonce qui répond en partie à l’attente des personnels qui s’est exprimée lors de la puissante mobilisation des enseignants des écoles le jeudi 20 novembre comme à travers la pétition « Sauvons les Rased ».


Après avoir reconnu la nécessité des RASED, l’abandon de leur projet de suppression en 2010 et 2011 puis le maintien des départs en stage d’enseignants spécialisés, le ministère annonce enfin la réduction des suppressions de postes d’enseignants spécialisés.


Le SNUipp sera vigilant sur la mise en œuvre de cette mesure afin qu’elle ne se mette pas en place au détriment d’autres postes d’enseignants comme les maîtres surnuméraires ou les enseignants remplaçants.

Il demande l’ouverture immédiate de discussions sur le devenir et le développement des dispositifs d’aides spécialisées aux élèves en difficulté.


Alors que les écoles compteront 14 000 élèves supplémentaires à la rentrée 2009 et que le Président de la République annonce des mesures pour réduire les inégalités et les discriminations, le SNUipp demande le maintien de l’ensemble des postes spécialisés, le développement des RASED et le rétablissement du nombre de postes au concours.


C’est le sens de l’appel à participer aux journées d’action des 17 et 29 janvier.

7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 21:44

100 000 visiteurs sur Sauvons l'Ecole depuis fin avril 2008.


Merci à tous de votre confiance !

7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 21:09


LE PRESIDENT :
Entrez-donc mon ami et venez prendre place
Afin de me conter ce qui vous embarrasse
La réforme est lancée, elle avance à grands pas
Mais je vois bien qu’à tous celle-ci ne plait pas.
Aussi voudrais-je entendre de votre propre bouche
Pourquoi les enseignants prennent ainsi la mouche.

LE MINISTRE :
Mon bienfaiteur et Prince ne vous alarmez point
Voyez comme en ces temps je sais rester serein.
J’ai fait ce qu’il fallait et fait preuve d’audace.


LE PRESIDENT :
Allez contez moi donc  je ne tiens plus en place !

LE MINISTRE :
J’ai d’abord pour vous plaire modifié les programmes
Pour faire des élèves des besogneux sans âme.
Ils se feront gaver du matin jusqu'au soir
Et n’auront plus de sens à donner au savoir ;
Voilà qui nous fera des citoyens dociles
Qui ne s’attacheront qu’à des choses futiles.

LE PRESIDENT :

Fort bien, les programmes sont un bel artifice
Pour manœuvrer les gens non sans quelque malice.
Voyez ce que je fis pour prendre le pouvoir
Promettant des réformes, n’en disant que très peu,
Pour qu’une fois reçu l’aval des isoloirs
Je puisse me sentir libre et faire ce que je veux !
Mais veuillez donc poursuivre votre plan de disgrâce
Car je veux tout savoir !

LE MINISTRE :
Voilà ce qui se passe :
Je commence par rayer en trois ans les RASED
Et pour tromper les gens sur le maintien de l’aide
Je laisse aux enseignants l’entière liberté
De s’occuper tous seuls de la difficulté.
Ils auront pour cela comme unique bagage
La chance de pouvoir faire quelques journées de stage !
J’ai enlevé deux heures d’école par semaine
Mais évidemment pas pour ceux qui mal apprennent :
On dit la journée de trop longue durée
Qu’il faudrait réformer notre calendrier
Et moi je vous dis qu’il en faut d’avantage
Et qu’il faut les forcer même jusqu’au gavage !


LE PRESIDENT :
C’est à n’en point douter une idée fort plaisante,
Le mérite sera la seule valeur payante !

LE MINISTRE :
Pour ceux qui veulent apprendre de maître le métier
Je les envoie le faire à l’université.
Voyez l’inanité d’une bonne formation
Nous qui n’avons besoin que d’agents et de pions !
Cela vous plait-il ?

LE  PRESIDENT :

Assurément je pense,
Mon humeur est ravie et elle est d’importance
Car c’est elle qui règle le cours de mes pensées
Qui font toujours écho à l’actualité.
Mon caprice me met dans des emportements,
J’ai des mots qui ne sont plus ceux d’un Président,
Je flatte ce qu’il faut des instincts les plus bas,
Parle plus en mon nom qu’en tant que chef d’état,
Sur toutes mes idées je veux qu’on légifère
Et ne supporte pas qu’on m’empêche de le faire.
Des médias je me sers et grâce à mon emprise
Ils me suivent au mieux dans toutes mes entreprises,
Enfin, si j’utilise les services de la presse
C’est parce qu’aux yeux de tous il faut  que je paraisse.
Mais contez-moi encore votre train de mesures.

LE MINISTRE :
De l’école en danger j’augmente la fêlure :
Il existe des classes que l’Europe nous envie
Accueillant les plus jeunes des enfants du pays.
Il serait opportun de les faire disparaître
Pour affecter ailleurs ce réservoir de maîtres
Qui ne font de leur temps que des couches changer
Et ne connaissent point les joies de la dictée.
Des enseignants en moins réduiraient nos dépenses
Et il n’y aurait plus de maternelles en France !
Afin de remplacer les absences des maîtres
Avec tous ceux qui veulent, une agence va naître.
Si celui qui remplace se trouve être plombier,
La chaudière de l’école il pourra réparer,
S’il est mécanicien et connait son affaire
Les voitures des collègues il pourra bien refaire,
Et si par de la chance il se trouve enseignant
Il pourra pendre en charge d’une classe les enfants !

LE PRESIDENT :
Je reconnais bien là votre astuce admirable
Et votre esprit retors qui ne se sent coupable !
Cette école qui veut faire des citoyens
Il faut qu’à l’avenir elle n’en fasse rien !
Œuvrez donc mon ami, la tâche n’est pas mince
Car c’est l’éducation qui menace les Princes !!!!


 L.G janvier 09

7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 17:09

In Libération


Qui menace Nicolas Sarkozy d'une "crise" dans les Universités ? Evoque : "trois dossiers particulièrement sensibles se surajoutent et (qui) risquent de mettre le feu aux poudres". Trois Présidents d'Université, Lionel Collet (Lyon-1), Simone Bonnafous (Paris-12, Créteil), Jacques Fontanille (Limoges).


L'ennui, pour le gouvernement, c'est qu'ils sont aussi, respectivement, Président et vice-présidents de la Conférence des Présidents d’université. Or, ils ont rendu publique, lundi, une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy que l'ensemble des universitaires a tout loisir d'interprêter comme un appel à se mobiliser pour obtenir du gouvernement - a minima - une négociation visant le retrait de la réforme du statut des Enseignants-chercheurs telle qu'elle est présentée par Valérie Pécresse, la suspension de la réforme des concours d'enseignants, l'abandon "des suppressions d'emplois dans l'enseignement supérieur et la recherche", la levée des "interrogations sur la réalité des dotations de l'Etat". Et, cerise laïque sur le gâteau, la mise en cause de l'accord récent avec le Vatican permettant la reconnaissance de diplômes profanes délivrés par les universités catholiques relevant de la papauté.


De son côté le SneSup lance un  nouvel appel à la mobilisation en cette rentrée. Sauvons l'Université recence de très nombreux votes de conseil d'Université refusant de se plier au calendrier gouvernemental sur la réforme de la formation des enseignants. Des pétitions et des motions votées en assemblées s'accumulent. Une tribune d'Universitaires dans Le Monde qualifie d'inacceptable la réforme du statut des enseignants-chercheurs. Dans ce contexte très chaud, s'agit-il d'un tournant dans les relations entre le ministère et les Présidents d'Universités alors que, jusqu'à présent, la CPU était jugée proche du pouvoir
Le texte des trois dirigeants de la CPU peut en effet sembler suprenant pour qui avait l'habitude d'entendre son discours plutôt favorable aux réformes engagées par Valérie Pécresse. Il débute certes par un court paragraphe de ce même tonneau :

Les universités débutent l’année 2009 dans un très grand état de tension et d’inquiétude, alors même que vous avez affiché l’Université et la Recherche au rang des priorités nationales. Le budget global de l’enseignement supérieur et de la recherche a été sensiblement accru, des projets ambitieux ont été lancés, telle l’opération campus, et dix-huit établissements accèdent, depuis janvier, aux responsabilités et compétences élargies accordées par la Loi LRU (relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) que Valérie Pécresse a préparée et fait voter dès 2007. La volonté politique est clairement exprimée, l’élan collectif est manifestement engagé, les défis sont propres à susciter l’enthousiasme.

Mais toute la suite n'est qu'une longue protestation, expliquant le "malaise grandissant et les mécontentements accumulés". En voici quelques extraits :

Interrogations persistantes et justifiées sur la proportion des moyens nouveaux qui parviennent réellement aux universités pour améliorer leur fonctionnement quotidien et la qualité de l’accueil des étudiants. Incompréhension et protestations face aux suppressions d’emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui sont totalement contradictoires avec l’objectif affiché de porter l’enseignement supérieur français au meilleur niveau international. Interrogations sur la réalité des dotations de l’Etat pour les neuf campus retenus par l’opération campus et sur le devenir des autres sites, pourtant cruciaux pour la qualification future de notre jeunesse, et l’attractivité internationale globale de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.

Trois dossiers particulièrement sensibles se surajoutent et risquent de mettre le feu aux poudres : la modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants et l’accord du 18 décembre dernier entre la France et le Vatican sur la reconnaissance des diplômes nationaux.

Pour ce qui concerne la réforme du statut des enseignants-chercheurs et en particulier la modulation deManif_paris_20_novembre leurs services sur décisions des Présidents d'Universités, le refus est net :

Mais nous ne pouvons ni admettre ni cautionner une conception restrictive et punitive qui ne propose, de manière très significative, aucune méthode pour aider ceux qui auraient décroché de la recherche et leur dégager plus de temps pour s’y remettre. En l’état des projets de réforme du décret de 1984, la modulation des services telle qu’elle est conçue ne concernerait de fait que les marges de la communauté universitaire (d’un côté une élite très étroite de chercheurs très actifs, et de l’autre les très rares collègues qui ne remplissent pas leurs obligations) : mais, justement, et en raison de cela même, elle inquiète et mécontente déjà la communauté toute entière, qui se demande à juste titre pourquoi il serait nécessaire de mettre en oeuvre une réforme des statuts en général pour traiter quelques cas marginaux !

Pour la mastérisation et le recrutement sur concours des professeurs (des écoles et des collèges et lycées), il y a là aussi un refus.

Mais la précipitation dans laquelle s’est engagée cette réforme et l’absence de réponse aux questions que nous posons depuis des mois sur les stages, sur les conditions d’entrée dans le métier ou sur le financement des études des futurs maîtres, rendent la situation aujourd’hui intenable : d’un côté les universitaires ont travaillé depuis l’été au niveau national, comme dans les académies, sur des projets de maquette et de l’autre les programmes de concours auxquels ces masters sont censés préparer n’ont été connus qu’en décembre. La formation des enseignants est trop importante pour l’avenir des connaissances et des compétences de la nation pour que soit refusé le temps d’une réflexion nationale et d’une vraie coordination entre les deux ministères concernés.

Certains pourraient se demander quelle mouche a piqué des personnalités jusqu'alors plutôt favorables à la politique gouvernementale. Du côté des syndicats, certains l'analysent comme la crainte de voir un mouvement de colère se developper et contraindre Valérie Pécresse à négocier avec les organisations syndicales. Du coup, en se positionnant fortement sur trois sujets qui pourrait donner matière à quelques reculs - dont celui sur le Vatican - la CPU pourrait reprendre la main des relations entre la communauté universitaire et le pouvoir politique. Mais le jeu est risqué. L'ampleur des interrogations sur les financements, les emplois et leur statuts fait que de nombreux universitaires pourraient s'engouffrer dans l'espace de contestation ainsi légitimé par la CPU, qui aurait allumé les "poudres" et déclenché la "crise" dont elle menace le gouvernement.

7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 16:43

In Libération


Les instits' sont obstinés. Fin novembre-début décembre, ils avaient fait circuler une pétition en ligne dénonçant la mitraille de réformes de Xavier Darcos et réclamant sa démission (nb Lire l'appel d'André Ouzoulias) Elle avait recueilli jusqu'à 15 000 signatures. Mais patatras. Dans la nuit du 15 au 16 décembre, en plein mouvement lycéen, tout a disparu : le texte, les signatures, les fichiers. De quoi être parano...

Mais il en fallait plus pour décourager nos pétitionnaires. Durant les vacances de Noel, ils ont reconstruit un site (
http://www.darcos-demission.org/) bien mieux sécurisé. Avec la même pétition - intitulée  "STOP  à la démolition de l’école publique ! STOP au mépris ! M. Darcos doit démissionner" - qui recommence à tourner sur la toile en cette rentrée polaire.

"Resignez et faites signer vos collègues", demandent-ils sobrement sur la page d'accueil. Les pétitionnaires ont des doutes sur ce coup du sort. Mais bons joueurs, sans preuve, ils n'accusent personne.


Ils ont toutefois réservé une petite surprise au ministre. Une excluvisité, un scoop en langage journalistique: la publication des épreuves avec les corrigés des prochaines évaluations de CM2. Pour eux, c'est une façon de protester contre le fait que ces évaluations vont être publiées, école par école, ce qui va de fait les mettre en concurrence.


C'est l'une des nouveautés de cette année. Tous les élèves de CE1 et de CM2 vont être évalués, en français et en mathématiques. Le ministre a même promis 400 euros de prime à leurs enseignants, dans le cadre du "travailler plus pour gagner plus".


Aors qu'on demandait une revalorisation du salaire des enseignants, "cette prime est une atteinte à note dignité", estiment les protestataires. Dans la pétition, ils s'engagent à reverser les 400 euros aux associations qui travaillent dans l'Education et dont les crédits ont été coupés. Les instits' ne sont pas vénaux.

Le cahier de l'élève
Le livret de l'enseignant

Dépêche AEF n° 106379 du 15 décembre 2008

Évaluations nationales CE1 et CM2 : NON à la mise en concurrence des écoles !




7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 06:38

Manifestation pour un désobéisseur à Saint-Etienne

Le Snuipp et Sud éducation organisent le 7 janvier une manifestation de soutien à Marc Hostachy, un enseignant qui refuse l'aide individualisée.

Le site Résistance pédagogique

L'appel des enseignants en résistance
6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 18:50

L'organisation lycéenne Fidl a annoncé lundi dans un communiqué qu'elle faisait désormais du "retrait des suppressions de postes" (13.500 dans le budget 2009) "le préalable à l'ouverture de discussions" avec le ministère de l'Education sur la réforme du lycée.


"Tant que le ministre ne reviendra pas sur les suppressions de postes, les lycéens se mobiliseront", a déclaré la présidente de la Fidl, Alix Nicolet, dans ce communiqué, appelant les lycéens à la mobilisation jeudi.

"En effet, il ne peut y avoir de réforme au service de l'éducation dans un climat de coupes budgétaires permanentes. Les suppressions de postes et les atteintes répétées au service public d'éducation sont autant d'éléments qui ne permettent pas d'élaborer une réforme qui puisse pallier les failles du lycée d'aujourd'hui (orientation, échec scolaire, meilleur encadrement...)", ajoute la Fidl.


Selon l'organisation, des assemblées générales et des réunions d'informations ont déjà eu lieu lundi matin dans une dizaine de lycées à Paris et une cinquantaine en banlieue parisienne.


La Fidl prévoit d'organiser ses propres Etats généraux des lycéens les 24 et 25 janvier, afin d'élaborer une plate-forme de propositions pour le lycée.


Xavier Darcos a décidé le 15 décembre en accord avec Nicolas Sarkozy de reporter d'un an la réforme de la seconde, dont la mise en place était prévue à la rentrée 2009, face à la grogne croissante dans les lycées et compte tenu du contexte général de crise, de malaise de la jeunesse et de révoltes en Grèce.




L'Union nationale lycéenne, première organisation syndicale lycéenne, a affirmé mardi que "l'arrêt définitif des suppressions de postes dans l'Education" était un "préalable à toute négociation et éventuel accord" avec le ministère de l'Education "sur la réforme du lycée".


Lundi, la Fidl, autre organisation lycéenne avait également fait de cette question un "préalable à l'ouverture de discussions" avec le ministère sur la réforme du lycée.


"L'UNL demande l'arrêt définitif des suppressions de postes dans l'Education nationale, qu'elle pose comme condition préalable à toute négociation et éventuel accord sur la réforme du lycée", écrit-elle dans un communiqué.


"Si M. Darcos continue à s'entêter et ne revient toujours pas sur les suppressions de postes prévues l'année prochaine et jusqu'en 2012, l'UNL n'acceptera aucune discussion sur la réforme du lycée".

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog