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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:55

In Marianne2

Grâce à dix jours de lobbying intense, dévoilé par le site Médiapart, le leader hexagonal du soutien scolaire, Acadomia, a sauvé sa peau, obtenant l'abandon d'un amendement déposé par un député UMP qui visait à supprimer la déduction fiscale des dépenses parascolaires. Depuis, le patron d'Acadomia s'est également fait élire à la tête de la Fédération du Service aux Particuliers. Un poste stratégique pour continuer son combat.


Lobbying: comment Acadomia a sauvé sa peau


L’initiative émanait d’un député UMP : Lionel Tardy. Son objectif : supprimer le crédit d'impôt offert aux familles consommatrices de cours privés à domicile, autorisées jusqu'ici à déduire de leur déclaration d'impôts 50% de leurs dépenses parascolaires. Une niche fiscale évaluée à 300 millions d’euros par le député de Haute-Savoie. Voté à l’Assemblée avec le soutien des socialistes, l’amendement aurait dû passer sans encombres l’étape du Sénat. Première visée, la firme Acadomia pour laquelle l’amendement relevait de l’attaque frontale, tant il est vrai que la viabilité de son modèle économique repose largement sur cette déduction fiscale.

C’était sans compter le lobbying forcené engagé par la firme spécialisée Lysios, mandatée par Acadomia. C’est le site Médiapart qui raconte ce qu’il qualifie de véritable « blitzkrieg » politique menée sur 10 jours.

 « Au lendemain de son adoption, Acadomia a sonné le branle-bas de combat et missionné un cabinet de lobbying pour rattraper le coup au Sénat. Son nom : Lysios »
écrit Médiapart, «  Trois salariés ont été illico mobilisés. Le coût de leurs services ? Secret. Ni Lysios, ni Acadomia, sollicités, ne veulent le dévoiler. Les lobbyistes ne livrent d’ailleurs guère de détails : « Travailler en dix jours, c’est pas notre habitude », se contente-t-on de glisser. Compte tenu des délais, ultra-serrés, Lysios s’est concentré sur un tout petit nombre de sénateurs, pour des frappes chirurgicales ciblées ». Et efficaces apparemment.

Vice-présidente UMP de la commission des affaires sociales, Catherine Procaccia dépose un amendement d’éradication de la réforme Tardy, invoquant son cas personnel et les cours reçus par ses propres enfants. Désarmant, en effet. Dans les couloirs, mais aussi à Bercy,
le cabinet Lysios poursuit son travail de sape.

La suite...

16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 13:22
In Marianne2
Eric Godelier faisait partie d'un groupe d'experts chargés de faire des propositions de réforme pour les enseignements d'économie et de gestion auprès du ministère de l'Education nationale. Jusqu'à ce qu'il signe la pétition contre la suppression des cours d'histoire-géo en terminale S. Son nom a été rayé de la liste sur ordre du ministère! Nous publions la lettre d'Eric Goelier qui raconte sa mésaventure. En attendant les explications du cabinet du Ministre.


Attention à ce que vous dites et à ce que vous signez: vous êtes filmés?

"Quoi de plus normal a priori pour un chercheur et un universitaire que de contribuer au débat pédagogique et démocratique dès lors que celui-ci relève de sa discipline. Il faut croire qu’une nouvelle conception de la liberté d’expression commence à s’instituer dans la France d’aujourd’hui. Elle ne concerne plus seulement les écrivains « noirs » rappelés à leur devoir de réserve, les préfets mutés pour ne pas avoir su préserver la quiétude des visites officielles victimes de l’expression de revendications syndicales. Voici une histoire qui pourrait rester amusante si elle ne s’inscrivait sur une liste assez significative pour en devenir préoccupante.

Un professeur agrégé des universités, votre serviteur, intervient depuis plusieurs années au sein de groupes d’experts pour réformer l’enseignement d’économie et de gestion dans le cycle de l’enseignement secondaire. L’organisation et le pilotage de cette démarche sont en général confiés à l’inspection générale d’économie et gestion. Par le passé, elle a abouti à la réforme du baccalauréat de sciences et technologies de gestion et à la mise en place d’un programme de management des organisations dans lequel les élèves apprennent que l’économie n’est pas seulement constituée de marché, de prix et de concurrence pure et parfaite mais aussi d’entreprises publiques et privées, d’États ou d’association qui régulent les échanges. Cette réforme a été saluée par les enseignants et les élèves, notamment pour son ouverture intellectuelle et pédagogique à d’autres doctrines que le libéralisme pur et dur. Logiquement, la démarche de réforme qui vient d’être relancée par M. Luc Chatel, Ministre de l’éducation nationale, concernant les enseignements d’économies et de gestion reprend la même procédure. Je suis donc sollicité au début du mois de décembre par l’inspection générale, qui me propose de participer à un groupe de 4 experts chargés de faire des propositions de réforme pour le mois de janvier. J’accepte de contribuer à l’évolution de la formation des lycéens conformément à ce que je considère comme une des missions des universitaires. La première réunion est fixée au lundi 14 décembre, le reste du travail devant se faire par Internet. Fin du premier acte.

En parallèle, la réforme des enseignements d’Histoire et de Géographie en Terminale S est annoncée. Elle prévoît une réduction du volume horaire à 2 heures et la possibilité pour les élèves d’un choix optionnel. Étant moi-même historien de formation et participant activement à des associations académiques d’historiens économistes ou d’entreprise, soutenant par ailleurs l’idée que l’histoire est un outil indispensable de compréhension, de décentrement et de prise de distance vis-à-vis de l’actualité et des questions de société, je signe la semaine dernière l’appel de l’association des professeurs d’Histoire et de Géographie pour refuser cette proposition du Ministère de l’éducation nationale. Le texte est publié par Marianne. Fin du deuxième acte.

Surprise. Vendredi matin 11 décembre, je reçois un coup de fil de l’inspection générale m’informant que le cabinet de Monsieur le Ministre Luc Chatel, ayant vu mon nom sur la liste des signataires, demande que je sois exclu du groupe d’experts. L’inspection générale me téléphone alors avec une gêne visible, et m’explique que le cabinet reprend en main le pilotage du groupe d’experts et a décidé de nommer directement un de mes collègues pour me remplacer. Fin du « dernier » acte...

Quelle conclusion tirer de cette décision qui apparaît visiblement comme une censure intellectuelle et politique ? La bourde d’un membre du cabinet du Ministre face au contexte délicat du débat sur la réforme de d’Histoire et de Géographie? Pourquoi pas ? Mais on peut également y voir une forme d’autoritarisme se substituer à la démocratie universitaire et à la liberté intellectuelle qui traditionnellement y prévaut. À quand les signatures anonymes... ?

Eric Godelier
Président du département des Humanités et Sciences sociales de l’École Polytechnique
Titulaire du poste « Entreprises et sciences sociales »
Ancien élève de l’ENS Cachan
Agrégé d’économie
Docteur en Histoire de l’EHESS
Professeur agrégé de Sciences de Gestion
15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 20:45

BastienBaillonne.jpg

 

Après l'acharnement* dont il a été systématiquement victime depuis qu'il a commis ce qui semble être un crime de "lèse-président", Bastien Cazals ne s'étonne plus du sort que lui réserve sa hiérarchie.

Le dernier épisode a démarré lors de la Commission Administrative Paritaire Départementale (CAPD) qui s'est réunie ce jeudi 10 décembre : l'Inspecteur d'Académie de l'Hérault y a fait savoir qu'il suspendait la promotion de 6 enseignants du primaire (et donc leur évolution de carrière) « en attente de procédure règlementaire ». Parmi ces 6 enseignants, figurent 3 "désobéisseurs" et parmi eux, Bastien Cazals.

A l'annonce de cette décision, les représentants du personnel ont déclaré, dans un communiqué commun, "qu'il s'agissait là d'une mesure disciplinaire arbitraire et que la CAPD du jour ne pouvait donner lieu à de telles décisions. Pénaliser des collègues dans le déroulement normal de leur carrière s'apparente [pour le
SNUipp, le SE-UNSA et Sud-Education] à un abus". Ils ont également affirmé refuser "cette nouvelle démonstration d'autoritarisme, s'assimilant à une double peine" et demandé "fermement le retour à des pratiques paritaires règlementaires."
A la suite de
cette déclaration intersyndicale, tous les représentants du personnel ont décidé de ne plus siéger et de quitter la salle.

Comment ce responsable hiérarchique peut-il se moquer si ostensiblement des règles établies et des valeurs communes de notre démocratie ? Est-ce le modèle autoritariste dont fait preuve le président de la République qui inspire certains fonctionnaires zélés, tentés par l'abus de pouvoir ?
Plutôt que de se hasarder à des comparaisons douteuses, Bastien Cazals souhaite que ce nouvel épisode dans le bras de fer qui l'oppose à son administration permette d'attirer le regard sur ces dérives et, par-dessus tout, sur le désastre républicain auquel nous assistons tous et qui va bien au-delà des simples questions d'éducation.

Heureusement, Bastien Cazals se réjouit du nouvel élan que prend la mobilisation autour de l'enseignement public, en cette fin d'année 2009 : en attestent
le mouvement contre la suppression de l'histoire et de la géographie en Terminale scientifique qui recueille plus de 23350 signatures, les 681 nouvelles plaintes déposées par les parents contre le fichier Base-Elèves, la lettre ouverte et la demande d'audience demandée au ministre de l'Education Nationale par le collectif RASED, les appels à la grève ou au boycott des évaluations nationales de CM2 qui pointent de nouveau leur nez...

Il est plus que temps de réagir collectivement et massivement ! Toutes les réformes dénoncées dans son livre « Je suis prof et je désobéis » (Indigène Editions, 3€), paru en mai 2009 et déjà tiré en 13.000 exemplaires, sont appliquées les unes après les autres et toutes les menaces décrites sont en passe de devenir réalité.

 

* en moins d'un an : harcèlement moral (plus d'une douzaine de visites de ses supérieurs), retraits de salaire (36 jours prononcés), blâme, retrait de la fonction de directeur et atteintes à la liberté d'expression.

15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:47

In VousNousIls

http://classes.blogs.liberation.fr/.a/6a01053570390d970b012876512db0970c-pi


Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a déclaré qu'il entendait "tenir le cap" sur la réforme de la formation des enseignants, contre laquelle était organisée mardi une journée de mobilisation.

"Nous voulons tenir le cap d'une réforme qui va améliorer la formation de nos enseignants. En même temps la discussion, la négociation est toujours ouverte", a-t-il dit aux journalistes, en marge de la signature d'une convention avec le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand sur l'enseignement de l'histoire de l'art.

M. Chatel a affirmé qu'il n'était "pas question de revenir" sur les décrets publiés fin juillet établissant le "cadre" de la réforme, décrets dont les syndicats demandent le retrait.


"Nous travaillons à la finalisation de la maquette des différents concours", a-t-il précisé.

Il a assuré avoir discuté depuis six mois avec la communauté éducative sur les autres aspects de la réforme, comme le contenu des maquettes des concours, et avoir "reçu les différents acteurs pour intégrer les différentes remarques des uns et des autres".


"Nous sommes à la fin de ces discussions, les textes seront publiés dans les meilleurs délais", a-t-il dit, estimant avoir trouvé "un bon compromis sur ce texte".

"Si nous voulons porter le maximum de nos jeunes - 50% d'une classe d'âge - au niveau bac+3, nous devons aussi améliorer le niveau de nos enseignants", a-t-il dit.

La suite...

15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:35

In Médiapart

manif_du_28_11_08e.jpgEtudiants et formateurs des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) défilent aujourd'hui dans plusieurs villes contre la réforme de la formation des enseignants. Mais sous le slogan «parce que enseigner est un métier qui s'apprend», cette journée regroupe bien plus que les défenseurs des IUFM: l'intersyndicale va des fédérations enseignantes (FSU, Unsa-Education, Sgen-Cfdt et Fep-Cfdt dans l'enseignement privé) aux étudiants de l'Unef, en passant par les parents de la FCPE et les lycéens de l'UNL et de la Fidl.

 

Car derrière un débat sur une réforme «si technique que même les personnes qui sont dedans s'y perdent», reconnaît un instituteur stagiaire, sourd une inquiétude bien plus profonde sur l'avenir de l'école. «Quand un gouvernement remet en question toute la recherche en sciences de l'éducation depuis 60 ans, la pédagogie différenciée, la carte scolaire... tu te dis ce n'est pas possible, ils veulent tuer l'enseignement public ouvert à tous», s'interroge le même enseignant, Pascal Pons, interrogé lors d'un reportage à l'IUFM d'Aix-Marseille. «Le problème, c'est la vision que le gouvernement a de l'enseignement: le prof parle, les élèves écoutent.»

«Il faut arrêter de penser qu'on devient prof comme ça, spontanément, estime également dans un entretien le directeur de l'IUFM d'Aix-Marseille, Jacques Ginestié. On est en train de mettre à bas l'idée même d'une éducation de qualité.»

 

Les manières se sont certes policées avec l'arrivée au ministère de l'éducation d'un Luc Chatel plus ouvert au dialogue que son prédécesseur, Xavier Darcos. Au salon européen de l'éducation de novembre, les fédérations enseignantes se réjouissaient du passage du ministre parmi leurs stands –«l'an dernier, Xavier Darcos n'était même pas venu nous saluer», glissait un représentant du Sgen-Cfdt. Si le ton a changé, les faits eux s'accumulent et dessinent une autre réalité du système éducatif. Petite revue des signaux d'alerte depuis les projets de contractualisation avec des établissements supérieurs privés, récemment révélés par Le Monde, aux conséquences de la suppression de la carte scolaire.

L'article pour les abonnés

15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:26
15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 12:51

In C'est Classe !



La réforme de la formation des enseignants, encore appelée "masterisation", aura réussi une chose : refaire l'unité syndicale contre elle. Enseignants, universitaires, parents d'élèves, étudiants, lycéens... vont manifester aujourd'hui pour réclamer son retrait ou au moins une sérieuse refonte. Pourtant Luc Chatel et  Valérie Pécresse entendent conclure au plus vite, si  possible avant Noel.

http://classes.blogs.liberation.fr/.a/6a01053570390d970b0120a74e2313970b-pi


La réforme du lycée divise les syndicats. Il y a les "pros", avec quelques réserves, comme le Sgen-CFDT et l'Unsa, et les "antis" comme le Snes-FSU et le Snalc. Les enseignants d'histoire-géographie, ceux de SES (sciences économiques et sociales) et d'autres encore sont aussi montés au créneau. Les medias en ont parlé, l'opinion s'y est intéressée. .


Le problème avec la réforme de la formation des enseignants, c'est qu'elle est technique et donc compliquée. Elle a d'abord été  présentée en 2008, est devenue un point dur de la mobilisation universitaire, a alors été reportée d'un an, a  donné lieu à de nouvelles consultations, a été représentée le 13 novembre dernier avec des arbitrages ministériels qui ont encore fâché tout le monde.... Du coup, on en a perdu le fil.

 


Tous la critiquent. Mais souvent pour des raisons différentes. Tentons donc d'y voir clair alors qu'une large
intersyndicale appelle à une mobilisation, à quelques jours des vacances de Noel, ce qui n'est probablement pas le meilleur moment pour mobiliser les foules. 


Un bref rappel de la réforme. Désormais pour être recrutés, tous les enseignants devront avoir un master - soit un bac plus cinq. Jusqu'ici, il leur fallait une licence mais beaucoup, dans le secondaire, avaient au delà. Officiellement, il s'agit ainsi de revaloriser la profession afin de pouvoir mieux payer les débutants, jugés mal payés par Nicolas Sarkozy, et de mettre la France au diapason de l'Europe - où la plupart des enseignants seraient déjà recrutés au niveau master.

Avec la réforme, le ministère économise aussi une année de postes d'enseignants-stagiaires payés, soit l'essentiel des 16000 postes supprimés en 2010. Ce qui fait dire à beaucoup qu'encore une fois, on fait une réforme pour économiser des postes.


Plusieurs points font problème: 

- Le premier porte sur la place du concours de recrutement - de professeurs des écoles, le Capes pour le secondaire, etc. Les ministres ont décidé que les étudiants le passeraient durant la deuxième année du master (en M2). En début du M2 - en septembre pour les profs du primaire, en novembre-décembre pour le secondaire - pour l'admissibilité (la première partie), à la fin du M2 pour l'admission (la seconde partie).

Impossible, disent les protestataires - plusieurs ont écrit une lettre aux ministres -, car c'est tout simplement ingérable: l'étudiant de M2 devrait faire en même temps un mémoire pour son diplôme de master, un stage pour se préparer à enseigner, bachoter pour le concours, et réussir son master... En plus que vont devenir les étudiants collés au concours et engagés en M2 ? Officiellement, le master qu'ils suivront sera assez généraliste pour leur permettre de continuer et de se réorienter ensuite. Mais les protestataires n'y croient pas.

La suite...

15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 07:41
15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 07:31

In Café Pédagogique

En ce jour de mobilisation autour de l’idée qu’enseigner « est un métier qui s’apprend », on connaît un peu mieux le dernier projet de contenu des épreuves de concours.

 

Pour les enseignants des écoles, l’admissibilité (le premier filtre, en début de M2) consisterait  à vérifier la connaissance disciplinaire des candidats en français (grammaire, orthographe, vocabulaire), en histoire-géo, instruction civique et morale ( ?), en maths, en sciences, en technologie. Un filtre à mesurer la polyvalence.

 

En fin d’année de M2, les épreuves d’admission (qui donneraient accès à une classe en responsabilité en septembre suivant…) seraient d’un autre ordre : à partir d’un sujet tiré au sort, en français ou en maths, proposer après préparation rapide une séance d’enseignement, replacée dans sa progression, pour le niveau concerné, avec toute les déclinaisons d’un « bon » enseignant : objectifs, contenus, démarches, supports utilisés, évaluation prévue…

 

Puis rebelote de manière plus rapide pour un sujet au choix tiré au sort dans une autre discipline (histoire, instruction civique et morale, sciences…), avant une seconde épreuve de 20 mn au choix sur musique, arts plastiques ou EPS… Et- dix de der- pour finir 30 mn sur la « compétence » « agir en fonctionnaire éthique et responsable », avec étude de documents et discussion avec le jury.

 

Bref, on va demander à un étudiant qui viendra de soutenir son M2, éventuellement sans avoir jamais mis les pieds dans une classe, de procéder à un exercice complétement formel. Qu’évaluera le jury ? La capacité du candidat à réciter le BO ? Quand bien même ça serait possible, ça n’a qu’un lointain rapport avec « faire classe ». Quelle appréhension de l’idée même de démarches d’apprentissage, d’évaluation pourra se faire un étudiant sans aucune formation, sans aucune pratique problématisée, sans aucn recul ?

 

Imaginons un instant le même concours pour un médecin, une infirmière, un conducteur de train, un ingénieur ? Inimaginable ? Non, tout simplement inadmissible. Par les professionnels comme par ceux avec qui ils travaillent, clients ou usagers.

 

Et pur si muove, disait un inspecteur de mes connaissances. Jusqu’à quand ?

 

Joyeux Nöel quand même. Même si cette année, il semble que les dindes ne soient pas les seules promises à être les dindons de la farce.


http://www.jaco-animaux.com/images/dindon.gif

14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 18:06

In Le Monde

Les trois députés socialistes des Landes, dont
Henri Emmanuelli, dénoncent, lundi 14 décembre dans un communiqué, le placement en garde à vue de six lycéens qui ont tenté de murer l'entrée de leur lycée.


Les six lycéens, dont quatre mineurs, avaient mené cette opération au lycée de Saint-Vincent-de-Tyrosse (Landes) pour protester contre la réforme des lycées. Quatre d'entre eux avaient été interpellés sur place, les deux autres vendredi après-midi alors que leurs camarades étaient remis en liberté.

"Nous sommes extrêmement surpris de la mise en garde à vue de six lycéens […] pour des faits qui certes pouvaient justifier une réponse pénale mais certainement pas le traumatisme d'une garde à vue des adolescents", indiquent Henri Emmanuelli, Alain Vidalies et Jean-Pierre Dufau. "Nous rappelons que le code de procédure pénale précise que la garde à vue doit être strictement limitée aux nécessités de la procédure et proportionnée à la gravité de l'infraction. Manifestement dans cette affaire, on a utilisé une procédure parfaitement disproportionnée", indiquent les députés, trois socialistes.

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http://www.bricoleurdudimanche.com/upload/Forum/1191224063.jpg

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