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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 07:28


Attachons-nous à l’école

 

Après les attaques sur la maternelle, la réforme rétrograde des programmes du primaire, la modification unilatérale des rythmes scolaires, la mise en œuvre du SMA, le projet d’EPEP, la réforme du lycée, le bac pro en 3 ans,  le ministre Xavier DARCOS ne désarme pas et ampute à nouveau l’école de ses moyens humains en s’attaquant aux RASED et en supprimant massivement des postes à la prochaine rentrée.

Pour faire reculer toutes ces actions néfastes pour la bonne marche du service public de l’éducation et la réussite de tous les enfants, la FCPE 06 invite les parents d’élèves :


(Date du CDEN qui statuera sur la carte scolaire de la prochaine rentrée)

*
à s’attacher à l’école, avec de la ficelle, du scotch

ou par une chaîne humaine.

(maternelle, primaire, collège, lycée et lycée professionnel)

 

Cette action est symbolique : elle signifie un attachement à un système reconnu partout en Europe. Cette action est résolue et traduit la détermination des parents à ne pas laisser démanteler l’école publique sans rien faire. C'est une action flash, qui ne gênera ni ne bloquera personne, ne paralysera aucune école et est légère en organisation.

Elle est destinée à la fois à alerter et à exprimer une opinion par un moyen inédit.
Chaque association de parents d'élèves ou groupe de citoyens concernés pourra déterminer une heure de rassemblement, s'attachera symboliquement à l'école par tout moyen et informera la presse locale et transmettra des photos. L'opération peut durer peu de temps.
C’est l’occasion de prendre contact avec les parents et la population pour leur expliquer à quel point la FCPE 06 est attachée à l'Ecole de la République mise à mal par la politique du gouvernement.

 

Merci de transmettre l'information le plus largement possible et de communiquer la date, l’heure et le lieu de votre action à la FCPE 06,

6 rue de France au 04 93 88 50 00.

                                                                               

Le jeudi 12 février 2009 et le vendredi 13 février 2009
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 21:15

Les représentants des syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires n'ont pas été convaincus par l'intervention radiotélévisée de Nicolas Sarkozy le 5 février dernier.

 Les syndicats réunis lundi 9 février à Paris ont décidé d'appeler à une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars prochain pour la défense du pouvoir d'achat, de l'emploi et des services publics, a-t-on appris de sources syndicales concordantes.
Les représentants des syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires se sont réunis lundi à Paris pour décider des suites à donner à la mobilisation du 29 janvier. Entamée à 17h30, la réunion au siège de SNES-FSU, dans le XIIIe arrondissement de Paris, se poursuivaient peu avant 20h.
Les syndicats doivent être reçus le 18 février par Nicolas Sarkozy à Paris, mais aucun n'a été convaincu par l'intervention radiotélévisée du chef de l'Etat le 5 février dernier.

Des syndicats ne seront pas reçus

En outre, le gouvernement ne prévoit finalement aucun rendez-vous avec la FSU, l'Unsa ou Sud, selon un calendrier transmis lundi par le ministère de l'Economie.
Seuls les numéros un des cinq confédérations dites représentatives seront reçus, ainsi que deux représentants du patronat (Medef et CGPME).
Ni la FSU, ni l'Unsa, ni Sud, ne sont conviés, alors que ces derniers sont dans l'intersyndicale ayant organisé les manifestations du 29 janvier pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la défense des services publics.

La suite...
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 20:35

L’AG des étudiants et enseignants de Paris 4, réunie le 9 février, a rédigé cet appel, destiné à tous les étudiants et enseignants de France.


Nous, étudiants et enseignants réunis en Assemblée Générale à la Sorbonne, prenons position sur la refonte de la formation et du recrutement des enseignants, dite "mastérisation", et lançons un appel national à l’union et à la mobilisation contre ce projet.


Nous dénonçons le recul disciplinaire de la formation, la menace pesant sur la valeur des nouveaux Masters, la séparation entre les programmes et la recherche, qui porte atteinte à la pérennité de ses filières, mises en concurrence.


Nous nous indignons de la suppression de la formation pratique, sous la forme d’une année de stage rémunéré, de la nouvelle composition des jurys et de la réduction ou de la dénaturation des épreuves écrites ou orales.

Nous rejetons vivement les modifications apportées au recrutement des enseignants comme une menace directe portée à leur indépendance, garantie par leur statut désormais menacé.


En conséquence, nous demandons le retrait du projet de masterisation et appelons à la mobilisation de tous les étudiants et personnels universitaires, ainsi qu’à l’ensemble de la société.


Enfin, nous appelons ce mouvement à se joindre aux revendications sur le décret des enseignants-chercheurs, sur les coupes budgétaires et les suppressions de postes dans l’Enseignement et la Recherche, et sur les restructuration non concertées des universités et des organismes de recherche.


Plus globalement, nous exprimons notre défiance et notre colère vis-à-vis de la politique éducative et scientifique du gouvernement.

9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 20:24

In Le Monde

L
e doute aura subsisté quelques instants.

Lundi 9 février en fin d'après-midi, la ministre
Valérie Pécresse indique sur France Info que le très controversé décret sur les enseignants-chercheurs entrera en vigueur "à la rentrée 2010". La déclaration est immédiatement interprétée comme un recul du gouvernement, puisque l'entrée en vigueur de ce décret était prévue pour septembre 2009.


Quelques minutes plus tard, Mme Pécresse adresse un rectificatif à l'AFP : l'évocation de 2010 était une erreur de sa part et le décret entrera bien en vigueur en 2009, comme prévu. Dans le dur conflit qui l'oppose au monde universitaire, ce lapsus devrait rajouter un peu plus de tension.

La suite...

9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 20:18

Source AFP

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, indiquant s'"associer" aux universitaires, a demandé lundi "le retrait du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs" ainsi que "l'ouverture de véritables négociations".


"Ce n'est pas le principe d'une réforme qui est en cause, ni même l'idée de l'évaluation, ni le projet d'une modulation plus souple du temps de travail entre enseignement et recherche", précise-t-il dans un communiqué.

"Mais les modalités prévues pour l'application de ces mesures menacent la liberté et l'indépendance de la recherche et sont en contradiction avec ce qui se pratique dans la plupart des grandes universités étrangères", assure-t-il.


Bertrand Delanoë dénonce également "la brutalité du discours et l'intransigeance de la méthode" qui "portent atteinte à la dignité des chercheurs".

"La recherche est une part essentielle de la vitalité de notre pays", souligne-t-il, estimant que "des moyens significatifs doivent lui être alloués, et le respect nécessaire s'exprimer en direction de ses acteurs, afin qu'elle puisse réellement exercer ses missions".

9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 19:17

In Paris-Normandie



Les parents ont formé une chaîne devant l'école maternelle Renan

Au groupe scolaire Renan-Michelet de Sotteville, devant l'école maternelle, les parents ont organisé une chaîne humaine pour protester contre la réforme de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, qui prévoit la suppression de l'accueil des petits de 2-3ans en école maternelle.

« Nous sommes opposés à ce projet qui prévoit le remplacement des classes de maternelle gérées par l'Education nationale au profit de jardins d'éveil gérés par les municipalités, » expliquent les parents. A Sotteville, comme ailleurs dans l'agglomération, la mobilisation des parents est importante et ils n'ont pas l'intention de laisser faire. « Où allons-nous avec ce projet ? Vers des garderies ? Nous n'en voulons pas ! L'école publique voulue par Jules Ferry doit continuer, » commente une maman d'un bambin de 3 ans.

Dans les semaines qui viennent, d'autres manifestations se dérouleront dans ce groupe scolaire : le jeudi 12 février, parents d'élèves et enseignants doivent se retrouver pour prendre connaissance de documents prouvant que certaines décisions sont déjà en cours de mise en place.
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 18:49

In Le Monde

A
près une première mobilisation réussie la semaine dernière, les enseignants-chercheurs seront à nouveau dans la rue, mardi 10 février. Dans les universités, des plus remuantes aux moins revendicatives, mais aussi dans les Instituts d'études politiques ou les écoles d'ingénieurs, ils s'inquiètent de la réforme de leur statut, de la formation des enseignants du premier et second degré et des coupes budgétaires.


A Rouen, les enseignants-chercheurs font fac en ville. En grève depuis le début de la semaine dernière, les enseignants-chercheurs de Rouen ne veulent surtout pas que leur mouvement reste confiné à des réunions d'amphis ou des débats en laboratoire. "Il faut absolument montrer que nous chercheurs, nous ne travaillons pas que pour nous", explique Pierre-Emmanuel Berche, physicien.

Du coup, la maire de Rouen, Valérie Fourneyron, députée PS de la Seine-Maritime, a ouvert la salle du conseil municipal pour que Florent Hivert, Elise Lemercier, et Thierry de la Rue, respectivement spécialistes d'informatique, de sociologie et de mathématiques planchent devant la population. Les trois sujets retenus étaient : "La jonglerie peut-elle s'écrire comme une partition de musique ?" "Les discriminations : l'imbrication du sexisme et du racisme" ou "Quel est le début de ce nombre ? La loi de Benford du premier chiffre significatif." L'opération a été baptisée "Fac en ville". Et Mme Fourneyron, médecin, qui a enseigné à l'université, a elle-même participé à cette initiative.


A Aix-en-Provence, l'Institut d'études politiques voit rouge. "Prof en saignant". La banderole qui barre le fronton de l'Institut de sciences politiques (IEP) d'Aix-en-Provence donne le ton. Pour la première fois depuis sa création en 1956, l'IEP fait une grève totale des cours et des notes. André Cartapanis, professeur d'économie et de finances internationales n'a rien d'un gauchiste.

Pourtant, cet ancien doyen de la faculté des sciences économiques de Marseille ne mâche pas ses mots : "Bien sûr qu'il faut réformer, mais pas en commençant par la présidence des universités et le statut des enseignants-chercheurs. Il fallait d'abord réfléchir à l'architecture des universités que l'on veut, aux formations longues et courtes, à la sélection à l'entrée, à l'augmentation des droits d'inscription, puis voir si cela nécessite de changer les statuts des enseignants-chercheurs." Tout aussi réservé sur le projet de réforme, Christian Duval, directeur de l'IEP, estime que la charge des enseignants-chercheurs ne se résume pas à 128 heures d'enseignement par an : "On n'arrête pas de travailler et j'ai du mal à recruter des jeunes enseignants. Allez demander aux épouses et enfants des enseignants-chercheurs s'ils les voient beaucoup."


A Lyon, les profs de Lyon-III rejoignent ceux de Lyon-II. D'un site à l'autre, les facs lyonnaises réagissent avec des intensités variables. Aucune perturbation n'est apparente à Lyon-III, fac réputée conservatrice qui se tient généralement en retrait des mouvements de protestations. Plus loin, à Lyon-II, à la tradition plus remuante, quelques affiches témoignent sur le campus des quais du Rhône d'une mobilisation plus sensible. Sur le site de Bron, les amphis bouillonnent.

Malgré ses différences de mobilisation, un enseignant relève que le 5 février les profs de Lyon-III ont bel et bien "défilé à côté de ceux de Lyon-II". Un cas de figure à ce point inhabituel "qu'on peut penser qu'il se passe quelque chose", souligne-t-il avec ironie. Blocages administratifs, jurys suspendus, notes non transmises. Beaucoup d'enseignants ne font pas grève mais veulent expliquer, argumenter, à l'instar de Jean-Louis Gaulin. Vendredi 6 février, il a choisi de présenter le programme du second semestre d'initiation à la recherche en histoire médiévale. Il s'est ému "des perspectives très sombres" pour le CNRS, de la mastérisation des concours avec "trois formations en une" qui constituent pour lui "une déstabilisation complète du système". Des réformes permanentes, précipitées, irréfléchies, l'Education nationale fait penser à un monastère régi sur un "mode médiéval" ironise le prof.


À Rennes, facs, IUT et école d'ingénieurs tournent au ralenti. Gilles Le Ray, enseignant-chercheur en électronique à l'Institut universitaire technologique (IUT) de Rennes depuis onze ans, est en grève pour la première fois. Comme ses collègues, il ne voit pas comment la globalisation du budget de l'IUT dans celui de l'université ne se traduira pas par des baisses de moyens. Un peu plus bas, l'Institut national des sciences appliquées (INSA) qui forme des ingénieurs est lui aussi complètement fermé.


A l'autre bout de la ville, le campus de sciences sociales et humaines de l'université de Rennes-II marche, comme Rennes-I, au ralenti. Dans cette université à la culture revendicative plus ancrée, on parle beaucoup de la réforme de la formation des enseignants du premier et second degré. D'ailleurs, les maquettes de ces masters viennent d'être rejetées par les trois conseils de l'université.


A Paris-III, on expérimente la "grève active". Au centre


Etienne Banzet (à Rouen), Luc Cédelle, Marc Dupuis, Gilles Kerdreux (à Rennes), Catherine Rollot et Richard Schitlly (à Lyon)
Censier de Paris-III, vendredi 6, l'amphi B est plein pour la deuxième AG depuis le début du mouvement, mais il n'est pas "blindé", relève une étudiante. La notion de "grève active", c'est-à-dire en conservant des cours "alternatifs" et en participant aux manifestations, est contestée par les plus radicaux, qui reprochent aussi aux professeurs leur prudence. "Grève ou pas grève, il faudrait qu'ils se décident", lance un étudiant. Les discours les plus enflammés sont les plus applaudis, mais au bout de deux heures, l'AG vote pour la reconduction de la grève et écarte le recours aux "blocages".
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 18:39

Source AFP

L'Union nationale lycéenne (UNL, première organisation lycéenne) a appelé lundi "les lycéens à rejoindre les étudiants et les enseignants chercheurs" dans les manifestations mardi "afin de lutter pour un droit à l'avenir".

"Les étudiants et les enseignants-chercheurs manifestent actuellement leur mécontentement face aux politiques universitaires menées actuellement remettant en cause leur statut", écrit-elle, dans un communiqué.


"La nouvelle réforme du statut des enseignants chercheurs, dans la continuité de la réforme LRU (sur l'autonomie des universités, ndlr), remet en cause le statut particulier de ces derniers. Le gouvernement continue à diviser le corps enseignants et faire vivre la méritocratie en classant d'une part les bons enseignants et d'autre part les mauvais", estime-t-elle.

L'UNL "s'indigne de cette politique universitaire qui remet en cause, au même titre que les politiques éducatives menées, le principe fondamental de l'école: celui de l'égalité".

Le syndicat "appelle donc tous les lycéens à rejoindre les étudiants et les enseignants chercheurs le (mardi) 10 février afin de lutter pour un droit à l'avenir !"


"Le gouvernement doit désormais répondre une fois pour toutes aux attentes et aux inquiétudes de l'ensemble de la communauté éducative", dit-il.


L'UNL se joint ainsi à l'appel à manifester, à Paris, mais aussi dans certaines villes de province, lancé à la fois par une large intersyndicale (FSU, CFDT, FO, Solidaires, Sauvons la recherche, Sauvons l'université, l'Unef), la coordination nationale des universités, l'Unsa-Education, AutonomeSup ou encore les étudiants de la Fage.

9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 18:35

In http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/des-prsidents-1.html


Je reviens tout juste de la Sorbonne où, dans un amphithéâtre Richelieu bondé et survolté, un groupe de Présidents d'Université a lancé son Appel de la Sorbonne. Sous les vifs applaudissement d'une assistance surtout composée d'universitaires de Paris-4, Pascal Binczak, Président de Paris-8 Vincennes, a lu un texte bref mais sans équivoque qui demande à la ministre de "retirer tous les projets de réformes controversées de l'Enseignement supérieur et de la recherche".

le voici : "Les présidents d'université et les représentants d'université présents en Sorbonne appellent les deux ministres de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à retirer tous les projets de réforme controversés, condition nécessaire à l'ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l'ensemble de la communauté universitaire" (certains demandant l'ajout de "et de la recherche", ce qui sera probablement fait.

A la tribune (photo), et premiers signataires de cet appel, on voyait George Molinié (Président de Paris-4 Sorbonne), Jean-Loup Salzmann (Président de Paris-13), Bernadette Madeuf (Présidente de Paris-10 Nanterre), Cafer Ozkul (Président de l'université de Rouen), Marie-Christine Lemardeley (Présidente de Paris-3), Claude Condé (Président de l'université de Besançon), Anne Fraïsse (Présidente de Montpellier-3), un vice-président de Grenoble-3 et le directeur de l'INALCO (Langues orientales).


Les initiateurs de cet appel espèrent que la liste des Présidents d'Universités signataires va s'allonger. Un
Sorb058 espoir sérieux tant le mythe d'une CPU (Conférence des Présidents d'Université) unie derrière la ministre Valérie Pécresse s'est effondré. De ce point de vue, la défection d'Axel Kahn (Paris-5) pourrait en annoncer beaucoup d'autres.


Le contenu de cet Appel est sans ambiguïté : les signataires demandent non une suspension provisoire de ces textes mais une nouvelle négociation entre le gouvernement et la communauté universitaire et de la recherche.

La suite...

9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 12:36



Plate forme de revendications adoptée par

les enseignants du premier degré des Yvelines

réunis le 31 janvier 2009 aux Mureaux

lors de la demi journée d’information syndicale organisée par le 

SNUIPP FSU, SNUDI FO, SE UNSA, SGEN CFDT, SUD Education et AREN 78.

 

Après les 70% de grévistes du 20 novembre 2008,

Après les  mobilisations massives dans les départements et les localités,

Après les 260 000 signatures de la pétition « Sauvons les Rased »,

Après la grève et les manifestations du 29 janvier 2009 qui ont rassemblé des millions de salariés,

 

La volonté des enseignants à se faire entendre est plus forte que jamais.

 

Réunis aux Mureaux ce 31 janvier avec nos organisations syndicales et professionnelles nous constatons que les réformes ministérielles s’inscrivent dans la volonté de supprimer des milliers de postes d’enseignants (13 500 dans l’Education Nationale en 2009) tout en faisant des choix éducatifs rétrogrades, et de démanteler le service public d’éducation.

 

Nous demandons :

 

·         Le maintien et le développement de RASED complets avec leurs trois composantes: maîtres E, maîtres G et psychologues scolaires permettant la complémentarité des « regards croisés » sur l’élève en difficulté scolaire. A cet égard nous estimons que malgré les diversions du ministre de l’Education Nationale, ce sont bien toujours 3000 postes de RASED que le Ministre veut supprimer dès la rentrée : Nous n’acceptons pas la suppression des 3000 postes de RASED, nous n’acceptons pas leur sédentarisation.

 

·         L’abandon des suppressions de postes. Restitution des 29 postes supprimés dans les Yvelines.

 

·         La défense et le développement de l’école maternelle avec ses quatre sections : TPS, PS, MS et GS. Le refus des jardins d’éveil payants en lieu et place de la scolarité des 2/3 ans.

 

·         Le maintien des 10 000 postes au concours PE.

 

·         Le maintien d’une formation professionnelle spécifique rémunérée et d’une formation continue de qualité dans le cadre du statut de la Fonction Publique d’Etat.

·         Le maintien et le développement de la Brigade de remplacement avec des Professeurs des Ecoles. Le recrutement sur la liste complémentaire du concours PE pour pourvoir tous les postes vacants.

 

·         Le refus de la mise en concurrence des écoles et des enseignants.

 

·         Le maintien des postes aux associations complémentaires à l’école (USEP, FOL, PEP…)

 

·         La revalorisation générale des salaires en points d’indice. Le refus de l’individualisation des salaires (primes modulables) qui détériore l’organisation des écoles.

 

·         Le refus de la précarisation dans l’Education Nationale.

 

·         La création des postes statutaires correspondant aux tâches effectuées par les personnels précaires.

 

·         L’abandon du projet de loi sur les EPEP et de toutes les réformes ministérielles régressives visant à la « casse » du service public de l’Education Nationale.

 

Nous décidons :

 

-         de proposer cette plate forme à tous les enseignants du département afin qu’elle recueille les       signatures de la majorité des écoles

 

-         d’appeler à un rassemblement devant l’Inspection Académique  le mercredi 11 février à 14 h pour porter cette plate-forme à Monsieur l’Inspecteur d’Académie des Yvelines représentant de l’Education Nationale dans le département et à préparer les mobilisations nécessaires lors des CTPD et CDEN du mois de mars.

 

-         d’inviter les parents d’élèves et les élus à soutenir cette plate forme et à se joindre à ce rassemblement.

 




 

245 postes soustraits des établissements dans les DHG

 

                          Mercredi 11 Février après-midi

Rassemblement devant l'Inspection Académique

CC Parly II Le Chesnay

 

- à 14h nous irons porter plainte symboliquement

 au bureau de police du Chesnay (9 RUE DU DOCTEUR SCHWEITZER )

pour disparition de 1681élèves et de 245 postes !

 

                     -  après ce dépôt de plainte,  chaque délégation d'établissement pourra être reçue par Monsieur l'Inspecteur d'Académie : soyons très nombreux pour porter haut l'exigence d'un service public d'Education de qualité !


 La presse  et les médias locaux sont conviés : vous pourrez les informer de vos situations locales , profitez en !

 Attention , les établissements qui souhaitent être recus  mercredi 11 Février doivent nous le faire savoir impérativement au plus tard lundi  9 Février à midi à
snes78@versailles.snes.edu 


 Le Snes 78 se charge de prévenir l'IA  (  il n'est donc pas nécessaire d'adresser un courrier par voie hiérarchique pour cette demande d'audience ) . Les parents peuvent y être associés . Les militants du Snes 78 sont à votre disposition si vous souhaitez être accompagnés durant l'audience .

 

Snes 78 

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
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Un enseignant du second degré
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Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
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