In Le Parisien
Argenteuil : des parents bloquent l'accès d'une école
Il réclament la réouverture d'une huitième classe de maternelle. Une trentaine de parents d'élèves ont bloqué l'accès d'un groupe scolaire d'Argenteuil (Val-d'Oise) jeudi.
«Nous avons fermé l'accès en laissant entrer les enseignants. Les parents étaient au courant de notre initiative depuis lundi», a expliqué Francis Gabouleaud, président de la coordination FCPE d'Argenteuil.
Depuis la rentrée, des parents d'élèves de l'école maternelle Jules-Ferry, qui accueille 204 enfants, multiplient les actions - manifestations, occupations de classe et blocage - pour qu'un enseignant supplémentaire soit nommé. Plusieurs enseignants avaient fait grève le 8 octobre pour la même raison.
«Nous avions obtenu l'ouverture d'une nouvelle classe il y a deux ans. L'inspection académique nous l'a supprimée cette année prétextant qu'il n'y a pas assez d'enfants. Du coup, on se retrouve avec des classes de 29 à 31 élèves», affirme Francis Gabouleaud.
«Petit papa Chatel....»
Jeudi matin, les parents d'élèves accompagnés de leurs enfants avaient préparé des lettres, destinées au ministre de l'Education nationale Luc Chatel, qu'ils ont postées dans une fausse boîte aux lettres en carton décorée d'étoiles de Noël. Puis ils ont demandé en chantant au «Petit Papa Chatel» de leur offrir «dès à présent un petit poste d'enseignant».
Selon Katia Redier, 36 ans et mère d'une élève âgée de trois ans et demi, «les classes de l'école sont très rapidement saturées de bruit en raison du sureffectif». «Cela engendre des problèmes d'attention chez les enfants et de la nervosité lorsqu'ils rentrent à la maison le soir», souligne-t-elle.
L'inspection académique porte plainte
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In L'Humanité
Les petites classes de Jules Ferry débordent
A Argenteuil, les parents d’élèves de l’école maternelle Jules Ferry se battent depuis six semaines pour obtenir la réouverture d’une classe fermée en septembre contre toute logique.
Rien ne bouge, ce jeudi matin, devant le groupe scolaire Jules Ferry à Argenteuil (Val d’Oise) recouvert d’affiches et de banderoles. Les écoles, maternelle et primaire, sont bloquées par les parents d’élèves (FCPE) qui, depuis six semaines, se battent comme de beaux diables pour la réouverture d’une huitième classe, fermée cette année par l’inspection académique contre toute logique. Pas de cantine, pas d’accueil matinal, prévient un message de la mairie. Un calme trompeur règne dans la cour. Dans la salle semi-circulaire de l’école maternelle, une petite centaine de personnes enfants et adultes mêlés mettent la dernière main aux messages, plutôt colorés, qu’ils vont adresser au « Petit Papa Chatel ».
Unique cadeau envié et réclamé : une maîtresse supplémentaire pour cette école maternelle qui compte 205 élèves et ne peut accueillir les 5 enfants de moins de trois ans qui sont « en attente » . Les deux classes de petite section étouffent avec 30 et 31 élèves. Parmi les lettres adressées au Petit Papa Chatel dont l’adresse ressemble étrangement à celle du ministre de l’Education nationale Sonia, bouclettes brunes, lui annonce que, depuis la rentrée, dans sa classe, « on joue aux sardines » mais que le jeu a suffisamment duré. Julien, père d’élève, confirme : « dans la classe, il y a trois bancs et pas de place pour un quatrième. Pour chaque activité commune, quelques gamins doivent s’asseoir par terre. Même la superficie de la classe n’est pas prévue pour accueillir autant d’enfants ».
« Donne moi un maîtresse »
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In JT M6 12-10-2009