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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 20:39
20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 12:55

In Fabula.org


Communiqué de presse de la StuRa et de l'UNES du 17/11/09
Non à l'augmentation des taxes d'études - La formation est un bien public!
http://www.vss-unes.ch/typo3/fileadmin/vss_dateien/Dokumentation/Medien/2009-11-17-d-f-PC-ZH-taxes.pdf


Hier, des motions proposant de réduire de 22 millions de francs le budget des hautes écoles du canton de Zürich obt été discutées au Grand Conseil Zürichois. Si ces demandes devaient aboutir, les Hautes Ecoles seraient forcées soit de réduire massivement leur offre, soit de doubler les taxes d'études. L'Union des étudiant-e-s de Suisses (UNES) et l'Association des étudiant-e-s zürichois-e-s (StuRa) condamnent fermement cette tentative.

L'UDC, avec le soutien du PDC et du PLR, visent avec leur motion à effectuer une coupe drastique dans la formation supérieure, ce qui provoquerait implicitement une augmentation des taxes d'études. «Ces coupes sont inacceptables!» déclare Sylvie Fee Michel, présidente de l'Association des étudiant-e-s de l'université de Zürich (StuRa).
Les taxes d'études représentent un obstacle financier excessif pour beaucoup d'étudiant-e-s. On continue d'augmenter la participation financière de personnes pour qui l'accès à la formation supérieure est déjà restreint, à cause des taxes d'études et d'un système de bourses insuffisant. En outre, il est démontré que l'éducation ne génère pas de rendements privés, et doit par conséquent être considérée comme un bien public. Or la formation supérieure doit elle aussi rester ouverte à tou-te-s celles et ceux qui le souhaitent et en ont les capacités.
Les taxes d'études s'élèvent déjà en Suisse à environ 1200 CHF par année, et constituent une lourde charge pour les étudiant-e-s. Là-dessus s'ajoutent encore les coûts de la vie, de sorte que déjà actuellement plus de 70% des étudiant-e-s doivent travailler régulièrement en dehors de leurs études pour les financer. Avec le resserrement des programmes de formation dus à Bologne, la réussite des études sera de plus en plus menacée.
En Suisse, où la formation est généralement considérée seule ressource, l'augmentation des taxes d'études n'est pas seulement une atteinte à l'égalité des chances - et donc une attaque contre les droits fondamentaux de chacun-e - mais c'est aussi une mesure dévastatrice en ces temps de crise, durant lesquels la Suisse ferait mieux d'investir dans son futur: la formation!
Les exigences actuelles démontrent une vue à court terme, et sont tout simplement scandaleuses. La réalité des étudiant-e-s n'est pas prise en compte et ces coupes vont provoquer des répercussions négatives sur toute la société. La collectivité n'a pas à payer les erreurs des responsables de la crise!

L'UNES et la StuRa s'opposent avec force aux coupes prévues et aux augmentations des taxes d'études - et exigent des responsables qu'ils/elles retirent leurs plans de coupes budgétaires. La formation est un bien public ! Non aux augmentations des taxes d'études!

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Carte des Universités occupées en Europe

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 21:18
In Le Monde 19-11-2009



19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 20:40

In L'Humanité



Mineurs placés en rétention, privés du droit à la scolarité, à la santé, aux vacances, répression aveugle contre les jeunes délinquants… Vingt ans après son adoption, la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) est de plus en plus malmenée dans notre pays.

Le novembre 1989 était adoptée par l’ONU la Convention internationale des droits de l’enfant. Ratifiée par 192 pays, mais pas par les USA. Aujourd’hui, la loi française devrait faire disparaître la défenseure des enfants, « le gardien de l’application de la Convention internationale » selon les termes du président de l’Unicef France, Jacques Hintzy. Une curieuse façon de répondre au Comité des droits de l’enfant des Nations unies qui vient de demander à la France de « renforcer le rôle du défenseur des enfants et de lui allouer les ressources financières et humaines suffisantes ».


Comme chaque année, la défenseure remet d’ailleurs aujourd’hui au président de la République son rapport annuel ou elle vilipende la politique gouvernementale jugée contraire à l’intérêt de l’enfant. Et, si des milliers de rencontres et d’expositions ont lieu à travers le pays pour marquer cet anniversaire, les initiatives gouvernementales, elles, brillent par leur discrétion. Á moins que l’on accorde au ministre de l’Immigration le souci du bien-être des enfants quand il annonce la création d’un secteur pour mineurs dans la zone d’attente de Roissy ou quand il valide au Journal officiel les douze centres de rétention habilités à recevoir les familles, au mépris des textes qui interdisent la rétention des mineurs.


Ce sont, en effet, les enfants étrangers qui paient le plus lourd tribut au manque de respect de la Convention par les autorités françaises, en rétention parfois seulement âgés de quelques mois, expulsés avec leurs parents alors que scolarisés, obligés de voir disparaître leur père comme Gayané, qui va fêter ses deux ans à la fin du mois et dont le père vient d’être expulsé en Arménie ou sa vie est menacée… (…)


La suite dand l’Humanité de vendredi

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 17:56



In L'Humanité


Présentée vendredi dernier aux syndicats enseignants, la dernière mouture de la « mastérisation » a provoqué un véritable tollé. Une grève est déjà prévue mardi.


La relative accalmie sur le front de l’éducation nationale est bel et bien finie. Depuis deux jours, les syndicats enseignants sont ressortis du bois, furieux, pour dénoncer, les uns après les autres, le dernier projet de réforme de la formation des maîtres. Cette « mastérisation » (le recrutement des futurs enseignants se fera désormais au niveau master 2, soit bac+5) était au cœur de la contestation universitaire du printemps. Contestation qui obligea finalement le gouvernement à promettre une remise à plat et un report d’un an (à la rentrée 2010) de toute application. Seulement voilà  : cette nouvelle mouture, présentée vendredi dernier aux syndicats, a provoqué un véritable tollé. Du Snes-FSU au SE-Unsa, en passant par le Sgen-CFDT et le Snalc-Csen (classé plutôt à droite), pas une organisation n’est satisfaite des arbitrages rendus par Valérie Pécresse et Luc Chatel. Tout fâche. À commencer par le calendrier. Le gouvernement a souhaité, en effet, que tous les concours aient lieu durant l’année de master 2. Les épreuves « d’admissibilité », notamment, se feront en septembre pour les futurs professeurs des écoles et en décembre pour ceux des collèges et des lycées, soit six mois tout juste avant l’admission définitive.


« Une situation explosive dans les universités »

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 17:51
In C'est Classe !

Finalement le lycée sera un peu réformé. Nicolas Sarkozy avait promis une grande rénovation. Comparé aux ambitions, les mesures annoncées ce matin par Luc Chatel sont assez limitées, loin de la révolution prônée par Xavier Darcos qui avait mis les lycéens dans la rue. En fait elles se veulent surtout consensuelles afin d'éviter une nouvelle mobilisation, ce qu'il faudra voir dans les prochains jours. 


Au lycée champlain chennevieres sur marne le 13 oct 09 La réforme, dont les détails ont donc été annoncés par le ministre au Salon de l'Education, reprend de nombreuses préconisations du rapport de Richard Descoings, le directeur de Sciences Po qui avait mené une vaste consultation sur le terrain. Elle poursuit essentiellement quatre objectifs:

- permettre une meilleure orientation des élèves qui peuvent désormais se tromper et se réorienter en première, ceci devant aussi limiter les redoublements qui coûtent cher et sont jugés souvent inefficaces,

- rééquilibrer les filières, et notamment revaloriser la littéraire (L) en plein déclin ainsi que la technologique (mais pour cette dernière, l'annonce des mesures est remise à la rentrée 2011),

- introduire davantage de soutien individualisé que les lycéens réclament, au delà du face à face profs-élèves

- enfin mieux préparer les lycéens à l'enseignement supérieur et à l'autonomie - beaucoup se perdent et abandonnent ensuite à l'université .

 

 

La classe de  seconde va changer dès septembre 2010. Elle se veut moins spécialisée et plus "exploratoire" afin que le lycéen puisse davantage choisir en connaissance de cause sa série en première. Du coup, les enseignements de détermination - comme  les SES (Sciences économiques et sociales) - deviennent des enseignements "d'exploration". Ils passent à une heure et demie par semaine au lieu de trois, et le lycéen devra en prendre deux. Pour le premier, il aura le choix entre les SES et l'économie appliquée et gestion. Pour le second, l'éventail est plus large: sciences de l'ingénieur, biotechnologie, méthodes et pratique scientifiques, littérature et monde contemporain, arts, etc.


Pour les lycéens désirant changer de filière, après avis du conseil de classe, des "stages passerelles" seront proposés pendant les vacances scolaires. Mais plusieurs syndicats ont déjà jugé cela un peu court pour rattraper lles matières de spécialisation que l'élève n'aura pas suivies.


Autre nouveauté, l'introduction de deux heures obligatoires d'accompagnement personnalisé par semaine - on les retrouve aussi en première et en terminale. C'était une demande de nombreuses organisations et de syndicats de lycéens, de parents d'élèves et d'enseignants. Mais comme l'horaire des élèves reste le même (28 heures 30 par semaine d'enseignement obligatoire), tout comme celui des enseignants, cela signifie que l'on va grappiller sur les heures des disciplines. Ce qui ne fait jamais plaisir aux enseignants concernés... Les heures de dédoublement sont aussi remises au pot commun.


Ultime novation: la deuxième langue vivante 2 (LV2) entre dans le tronc commun qui comporte désormais: 4 heures de français, 4 heures de maths, 3 heures d'histoire-géo, 5 heures 30 au total de LV1 et de LV2 - chaque établissement décidera de la répartition -, 3 heures de physique-chimie, 1 heure 30 de SVT (Science et Vie de la Terre), enfin une demie heure d'ECJS (Education Civique, Juridique et Sociale).


La classe de première
, qui sera mise en place en septembre 2011, sera en fait davantage modifiée. L'élève commence seulement à se spécialiser. Et il a désormais doit à l'erreur. Afin de lui permettre de changer de série en cours d'année, les trois filières S, ES et L auront désormais un tronc commun de 15 heures, ce qui représente environ 60% de l'emploi du temps des élèves: soit 4 heures 30 de langues, 4 heures de français, 4 heures d'histoire-géo, 2 heures d'EPS et toujours une demie heure d'ECJS. Les enseignements de spécialité seront par ailleurs de 10 heures en S, 9 heures 30 en ES et 8 heures 30 en L.


Pour revaloriser la série littéraire de plus en plus désertée, le dispositif parait un peu court. Un nouvel enseignement de spécialité, "Droit et grands enjeux du monde contemporain", est introduit en terminale. Comme l'avait annoncé Nicolas Sarkozy le 13 octobre, l'enseignement  des langues est par ailleurs renforcé, avec des cours de littérature étrangère dans la langue.


Dans la logique de progressivité de la réforme, la terminale, qui sera mise en oeuvre en septembre 2012, devient vraiment la classe de spécialisation. En plus des trois actuels, la série S hérite d'un nouvel enseignement de spécialité: informatique et société du numérique. La série ES se la voit proposée aussi. En plus des maths comme aujourd'hui, les élèves en ES pourront aussi désormais prendre Sciences sociales ou Economie approfondie.


Enfin le bac, sujet hautement sensible, est préservé. A une exception prés toutefois: il y aura désormais une épeuve anticipée d'histoire-géo en première. Les épreuves orales de langues vivantes au bac, souhaitées par Richard Descoings, sont elles remises aux calendes grecques...


Parmi les autres nouveautés, le ministère annonce aussi du tutorat pour les élèves qui le demandent. Il laisse aussi beaucoup plus d'autonomie aux établissements, notamment pour décider du contenu du  nouvel accompagnement  individualisé qui reste assez flou.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 17:38

In Le Point

La réforme de la formation des enseignants, un des motifs centraux de la contestation universitaire du printemps, continue de susciter l'ire des syndicats. Présenté aux organisations syndicales le 13 novembre par la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse et le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel, le projet "définitif" prévoit que la formation des enseignants incombe désormais aux universités par l'intermédiaire des masters, et non plus aux instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Gilles Baillat, président de la conférence des directeurs d'IUFM, répond aux questions du point.fr.

lepoint.fr : Que vous inspire le dernier projet de réforme de la formation des enseignants ?
Gilles Baillat : Je suis consterné par ces annonces. La réforme, telle qu'elle nous a été présentée l'an passé, avait suscité beaucoup de méconprésident de la CDIUFMtentement, c'est pourquoi des groupes techniques de propositions avaient été mis en place au début du mois de septembre. Un travail important a été fait et beaucoup de propositions ont été avancées au terme de ces rencontres, comme la professionnalisation des masters ou des masters à spectre plus large qui pourraient offrir une formation à d'autres activités professionnelles, en ressources humaines en entreprise par exemple. En réalité, ce fut une concertation pour rien, puisque les décisions du gouvernement étaient prises d'avance.

Que reprochez-vous à ce projet ?
Le gouvernement souhaite des masters généralistes en privilégiant la dimension disciplinaire à la pédagogie proprement dite. Cela permettrait officiellement à ceux qui échouent aux concours de se réorienter vers un autre métier. Or, nous ne voyons pas en quoi un étudiant en grec ancien ou en lettres modernes n'ayant pas été reçu au concours pourra plus facilement s'insérer dans le marché du travail. Les ministres font aussi comme si les étudiants qui s'inscrivent dans un master et préparent un concours vont abandonner s'ils ne sont pas admissibles alors que la plupart des étudiants le repassent deux, voire trois fois. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils veulent devenir enseignants.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 07:50
In FCPE Montigny

Le Comité départemental d’action laïque du Val d'Oise (CDAL 95*) organise un colloque à ne pas manquer sur la laïcité et l'école, à l'Université de Cergy le 21 novembre 2009 à 14h, en collaboration avec l'UNEF-CERGY, le Conseil général du Val d'Oise et le Comité national d'action laïque (CNAL). Ce colloque intitulé "ÉCOLE & LAÏCITÉ : la liberté de conscience en milieu scolaire" est
ouvert à toutes les organisations, tous les citoyens et militants laïques. Avec la participation d'Eddy Khaldi

 

Samedi 21 novembre 2009 de 14 h à 18 h à l'université de CERGY
Amphi Cournot 33, Boulevard du Port - 95000 CERGY  (RER : Cergy-Préfecture à 5 mn à pied)

avec la participation de :

M. Jean-Paul SCOT (1) : La laïcité, un principe pour le XXIème siècle ; actualité de la loi de 1905

M. Eddy KHALDI (2) : École publique, école privée, égalité de traitement ?


Voici 50 ans, le 31 décembre 1959, en pleine guerre d'Algérie, était votée la loi Debré qui organisait un système privé confessionnel d'éducation financé par l'État et concurrent du service public. Ainsi 15 ans après Vichy étaient balayés les principes fondamentaux mis en vigueur par les lois laïques de la Troisième République promulguées entre 1879 et 1904 -principes déjà énoncés dès la Révolution dans la Constitution de 1791.

v  Rappeler le sens des luttes des deux derniers siècles pour la défense de la liberté de pensée et de conscience

v  Comprendre ce qui s'est passé en 1959 ; en mesurer les conséquences et les évolutions à la lumière de la situation d'aujourd'hui et des attaques répétées contre le service public d'éducation

v  Découvrir l'actualité de la loi de séparation des églises et de l'État de 1905

v  Réaffirmer la validité du principe de laïcité pour le XXIème siècle : la laïcité, enjeu républicain et valeur d'avenir pour mieux vivre ensemble !

v  Tracer les perspectives de l'action pour demain, car rien ne serait pire que de renoncer à défendre et restaurer les principes qui sont les fondements mêmes de la République

Pour le CDAL-95

Claude LOUP, Vice-président FCPE-95 pour la laïcité

 (1)    Jean-Paul SCOT a enseigné l'histoire à l'université d'Amiens, puis en khâgne moderne au lycée Claude-Monet de Paris et au lycée Lakanal de Sceaux ; il a été membre du jury du C.A.P.E.S. d'histoire-géographie puis du jury de l'agrégation d'histoire.

(2)    Eddy KHALDI, enseignant, a publié en 2008 un livre étayé et remarqué "Main basse sur l'école publique" (en  collaboration avec la journaliste Muriel FITOUSSI édition Démopolis)

 * CDAL 95 : Fédération des Conseils de Parents d'élèves (FCPE-95), Fédération départementale des Délégués Départementaux de l'Éducation nationale (DDEN-95), Syndicat des Enseignants (SE-UNSA 95) et Fédération UNSA-Éducation 95.

FCPE 95 - CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉCOLES PUBLIQUES ET LAÏQUES DU VAL D'OISE

101 rue du Brûloir 95000 CERGY
Tel : 01 30 32 67 67
Télécopie 01.30.32.78.77
Courriel : fcpe95.cdpe95@wanadoo.fr Site :
http://www.fcpe95.com

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 07:42

In Snuipp93

Voeu « Base-élèves » adopté à l’unanimité moins une abstention lors du CDEN du mardi 17 novembre 2009 en Seine Saint Denis


Le conseil départemental de l’Education nationale de Seine Saint-Denis, réuni le mardi 17 novembre 2009, a pris connaissance de l’appréciation du Comité des droits de l’enfant de l’ONU du 12 juin 2009, relative à Base-élèves :

« Les objectifs de cette base de données et son utilité pour le système éducatif n’étant pas clairement définis, le Comité est préoccupé par l’utilisation de cette base de données à d’autres fins telles que la détection de la délinquance et des enfants migrants en situation irrégulière et par l’insuffisance de dispositions légales propres à prévenir son interconnexion avec les bases de données d’autres administrations. Enfin, le Comité est préoccupé de ce que les parents ne peuvent pas s’opposer et ne sont souvent pas informés de l’enregistrement de leurs enfants et pourraient en conséquence être réticents à inscrire leurs enfants à l’école. Rappelant la recommandation faite par le Comité des Droits de l’Homme, le Comité demande à l’Etat de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles sensibles soient compatibles avec les obligations qui lui incombent en vertu de l’article 16 de la Convention des droits de l’homme ».


Compte tenu du fait que 50% des élèves du département sont enregistrés dans « Base-élèves » à ce jour, le CDEN demande que la mise en œuvre et l’utilisation de « Base-élèves » soit arrêtées en Seine Saint-Denis tant que :

• le Conseil d’Etat n’a pas rendu son avis sur le recours déposé par deux enseignants et un parent d’élève de l’Isère, • la France n’a pas répondu au comité des droits de l’enfant de l’ONU qui s’inquiète des risques de croisement de fichiers.


Résultat du vote :

Unanimité moins 1 abstention. (Ont voté pour : les représentants de la FSU dont le SNUipp, FO, la FCPE, les représentants des collectivités territoriales ; les DDEN ont tenu à rappeler qu’ils n’avaient pas le droit de vote), l’UNSA s’est abstenue).

18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 17:54

In Nord Eclair

La réforme de la formation des enseignants, qui est dans sa dernière ligne droite, va-t-elle mettre le feu aux poudres dans les universités ? Oui si l'on en croit l'assemblée générale qui s'est déroulée ce midi à l'université de Lille 3, et qui a réuni entre "300 à 400 personnes" (étudiants, enseignants-chercheurs et autres personnels) a indiqué le représentant de l'UNEF.


Si d'autres sujets étaient à l'ordre du jour, comme l'application des autres réformes ou la précarité des étudiants, c'est bien la nouvelle formation des enseignants qui a focalisé les débats, une motion étant votée pour réclamer le retrait du texte gouvernemental.


En résumé, le projet de réforme, dit masterisation, prévoit que les futurs enseignants soient recrutés au niveau master 2 (Bac + 5), et que la formation des futurs enseignants incombe désormais aux universités, et plus aux instituts de formation des maîtres (IUFM). Les syndicats, qui viennent de découvrir les modalités de concours, ont déjà dit au niveau national, leur hostilité à ce dernier arbitrage des ministres de l'Education nationale (Luc Chatel) et de l'Enseignement supérieur et de la recherche (Valérie Pécresse), ministres qui espèrent pourtant boucler leur projet "d'ici une quinzaine de jours" en finalisant les maquettes des masters.


A Lille 3, l'assemblée générale a dans tous les cas décidé de se rallier au mouvement de grève national prévu dans l'enseignement mardi prochain, 24 novembre.

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