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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 17:38
In Sauvons l'Université

La non-remise des maquettes



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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 12:48

In Le blog de Véronique Soulé



Il parait qu'on peut faire mieux avec moins de profs. C'est en tout cas ce qu'affirme Xavier Darcos pour justifier les suppressions de postes. Pourtant les rectorats sollicitent de plus en plus des étudiants, quand ce ne sont pas des retraités, pour combler des trous.


Prenons l'exemple de l'académie d'Orléans-Tours. Le 30 janvier, les directeurs de trois UFR - lettres et langues, arts et sciences humaines, sciences et technologie - de l'université François-Rabelais de Tours, ainsi que les directrices des IUT de Tours et de Blois ont reçu une lettre pressante du rectorat (lisible ici).

Le recteur y fait état de "besoins importants" dans dix matières - de la documentation à la techno  en passant par l'histoire-géo et les maths. Et il demande aux universitaires de contacter des étudiants ayant au moins une licence pour enseigner en collège ou lycée.


La chose n'est pas vraiment nouvelle. Sur leurs sites, des académies ont souvent ouvert des rubriques pour recruter des enseignants vacataires ou contractuels.

Ce qui surprend, c'est l'insistance. Le recteur avait déjà adressé un même courrier le 30 juin 2008, puis le 24 septembre 2008. Et il relance encore.


Le 4 février, 97 enseignants-chercheurs et formateurs de l'université de Tours lui ont adressé une lettre ouverte. Ils s'inquiètent que l'on recrute "des étudiants sans les diplômes ni l'expérience requis et surtout sans l'espoir d'une quelconque titularisation". Ils y voient aussi une nouvelle preuve que le ministre cherche encore et toujours à faire des économies.


"Les rectorats distraient nos étudiants de leur préparation au concours, qu'ils ont de plus en plus de mal à obtenir du reste avec la baisse drastique des postes offerts", m'écrit encore un professeur de l'université de Besançon qui a été sollicité de la même façon, "c'est étonnant, non ? De moins en moins de postes offerts aux concours, et de plus en plus d'offres d'emplois directes aux étudiants" ...

13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 12:41



Carte scolaire / Suppression de postes / RASED
 
Situation bloquée à l’Académie de Paris
  
 
Lors  du  CDEN,  le  SNUIPP-FSU,  Sud  Education,  le  SNUIDI-Fo,  UNSA Education,    le  SGEN-CFDT  et  la  FCPE  Paris  ont  rappelé  que  la  réunion    ne pouvait  se  tenir  sans  l’abandon des 89  suppressions de postes. Les organisations ont  invité  l’Académie  à  demander  au  Ministère  de  l’Education  Nationale  de renoncer à ces suppressions de postes qui se font au détriment de  l’enseignement spécialisé, en particulier les RASED.
 
Devant  la  réponse  négative  de  l’Académie,  l’ensemble  des  syndicats  des personnels  de  l’Education  Nationale,  la  FCPE  Paris  et  les  élus  de  la  majorité municipale ont quitté le CDEN en fin de matinée.

Depuis  les  représentants  des  syndicats  et  de  la FCPE  Paris  occupe  le  bureau  de l’Inspecteur  d’Académie  afin  d  obtenir  une  audience  auprès  du  Ministère  de l’Education Nationale seul a même de débloquer cette situation.
 
Les organisations signataires dénoncent  le mutisme du Ministère qui n'a toujours pas répondu a cette demande.

Elles dénoncent aussi les discours de l’Académie qui prétend que sa carte scolaire a reçu un avis favorable du CDEN alors même que la quasi totalité de ses membres avaient quitté la séance. 

 

12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 21:34

In FCPE Montigny

Quand on pratique massivement des suppressions de postes, comme le fait avec zèle notre académie, il faut bien s'organiser pour que ça ne se voit pas trop! Traduisez: pour qu'il y ait quand même un prof devant les élèves à peu près à chaque moment. Seulement voilà: comment faire quand le pool de remplaçants fond comme neige au soleil? Dans le primaire et le secondaire, la FCPE de Montigny a trouvé quelques indices. Car de nombreuses astuces existent. Mais la plus prisée de notre rectorat, c'est le recrutement de contractuels bac+3. Contractuel, c'est-à-dire jetable. C'est ce que François Regourd, enseignant de l'Université Paris Ouest Nanterre, appelle le "recrutement par susbtitution" dans son analyse que nous reproduisons plus bas.


Des astuces, il y en a. Enumérons-en quelques-unes.

Il y a d'abord l'émiettement de postes en heures sup (HSA). C'est pratique, ça ne se voit pas, ça trouve facilement preneur (travailler plus pour gagner plus), un même enseignant peut cumuler des heures sup dans son collège ou lycée.

Problème: il y a moins d'adultes dans l'établissement. Et quand il est malade, c'est plus d'élèves qui se retrouvent sans professeur. Surtout qu'il faut attendre des mois pour trouver un remplaçant.
Derniers exemples en date à Montigny: collège Les Prés, un prof de SVT sur 4 classes (5ème et 3ème) non remplacé pendant 5 mois. Pas un seul prof de SVT disponbile sur une académie aussi grande que Versailles pendant ( mois, alors que nous n'étions qu'à la phase I des suppressions de postes (11200 en 2008). Aussi à
Descartes (voir article), ou un prof d'anglais de Terminales ne trouvait pas de remplaçant pendant 2 mois.


Autre astuce: ne pas remplacer les courtes absences. Ca se pratique déjà massivement dans le secondaire (si prof malade 15 jours, pas de remplacement, faut attendre). Mais ce qui est nouveau, c'est que ça se pratique maintenant dans le primaire ! A Montigny par exemple, dans une école du village, des parents n'ont même pas été prévenus que leurs enfants n'avaient pas de maîtresse et qu'ils étaient dispatchés dans les classes pendant la journée en attendant de la maîtresse absente. Cela a duré plusieurs jours. La question sera posée d'ailleurs en conseil d'école du 2nd trimestre. Mais ce fait est nouveau: avant, les institutrices étaient remplacées dès le lendemain. Maintenant on ne prévient plus les familles, et si cela dure trop, on leur demande s'i par hasard elles ne peuvent pas s'arranger entre elles pour garder les enfants à la maison!

L'arme suprême: le recrutement de "non titulaires".
Vous pouvez consulter le site de Versailles:
http://www.ac-versailles.fr/rh/nontitulaires.htm 

Il y a deux formules: le contractuel à l'année et le vacataire. Le vacataire, on connaissait déjà, c'est 200 heures, et pas une de plus. Si l'enseignant titulaire n'est pas rentré de maladie à la 201ème heure, tant pis, il faudra trouver un autre vacataire jetable. Et pour les élèves, une nouvelle tête. Ce type de pratiques tend à se généraliser du fait de la baisse du recrutement des enseignants et de l'extinction du corps des remplaçants de longue et courte durée. La pratique de l'interruption de la vacation à 200 heures dont l'objectif essentiel est la non ouverture des droits sociaux élémentaires, est un non sens pédagogique car les élèves peuvent ainsi avoir jusqu'à 4 profs différents qui se succèdent dans l'année. C'est ce qui a conduit le ministère à proposer dans sa loi d'orientation de 2005 le principe du remplacement interne. Les remplaçants n'existant plus, les enseignants seront appelés à se remplacer eux-mêmes en interne au pied levé y compris hors de leur discipline. Mais on n'entend plus parler de ce système, peut-être mort-né.
L'autre variante, c'est le contractuel. C'est une sorte de prof, mais un bac + 3 suffit pour l'enseignement général (bac +2 pour le techno). On peut même se présenter avec un CAP d'après le site. L'avantage, c'est que c'est un prof sans poste. D'après ce que je comprends, c'est renouvelable sur une base annuelle (combien de fois avant d'être jeté?). 
                                                                                                                                                                     
F. André




"Recrutement par substitution" par François Regourd, Université Paris Ouest Nanterre

"Chers collègues

Derrière la réforme des concours de l’enseignement (la masterisation) surgit, comme vous le savez, un problème extrêmement grave, qui lui est intimement lié, et que nous ne faisons qu’effleurer en considérant la situation des « reçus-collés » : toutes les « réformes » en cours visent de fait la disparition des titulaires bien formés, à tous les étages, de la maternelle à l’université.


Vous trouverez confirmation de cette politique parfaitement assumée, sur le site du rectorat de Versailles, site qui avoue ouvertement recruter « toute l’année » des « enseignants non titulaires » dans toutes nos disciplines, au moment même où le nombre de postes au concours fond dramatiquement, et où l’on supprime des postes de titulaires, au prétexte qu’il y aurait trop d’enseignants en France (13500 cette année, etc.):


Divers collègues de Nanterre ont été contactés le mois dernier par les « ressources humaines » du rectorat pour inciter leurs étudiants « bac + 3 » à postuler, « en urgence ». Je viens d’apprendre que la même chose a eu lieu dans l’Académie d’Orléans. Oseront-ils bientôt nous proposer des « primes » pour cela aussi, afin de nous faire passer du statut de juré de concours à celui de sergent recruteur ?


- Pour devenir prof de collège, aujourd’hui, il suffit donc d’être « étudiant bac +3 ». Il est simplement demandé d’avoir un casier judiciaire vierge. Il y a plus de postes que de candidats.

- Le salaire est de 34,5 euros bruts par heure de cours effective devant les élèves (soit environ 8 euros bruts de l’heure « réelle », si l’on considère que l’étudiant-enseignant doit quand même préparer son cours, corriger ses copies, recevoir les parents, etc.). A charge pour les collègues, bénévolement et en plus de leurs charges toujours accrues, de l’encadrer comme ils pourront. Mais prof, au fond, est-ce vraiment un métier ?…

Il s’agit donc bien de remplacer des enseignants formés, par des « étudiants-enseignants » appelés à faire un petit boulot pour payer leurs études. Quid de l’engagement, du professionnalisme, de l’expérience, de l’investissement personnel, etc. ?


En affaiblissant ainsi le service public sous couvert de « bonne gestion », en mettant devant des élèves des enseignants de plus en plus nombreux sans formation, sans motivation, et sans avenir

, le gouvernement a l’ambition de favoriser une migration encore plus rapide des élèves vers les établissements privés. Parallèlement, l’Etat pourra se désengager d’écoles de plus en plus « autonomes », dans lesquelles il n’y aura de toute façon que des enfants de pauvres - autant dire personne. Il sera bientôt possible de laisser pourrir, encore plus (si la chose est possible), les écoles ghettos, tandis que prospèreront les officines privées et autres institutions respectables - mais payantes…

Avec un salaire d’enseignant titulaire en fin de carrière, on peut recruter deux gardiens de prison: opération blanche. L’opinion doit être informée du carnage qui est en marche. Rapidement.


Cordialement

François Regourd, Université Paris Ouest Nanterre."


12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 20:44

In Libération

Décidément le gouvernement ne parvient pas à calmer le jeu avec les universitaires, désormais soutenus par les étudiants et bientôt peut-être par les enseignants du primaire et du secondaire.


Le fossé s’est encore creusé jeudi entre le monde de l’enseignement et le gouvernement. Les présidents d’université ont nettement durci le ton contre les réformes en cours, tandis que chercheurs et syndicats de l’éducation ont chacun de leur côté exprimé leur défiance.

Selon le syndicat, «plus de 55 universités», sur 83 au total, ont «voté la grève côté étudiants». Certains d’entre-eux étaient d’ailleurs dans la rue: des cortèges de plusieurs centaines d’étudiants ont défilé, à Rennes, Nantes et Poitiers. Des assemblées générales ont continué à se tenir, comme à Paris-XII Nanterre, qui a reconduit la grève.

Pas question de reporter la réforme sur la formation des enseignants

Au lendemain du lancement de la médiation sur le statut des universitaires qui aboutira à un «texte nouveau», la Conférence des présidents d’université (CPU) a exprimé «de fortes réserves sur la nature et la durée» de cette médiation, «qui ne répondent pas à l’urgence de la situation».

La concertation ne peut être engagée que si «un climat de confiance» est «restauré», ce qui passe, selon la CPU, par un «rétablissement des postes supprimés» dans le supérieur (900 en 2009) et un report de 2010 à 2011 de la réforme de la formation des enseignants.


«Il n’y a aucune raison aujourd’hui de repousser»
cette réforme, a réagi le ministre de l’Education, Xavier Darcos, tandis que Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, a souligné que ce n’était «pas dans l’intérêt des étudiants». Avec les étudiants, celle-ci a néanmoins tenté de renouer le dialogue, en promettant des annonces sur l’amélioration de la condition étudiante en avril.


Jeudi,
environ 400 chercheurs en grève, réunis en assemblée générale à Paris, ont aussi exigé le maintien du CNRS en tant qu’«opérateur de recherche», s’opposant au projet de le transformer en simple agence de moyens.


Enfin, sept fédérations de l’Education ont appelé les enseignants du primaire et du secondaire à la grève et à manifester le 19 mars, demandant au gouvernement de «répondre positivement» à la mobilisation dans le «supérieur et la recherche».


Les étudiants de l’Unef ont en outre appelé à une journée d’action avec d’éventuels rassemblements le 17 février et à manifester le 19 février, date lancée mercredi soir par la coordination nationale des universités.
12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 20:05



Le Collectif Lyonnais
propose une analyse sur la

FERMETURE PROGRAMMEE DES ECOLES MATERNELLES EN ONZE POINTS


Le démantèlement de l'école maternelle est en marche. Les gouvernements successifs ne l'ont jamais annoncé officiellement, mais ils ont procédé à la mise en oeuvre de multiples actions séparées qui, lorsqu'on les rassemble comme les pièces d'un puzzle, montrent que l'école maternelle est condamnée à court terme :


1- Le ministère modifie sur son site et celui des académies les conditions d'accueil des enfants d'âge maternel :

a)- avant (issu de l'article L.113-1 du code de l'éducation):
"Les classes enfantines ou les écoles maternelles sont ouvertes, en milieu rural comme en milieu urbain, aux enfants qui n'ont pas atteint l'âge de la scolarité obligatoire.
Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande.
L'accueil des enfants de deux ans est étendu en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne".

b)- après :
"L'école maternelle n'est pas obligatoire. Elle est gratuite.
Les enfants français et étrangers peuvent y être accueillis à 3 ans. Ils peuvent également être admis dans la limite des places disponibles s'ils ont atteint l'âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire, à condition qu'ils soient physiquement et psychologiquement prêts à la fréquenter.

Exceptionnellement, les enfants qui atteignent l'âge de deux ans entre la rentrée et la fin de l'année civile peuvent dans les mêmes conditions être admis à l'école maternelle à partir de la date de leur anniversaire".


Toute la différence est entre "doit pouvoir être accueilli" et "peuvent être accueillis".
De même, pour l'accueil des enfants de 2 ans, il n'y a plus de priorité d'accueil aux enfants issus de milieu social défavorisé.

L'accueil des enfants qui auront 2 ans entre la rentrée et la fin de l'année civile devient "exceptionnel", alors qu'auparavant, il était de droit dans la mesure des places disponibles (circulaire n°91-124 du
6 juin 1991 modifiée)


2- Ecoles EPCI :

La loi du
13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a introduit deux articles (86 et 87) permettant la mise en place de regroupement d'écoles (de 20 à 30 classes selon les vœux du ministère) sous la forme d'Etablissement Public de Coopération Intercommunale (L.212-8 et autres du code de l'éducation). Ceux-ci pourront être dirigés par un élu. L'échelon "commune" sera supprimé, alors que les maires sont généralement les meilleurs défendeurs de leur école.


3- Schéma territorial :

Dans le même temps, les inspecteurs d'académie ont reçu l'ordre d'élaborer le schéma territorial des écoles de leur département, déterminant l'implantation des écoles par "bassin de vie". En clair, les inspecteurs pourront bientôt dire aux directeurs d'EPCI ou aux présidents de communauté de communes: "vous avez X élèves sur votre secteur, cela correspond à X postes, les voilà débrouillez-vous". Que se passera-t-il ? Il est évident que les postes (en nombre insuffisant, bien évidemment) iront prioritairement aux écoles primaires, les écoles maternelles seront sacrifiées.


4- L'attaque contre la maternelle n'est que l'aboutissement de nombreux textes :

Le "protocole d'accord" du
20 septembre 1990, texte fondateur du dispositif, la loi du 25 juillet 1994 relative à la famille, la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions permettant aux communes de créer des structures d'accueil des enfants de moins de 6 ans, les "contrats enfance" redéfinis par la CNAF (Caisse nationale d'allocations familiales) en 1997, le décret du 1er août 2000, modifiant le Code de la santé publique pour organiser le développement de " structures d'accueil de la petite enfance de 0 à 6 ans", le décret n°2002-798 du 3 mai 2002 qui met en place une commission départementale pour développer des structures d'accueil de la petite enfance, la modification de l'accueil des enfants d'âge maternel sur le site du ministère et des inspections académiques, etc.


5- "pôles petite enfance", "jardins maternels", "structures multi accueil", "jardins d'enfants éducatifs"

Depuis 2002, des maires, députés et sénateurs, présidents de conseils généraux demandent eux même la fermeture d'écoles maternelle et la mise en place de "pôles petite enfance", "jardins maternels", etc :
Rappel : l'éducation maternelle et le développement des écoles maternelles se sont accélérés et développés vers la fin des années 70, lorsque l'administration a pu récupérer des postes en fermant les petites écoles et en regroupant les enfants.
Ces "pôles petite enfance" ou "jardins maternels" ou "structures multi accueil" sont en fait des crèches garderies municipales. Selon les communes, elles sont dans un premier temps gratuites (leur coût sera payé par les impôts locaux, c'est-à-dire réparti sur toute la population communale), ailleurs elles sont payantes dès le départ. Les Caisses d'Allocation Familiale (qui ont reçu consignes et dotations) ont fait savoir qu'elles aideraient les maires qui s'engageraient dans cette voie. C'est le début de la fin de l'école maternelle.


6- statut des aides maternelles

Depuis le protocole d'accord de 2000, entre le ministre de l'éducation et le ministre de la santé, les aides maternelles ont vu leur statut modifié et des formations ont été mises en place afin de leur enseigner l'art de s'occuper d'enfants jusqu'à 6 ans.


7- Accueil jusqu'à 6 ans dans les "structures multi accueil"
:
Le décret de 2000 prévoyait que les structures d'accueil petite enfance avaient jusqu'au 1er janvier 2005 pour passer à la Prestation de Service Unique (PSU : les parents payent à l'heure avec un contrat défini à l'avance) et se nomment désormais "structures multi accueil".

Les enfants peuvent y être accueillis jusqu'à 6 ans en fonction des places disponibles


8- de nombreux maires envoient des lettres types
à leurs administrés, les incitant à laisser leur enfant à la garderie municipale au-delà de 3 ans, s'ils se heurtent à un refus d'accueil de leur enfant à l'école maternelle, alors que jusqu'à présent leur accueil était obligatoire ("tout enfant doit pouvoir être accueillit à l'âge de trois ans").

9- disparition de l'éducation à l'enseignement maternelle dans les formations dispensées dans les IUFM depuis cette période.

10- fusions des écoles :
les inspecteurs les ont accélérés ces deux dernières années. Le but, outre de récupérer un poste de direction et de faire de l'économie d'échelle est de casser la spécificité de l'école maternelle et de préparer l'arrêt de l'accueil des 2 ans, puis des 3 ans, etc.

11- paiement des instituteurs par les communes (à venir prochainement) :
Monsieur THELOT, président de la commission du débat sur l'école, souhaitait introduire la scolarité obligatoire à partir de 5 ans et que ces enfants soient rattachés au cycle II. Par ailleurs, il a affirmé en février 2004 que, dans un avenir proche, les postes d'enseignant seraient payés par les communautés de communes. Si les communes doivent un jour payer les enseignants, l'école maternelle n'existera plus que dans les communes riches et/ou dans celles qui y croient vraiment.


Conclusions :
l'ensemble de ces faits montre à l'évidence que l'école maternelle n'en n'a plus pour longtemps. Qu'il s'agit d'une réelle volonté politique de niveler par le bas l'éducation maternelle, alors que l'ensemble des pays européens nous l'envie. Ces nouvelles structures étant payantes, les familles les plus défavorisées devront renoncer à y placer leurs enfants, alors que c'est justement pour ce type de famille, que la scolarisation et la socialisation précoces apportent le plus.


Des chiffres
(France métro + DOM) :

1990/91 : 36% d'enfants de 2 ans scolarisés,

1998/99 : 34,9% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2000/01 : 35,3% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2003/04 : 28,8% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2004/05 : 26,1% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2005/06 : 24,5% d'enfants de 2 ans scolarisés.

 
A ce panorama, on peut ajouter la place de la Grande Section, avec la mise en place de la politique des cycles  (à cheval maternelle/primaire) qui n'est certainement pas innocente !

12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:43
Source AFP

La Conférence des présidents d'universités (CPU) a demandé jeudi à Xavier Darcos "de repousser à 2011" la réforme sur la formation des enseignants et a émis de "fortes réserves" sur la médiation proposée par Valérie Pécresse sur le statut des enseignants-chercheurs.

"La confusion croissante engendrée par la précipitation dans laquelle la réforme de la formation des maîtres a été engagée, en compromet gravement la qualité", a estimé, dans un communiqué, le conseil d'administration de cette instance, qui s'est réunie mercredi soir.

La CPU demande "solennellement à Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, de repousser à 2011 la mise en place des nouveaux concours de recrutement". Cette réforme devait entrer en vigueur en 2010.

En outre, si la CPU estime que "remettre sur le chantier le projet de révision du décret de 1984 (sur le statut des enseignants-chercheurs, ndlr) est aujourd'hui indispensable", elle "exprime de fortes réserves sur la nature et la durée de la médiation proposée, qui ne répondent pas à l'urgence de la situation".

La CPU réunit les présidents des 83 universités françaises et ainsi que des directeurs d'autres établissements (Ecoles normales supérieures, grands établissements, grandes écoles...).



In Sauvons l'Université

Le "moi je" de Xavier Darcos met de l’huile sur le feu (12 février 2009)


Il n’y a « aucune raison aujourd’hui objectivement [repousser la réforme de la formation et du recrutement des enseignants à 2011, comme le demande le bureau de la CPU]. D’ailleurs, on me dit "les universités ne voudront pas préparer les étudiants à cela"  ; vous savez, moi je recrute 14 000 personnes ; on va les trouver les gens pour passer nos concours. Et aujourd’hui, un professeur sur deux qui est recruté par moi, n’est déjà pas passé par des systèmes de formation des maîtres. Il a tout simplement une licence ou une maîtrise, et il se présente à nos concours et il les a. Donc moi je n’ai pas absolument besoin d’entrer dans des discussions sibyllines avec les préparateurs à mes concours. Je suis recruteur. Je définis les concours dont j’ai besoin. Je garantie la formation professionnelle des personnels que je recruterais. Après, chacun nous suit, ou pas. »


dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/92/89/89/Darcosrecrute.mp3&


Qui dit cela ? Xavier Darcos sur RMC le 12 février 2009. Irresponsable ?

12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:12



Lycée Saint Exupéry - LYON 69004 - pétition

   
 
Date de création : 04-02-2009
Date de clôture : 28-02-2009
Signataires : 47

Auteur

MOTION(Soutenue par la FCPE, la PEEP, le SNES, FO, le SGEN- CFDT)


Destinataire

Proviseur - Rectorat - Inspecteur d'Académie


Description

PETITION
Rappel des faits :
Mercredi 28 janvier 2009: Trois lycéens de Saint-Exupéry, ont été arrêtés à 7h30 rue Hénon par six policiers alors qu'ils transportaient des barrières. Ils ont été placés en garde à vue et interrogés. Un quatrième élève a été interpellé lors de la charge brutale des CRS devant l’entrée du lycée, puis menotté et fouillé avant d’être transféré au commissariat du 1er.
Un certain nombre de lycéens, réunis en AG, avaient en effet voté un blocus du lycée. Ce blocus, contrairement à ceux organisés avant les vacances de Noël, a pris la forme d’un barrage « filtrant » : un effet de la discussion qui avait eu lieu la veille au soir entre des parents d’élèves, des lycéens et des professeurs ? Ce qui prouverait dans ce cas, que le débat et l’argumentation, sont bien plus efficaces que la violence répressive.

Les 3 élèves arrêtés et placés en garde à vue ont été informés par les policiers que, s'ils commettaient une autre infraction dans les 3 ans à venir, ils seraient traduits en justice. On leur reproche un "vol de barrières".
Pour le quatrième, le procureur n’a pas donné suite à l'accusation selon laquelle il aurait "foncé sur les policiers".

Leurs parents, qui n'ont été avertis qu'en fin de matinée (leurs enfants sont pourtant mineurs), ont été convoqués au commissariat. Les policiers les ont interrogés sur les activités de leurs enfants et ont parlé des risques encourus par trois d'entre eux dans les 3 ans à venir, en cas de nouveau délit.

(reconstitués sur la base de témoignages de parents, d'élèves et de professeurs et de documents numériques)

PETITION
Nous soussignés, parents d’élèves et personnels enseignants et d’éducation de la Cité Scolaire Saint-Exupéry, sommes indignés et condamnons formellement les procédés de criminalisation et de répression dont ont fait l'objet 4 lycéens de l’établissement mercredi 28 janvier 2009, alors qu’ils ne sont ni des voleurs, ni des casseurs, ni des terroristes, mais des jeunes en lutte qui ont des convictions et ont le courage de les mettre en pratique.
Même si parfois nous jugeons discutables certains modes d'action qu'ils revendiquent, nous exigeons que cessent ces mesures d'intimidation indignes d'une démocratie et que soient suspendues sans délai toutes les procédures judiciaires qui seraient en cours contre eux.
Pétition à l’initiative de la FCPE, de la PEEP, du SNES, de FO et du SGEN-CFDT

Signer la pétition

12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 12:56

Source AFP

Sept fédérations de l'Education (Faen, Ferc-CGT, FO, FSU, Sgen-CFDT, Sud-Education et Unsa Education) appellent à la grève et à manifester le jeudi 19 mars, à l'occasion de la prochaine journée d'actions interprofessionnelle, ont-elles annoncé jeudi dans un communiqué.

Les confédérations syndicales avaient arrêté lundi le principe de cette deuxième journée interprofessionnelle le 19 mars, après celle du 29 janvier, afin de peser sur le "sommet social" à l'Elysée, le 18 février, et infléchir la politique gouvernementale sur le pouvoir d'achat et le chômage.


Les sept fédérations de l'Education veulent participer à cette journée car "elles considèrent que les réponses apportées lors de l'intervention du président de la République restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier".


"Dans le domaine de l'éducation, malgré la puissance de la grève, aucune réponse nouvelle n'a été apportée aux revendications", ajoutent-elles: le président "a au contraire maintenu intégralement les suppressions de postes et les orientations contestées de sa politique et a caricaturé à la fois les revendications et la réalité, qu'il s'agisse de l'Université et de la Recherche ou des moyens consacrés à l'éducation".

"Dans le même temps les pressions sur les personnels et les tentatives de remise en cause du droit syndical se poursuivent", estiment-elles.


Elles demandent donc "solennellement" au gouvernement de "renoncer enfin à la totalité des suppressions de postes dans les enseignements scolaires et supérieur (...)" et de "répondre positivement et sans attendre à la mobilisation

12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 12:45

Nombreux étaient présents parents et  enseignants du premier er second degré (tous syndicats confondus) devant l'Inspection Académique des Yvelines ce mercredi après-midi.



Des délégations représentant le premier degré, les Rased, les collèges et lycées étaient reçues par l'IA jusqu'à 20h30.












A l'appel du Snes-FSU un cortège s'ébranle en direction du bureau de police pour déposer une  plainte symbolique signalant la "disparition" de 1 681 élèves et 357 postes d'enseignant.






















Le Procès verbal






Devant le bureau de police







Dans le Parisien du 12/02

 

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
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Un enseignant du second degré
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