Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 16:56

Suppression de postes : Les projets  du ministère


Le Café pédagogique publie les documents remis aux inspecteurs d'académie pour supprimer des postes dans les trois prochaines années. Suppression des Rased, réduction de la scolarisation à deux ans, regroupements scolaires, augmentation du nombre d'élèves par classe au primaire; augmentation de la taille des classes au collège, fermeture des petits établissements, "rationalisation" de l'offre éducative en lycée et de l'offre de formation en L.P., réduction des IDD, voilà pour le secondaire. Découvrez le détail de la stratégie ministérielle.


"Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés". Aucun enseignant ne sera épargné par les mesures Chatel qui frapperont d'une façon ou d'une autre les écoles et les établissements. Mais certains corps, certains enseignements même seront particulièrement affectés par la stratégie de grignotage imaginée par le ministère.


 Le 17 mai, puis le 28 mai, le Café pédagogique vous a donné les premières informations sur la méthode mise en place par le ministère pour dégager les 16 000 suppressions de postes décidées pour 2011. Le 17 mai nous vous avons averti : " Selon des indiscrétions remontées jusqu'au Café, les inspecteurs d'académie ont été chargés par les recteurs, à la demande du ministre, de dégager les gisements d'emploi possibles. Les recteurs seraient en ce moment même en train de faire remonter à Paris les diagnostics des inspecteurs d'académie." Le 28 mai un document ministériel parvenu jusqu'à nous énumérait "pas moins d'une trentaine de "leviers" identifiés mais dont l'impact sera différent selon les académies.  La plupart affectent directement les classes. C'est le cas par exemple de l'augmentation de la taille des classes, de la baisse de la scolarisation à 2 ans, de l'enseignement spécialisé – RASED, par exemple ou encore de " la rationalisation de l’offre de formation".
 Aujourd'hui nous publions les documents ministériels remis aux inspecteurs d'académie comprenant les fiches de suppressions de postes qu'ils doivent faire remonter. Ces documents étaient accompagnés d'annexes (fichiers excel et pdf) présentant les écarts départementaux ou académiques pour différents taux afin de permettre aux inspecteurs d'argumenter sur les suppressions de postes.
 

Au primaire
 La mesure la plus grave concerne les Rased, particulièrement les maîtres E et G et les psychologues scolaires. Pour le ministère, " La durée de l’enseignement scolaire dans le premier degré est désormais fixée à vingt-quatre heures hebdomadaires dispensées à tous les élèves auxquelles s’ajoutent deux heures d’aide personnalisée en très petits groupes pour les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages. Cet effort représente l’équivalent de 16 000 postes d’enseignants entièrement dédiés à aider les élèves qui en ont le plus besoin. Dans ce nouveau contexte, la contribution des enseignants spécialisés des RASED, qui s’ajoute à cet effort, doit évoluer". Le document propose "plusieurs scénarios" : " suppression des seuls maîtres G (non-remplacement des départs en retraite et affectation en classe) et poursuite de la politique de sédentarisation des maîtres E dans les écoles où la difficulté scolaire se manifeste le plus (sans économie) ; suppression des maîtres G et des maîtres E ; pour ces derniers, il convient d’estimer quel est le besoin de maîtres E maintenus en « surnuméraires » dans les écoles, voire dans des structures ad hoc (milieu rural par exemple) ; un troisième scénario intègre, en plus du scénario précédent, la mise en extinction des psychologues scolaires". Le ministère reconnaît que la mesure est difficile : " Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette mesure montrent qu’elle nécessite une affirmation et un accompagnement politiques importants. Il vous est demandé ici un exercice d’évaluation du besoin minimal en maîtres E et des conséquences en termes de libération d’emplois de l’absence de recrutement nouveau de psychologues scolaires et de maîtres G."


Une autre marge de manœuvre découle simplement de l'augmentation du nombre d'élèves par classe. Estimant que "hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes", le ministère demande aux inspecteurs  d'encourager les regroupements d'écoles et de jouer sur les taux d'ouverture et fermeture. "Outre les leviers d’action liés aux modalités d’affectation des élèves et à l’augmentation des seuils de création de classes, les fusions d’écoles ainsi que la mise en place des regroupements pédagogiques intercommunaux sont de nature à permettre une répartition plus homogène et plus cohérente des effectifs tout en réduisant le nombre de classes nécessaires", note le ministère. Il y voit un obstacle : "Il est vrai que le resserrement du réseau scolaire ne peut se réaliser qu’avec la participation des autorités locales mais il convient de souligner aussi que l’émulation des élèves et donc leur réussite scolaire, sera favorisée dans des écoles qui offrent un environnement éducatif plus étendu". Les statistiques montrent de grands écarts entre départements ce qui doit encourager les inspecteurs à niveler vers le haut le nombre d'élèves par classe.


On ne sera pas surpris de trouver la suppression de la scolarisation à deux ans dans les cartons du ministère. Depuis 2000 le taux de scolarisation a fondu de moitié. On va vers la liquidation. " Les études disponibles ne démontrent pas que la scolarisation à deux ans constitue un avantage évident dans toutes les situations par rapport à d’autres modes de garde alternatifs", tranche le ministère. "L’économie à réaliser devra donc se traduire par une diminution du taux de scolarisation des enfants de deux ans, dont le niveau pourra être différent selon les académies et qui devra tenir compte du niveau actuel de cette scolarisation".


 La réduction du besoin de remplacements est  envisagée en organisant les formations hors temps scolaire et en recourant à des non titulaires. Enfin le ministère entend récupérer aussi au moins un milliers d'emplois chez les intervenants en langue vivante.

Dans le secondaire
 La première mesure touche les collèges où le ministère entend augmenter le nombre d'élèves par classe. Estimant que " il n’est pas démontré en effet que la taille des classes ait un effet probant sur la réussite des élèves" et encore que " le surcroît de moyens au profit de certaines académies, pourtant significatif, ne permet pas d’atteindre une plus grande performance scolaire et d’égaliser les chances", le ministère envisage de " procéder à une analyse du nombre d’élèves par division ou groupe d’élèves au regard des caractéristiques sociales et structurelles de l’académie, des niveaux et types de formation, et d’estimer les gains en emplois qui peuvent être générés dans le cadre d’une optimisation des effectifs dans les structures". Le document officiel donne un exemple : " Exemple : Au sein d’un établissement, 240 élèves sont en 4ème dans 10 divisions soit un nombre d’élèves par division de 24,0. En augmentant le nombre d’élèves par division de 5 élèves on devrait obtenir : 240 / 29 = 8,3 divisions arrondi à 9 (gain d’une division). Soit un gain théorique en ETP (sur la base d’un coût théorique d’une division de 29 heures) de 1(division) x 29(heures) /18 = 1,6." Les inspecteurs sont invités à retourner des tableaux des gains projetés.


La fermeture des petits établissements est une autre voie explorée. "Il s’agit pour l’académie d’entamer ou de poursuivre le dialogue avec les collectivités afin d’aboutir à la fermeture des petits établissements". Pour le ministère, "outre le coût de ces établissements pour les finances publiques (Etat et collectivités territoriales), cette situation peut nuire à la qualité de la formation dispensée : isolement des enseignants, multiplication des services partagés, difficulté à monter financièrement des projets pédagogiques, difficulté de faire intervenir des partenaires".


 Si les lycées doivent rester intouchés à la rentrée 2010, le ministère indique qu'il n'en sera pas de même en 2011. Il entend "rationaliser" les moyens grâce aux apports de la réforme. "Il s’agit pour l’académie de rechercher les gains potentiels liés aux conditions de mise en œuvre de la réforme du lycée… La réforme du lycée général et technologique offre des possibilités significatives d’optimisation aux établissements : une dotation horaire globalisée pour la mise en place de groupes à effectifs réduits, la possibilité de « mise en réseau » des établissements pour assurer certains enseignements de manière optimale, la mise en place d’un « tronc commun » en première permettant la constitution de classes réunissant des élèves des différentes séries, l’organisation de l’enseignement des langues vivantes par groupes de compétence. La rationalisation de la carte des langues rares et la mise en place de conventions entre établissements pour la mise en place des enseignements d’exploration devront être recherchées. L’utilisation de la dotation globalisée laissée à la disposition de l’établissement doit être la plus efficace possible dans le cadre du dialogue avec les établissements". Là aussi, le ministère invite au calcul. Sachant que le nombre moyen d'heures constaté pour la seconde est de 41,3 h, " Pour la classe de seconde, il s’agit de faire différentes simulations en chiffrant le gain que pourrait dégager une dotation forfaitaire moyenne de 39h par division, 39,5h, 40h… Pour les classes de première et de terminale générales, il convient d’évaluer les possibilités offertes par le « tronc commun »."


Dans les lycées professionnels, c'est la "rationalisation de la carte des formations" qui permettra de dégager des moyens. " Le regroupement des divisions à effectifs réduits sera recherché ainsi qu’une augmentation de la taille des divisions. L’objectif est de rationaliser la carte des formations et de spécialiser les établissements afin d’optimiser la taille des structures".


 Le ministère entend  également revenir sur les décharges horaires des enseignants, une mesure que Robien avait fait passer et que Darcos avait annulée. Constatant que le volume des décharges égale 19 827 ETP (équivalent temps plein = un emploi) le ministère entend s'en prendre d'abord aux décharges non statutaires (soutien scolaire, chorale, coordination disciplinaire, missions académiques, formation tice, utilisation tice).


 Cas unique, un enseignement obligatoire est aussi remis en cause : les IDD. Le ministère demande à constater les différences entre établissements pour "lisser" là aussi les moyens… Enfin le gouvernement poursuivra sa politique d' "optimisation du remplacement"  et de réduction du nombre d'emplois administratifs.


 Le fait que ces documents nous sont parvenus par plusieurs voies montre que leur mise en application suscite déjà de larges remous dans l'encadrement de l'éducation nationale. On sait que les décisions seront prises le 15 juin. A cette date les académies  auront une idée précise des postes supprimés. Mais les organisations professionnelles pourraient dès maintenant demander des explications au ministère.

 

 05-06-2010-17-29-08.jpg

5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 08:22

"Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes." extrait de la fiche Primaire : augmenter la taille des classes

 

 

In Libération

 

 

Bourrage de classes : l’oubli forcé du ministère

 

Il suffit d’aller sur le site du ministère de l’Education, de cliquer sur «outils de documentation», puis sur «archives», et de faire défiler. Le 1er mars 2006, on tombe sur une étude très instructive : «L’impact de la taille des classes sur la réussite scolaire dans les écoles, collèges et lycées français». Thomas Piketty, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l’Ecole d’économie de Paris, et Mathieu Valdenaire, doctorant à l’EHESS, démontrent que le nombre d’élèves par classe influe sur les résultats scolaires, particulièrement en primaire et s’agissant d’enfants de milieux défavorisés, et que c’est même un outil clé pour lutter contre les inégalités. «Une réduction d’un élève dans une classe de CE1 conduit à une augmentation d’environ 0,3 - 0,4 point du score moyen obtenu aux épreuves d’évaluation de mathématiques de début de CE2», écrivent-ils. En enlevant cinq élèves d’une classe en ZEP, poursuivent-ils, on réduit même de «46% l’écart entre les scores moyens à ces évaluations obtenus en ZEP et hors ZEP».

 

De deux choses l’une. Soit le ministère a oublié l’existence de cette recherche pourtant commandée par ses services statistiques - la DEP (Direction de l’évaluation et de la prospective) -, ce qui peut arriver vu le nombre de rapports qu’il commande. Soit il fait mine de l’avoir oubliée parce que ça l’arrange - l’hypothèse tout de même la plus vraisemblable. Toujours est-il que le 5 mai, dans les notes adressées aux recteurs pour leur donner des pistes d’économies, il écrit doctement : «Les études et les expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves.» Il met ensuite un bémol, recommandant d’épargner les écoles en ZEP. Mais le ton est donné : bourrer les classes ne change rien.

En 2006, les conclusions des deux chercheurs avaient tellement indisposé le ministre Gilles de Robien qu’il avait ordonné la mise au pilon de l’étude publiée dans une revue de la DEP, les Dossiers. Aujourd’hui, dans le catalogue, arrivé au numéro 172 - «Etude docimologique du bac 2003» -, on saute au très anodin numéro 174 - sur «le fonctionnement des dispositifs de l’action artistique et culturelle». Le 173 était le brûlot sur la taille des classes… Triste bilan pour les chercheurs ? Thomas Piketty garde le moral : «Cela m’a conforté dans l’idée que l’évaluation de politiques publiques doit venir de centres totalement indépendants et surtout pas de l’administration.»

 

Note de SLE - L'étude "oubliée" se trouve ici

 

4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 20:46

In Ouest France

 

badge-mater.jpgLa scolarisation des tout-petits ne cesse de baisser, même si la situation est contrastée en France. Au grand dam des enseignants et des parents, le ministère envisage de la réduire encore. Un casse-tête pour les familles. 


Menace sur la maternelle ?

En France, depuis la loi Jules-Ferry du 28 mars 1882, l'école n'est obligatoire qu'à partir de 6 ans. Pour faire des économies, le ministère de l'Éducation a, ces dernières années, supprimé massivement des postes d'enseignants. Dans une note interne qu'il vient d'adresser aux recteurs, il leur demande « de mesurer les gains en emplois » qui peuvent être générés par une baisse du nombre d'enfants scolarisés dès l'âge de 2 ans. Les effectifs seraient de 27 élèves dans les classes de maternelle relevant de l'éducation prioritaire, 32 dans les autres. Pour mémoire, des chercheurs ont constaté qu'une scolarisation précoce était surtout bénéfique aux enfants de familles défavorisées.

 

Des effectifs en chute libre

Moins d'enseignants, donc moins d'élèves : 15,2 % des enfants âgés de 2 ans sont scolarisés, contre 35 % en moyenne en 2000. Toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. La scolarisation des tout-petits est traditionnellement forte dans l'Ouest, le Nord et le Massif Central. Elle reste faible en Ile-de-France, en Alsace et dans le Sud-Est. Un exemple : elle est de près de 2 % en Savoie et de 43 % dans le Finistère.

 

La suite...

4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 20:27

In Mammouth déchaîné


Cela s’appelle un retour sur investissement dans le capital humain. En prime, invention d’un nouveau concept : la dynamique d’entreprise apprenante. Fou.

edubourse.com - Le Ministère de l’Education Nationale et L’Oréal signent un accord cadre pour la mise en œuvre de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale, Porte-parole du gouvernement, et Jean-Paul Agon, Directeur Général de L’Oréal, signeront, jeudi 3 juin au ministère, un accord cadre portant sur la mise en œuvre de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) au sein du Groupe L’Oréal en France.
Ce dispositif vise à favoriser l’accès des salariés à des qualifications reconnues par l’obtention de diplômes de l’Education Nationale.

Dans le cadre de l’accord conclu avec le Ministère de l’Education Nationale, et afin de faciliter la Validation des Acquis de l’Expérience, le Groupe L’Oréal propose à ses collaborateurs en France un accompagnement personnalisé dans le cadre d’un programme baptisé « Hévéa » . Ce projet a pour objectif de reconnaître les compétences des collaborateurs, de tenir compte de l’évolution des métiers et de répondre à un vrai besoin de développement personnel et professionnel.

« En mettant sur un pied d’égalité les acquis de la formation et ceux de l’expérience, la VAE constitue aujourd’hui un horizon stimulant pour de nombreux élèves qui plus tard, engagés dans la vie active, souhaiteront faire valider les acquis de leur expérience en vue de l'acquisition d'un diplôme », a déclaré Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale, Porte-parole du gouvernement.

« En signant cet accord, nous poursuivons notre engagement pour soutenir et encourager une dynamique d’entreprise apprenante
. Aujourd’hui, le Groupe veut aller plus loin en valorisant l’expérience professionnelle ainsi que le développement personnel de chaque collaborateur », a ajouté Jean-Paul Agon, Directeur Général de L’Oréal.

 

 



 

4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:34

In VousNousIls

 

Le rectorat de Bordeaux critique l'enseignement d'un collège catholique

 

C03-16.jpg

 

Le recteur de Bordeaux a annoncé jeudi qu'il venait de mettre en demeure les parents d'élèves d'un collège catholique hors-contrat d'inscrire leurs enfants dans un autre établissement à cause de carences dans l'enseignement, après la diffusion d'un reportage sur France 2.

Jean-Louis Nembrini, recteur de l'académie de Bordeaux, a indiqué à l'AFP que, lors d'un contrôle effectué le 7 mai au sein du collège Don Bosco-Saint Projet, qui accueille une vingtaine d'élèves, les inspecteurs ont constaté que l'enseignement "reste lourd de carences notamment en histoire et en sciences".

Selon lui, les heures d'enseignements en sciences de la vie sont insuffisantes et l'enseignement "en histoire est très marqué par un point de vue qui ne permet pas de former l'esprit critique des élèves" alors qu'aucun cours d'instruction civique n'est dispensé.

 

Une partie du documentaire, "les Infiltrés" diffusé sur France 2 le 27 avril, montrait des élèves de l'école Saint-Projet tenant des propos racistes et antisémites.

Un premier contrôle avait été effectué par l'Education nationale le 26 mars dans l'école et le collège. Un rapport avait été ensuite adressé à la direction de l'établissement le 14 avril demandant la mise conformité des enseignements, a indiqué le rectorat.

 

Seule l'école a été mise en conformité, a-t-il continué. "Si les enseignements ne sont pas mis en conformité, la décision de l'administration est de mettre en demeure les parents d'inscrire les enfants dans un autre établissement qui garantisse et permette à l'enfant d'acquérir les compétences fixées par la loi", a rappelé M. Nembrini.

Dans le cas où les parents ne répondraient pas à cette mise en demeure, le recteur a indiqué qu'il ferait appliquer le code de l'éducation et que la suite relèverait de la justice.

 

La suite...

3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 20:55

C'est au tour des Grandes Sections de maternelle d'être évaluées...

 

On trouvera la grille individuelle de bilan des acquis, l'aide à la passation et sur le site Eduscol l'évaluation proprement dite.

 

A quand l'évaluation intra-utérine et l'expertise ADN ? 

 

3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:46

In Le Monde

 

100_0327.JPG

 

La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, a annoncé, mercredi 2 juin sur BFM, que le décret réformant l'accueil des enfants dans les crèches, contesté par des professionnels et des parents, serait publié "dans les jours qui viennent".


Depuis début mars, des parents et professionnels de la petite enfance, regroupés dans le collectif Pas de bébés à la consigne !, ont multiplié les mobilisations contre un texte qui prévoit d'assouplir les règles d'accueil dans les crèches dans le but d'accueillir davantage d'enfants. Si les règles d'encadrement – un adulte pour cinq bébés ou huit enfants qui marchent – ne sont pas modifiées, le texte introduit une possibilité d'inscription en surnombre de l'ordre de 20 % dans les grandes structures, a rappelé Mme Morano.

 

Le taux d'occupation des crèches est de 67 % en moyenne, car certains jours des enfants ne viennent pas, et "nous voulons optimiser à 100 % les places disponibles", a-t-elle justifié. Le gouvernement veut aussi permettre, dans les grandes structures, le recrutement de titulaires de certificats d'aptitude professionnelle et de brevets d'études professionnelles petite enfance ayant trois ans d'expérience.

 

10 % DES ENFANTS DE MOINS DE 3 ANS ACCUEILLIS EN CRÈCHE

 

La suite...

3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:36

In Le Monde

 

C'est une des pommes de discorde issues de la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire : l'introduction dans les épreuves orales d'admission des prochains concours d'enseignement (session 2011), d'une évaluation de la compétence "Agir en fonctionnaire de l'Etat et de façon éthique et responsable". Mais, les concours d'enseignement étant de la responsabilité des universités, c'est surtout parmi les universitaires, souvent présidents des jurys de Capes ou d'agrégation, que cette mesure provoque une levée de boucliers. Les protestataires jugent cette épreuve abusive et disent "Non au contrôle de moralité des futurs enseignants". Ainsi s'intitule leur pétition, qui vient de dépasser les 4 500 signatures, parmi lesquelles celles d'universitaires très connus : Olivier Beaud, Marcel Gauchet, Claude Lefort, Philippe Raynaud, Vincent Descombes, Jean-Luc Nancy, Etienne Balibar, Christophe Charle, Suzanne Citron…

 


Cette "compétence" exigée des futurs enseignants figure au premier rang (sur dix) dans le " référentiel des compétences professionnelles des maîtres", issu en 2006 des travaux du Haut conseil de l'éducation. Mais l'introduction d'une épreuve (un entretien de vingt minutes) portant sur cette seule compétence est une nouveauté. "Nous ne pouvons admettre, dit le texte de la pétition, qu'un jury puisse éliminer des candidats, en supputant dans le cadre d'une épreuve orale aux contours opaques leur incompétence en matière d'éthique et de responsabilité ; nous ne pouvons comprendre comment pourrait être suspecté le désir d'être un enseignant compétent et dévoué, s'agissant de personnes qui, au terme de plusieurs années d'étude exigeantes, et d'une ou plusieurs années de préparation spécifique, se présentent aux concours de recrutement de l'enseignement."

 

 

La suite...

3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:21

nuitdesecoles.jpg

 

Attention, Écoles en danger !

 

Parents, enseignants, élus, de la maternelle à l’université,
Montrons notre attachement à une école publique et laïque de qualité

Un état des lieux pour la rentrée 2010-2011

Quelle école voulons-nous ?

 

RDV à partir de 18H30 pour une soirée musicale et conviviale,

 

Apportez votre pique-nique

Et pour une nuit solidaire et inoubliable dans l’école,
apportez votre tente !

 
Retrouvons-nous à l’école Joliot-Curie élémentaire,
Le 4 juin 2010 à 18h30
16 rue I.et F. Joliot-Curie, Bègles
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:14

C03-01.jpgDans la continuité de la bataille engagée depuis un an contre la contre-réforme de la formation des enseignants, le SNESUP avec le SNEP, le SNES, le SNUEP et le SNUIPP ont déposé le 1er juin un premier recours auprès du conseil d’état sur la circulaire du 25 février 2010, publiée le 1er avril concernant la mise en stage des lauréats des concours 2010.

 

Ce recours a été fait en convergence avec SLU, qui a aussi déposé une requête avec Sud Éducation et la FCPE.

Notre recours repose entre autres sur le non respect par la circulaire de l’article L625-1 du code de l’éducation (loi FILLON d’avril 2005 sur l’école). « La formation des maîtres est assurée par les instituts universitaires de formation des maîtres. Ces instituts accueillent à cette fin des étudiants préparant les concours d’accès aux corps des personnels enseignants et les stagiaires admis à ces concours. La formation dispensée dans les instituts universitaires de formation des maîtres répond à un cahier des charges fixé par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale après avis du Haut Conseil de l’éducation. Elle fait alterner des périodes de formation théorique et des périodes de formation pratique. »

 

L’argumentation développée contre cette circulaire porte sur plusieurs points :
- la circulaire n’est pas compatible avec l’arrêté de décembre 2006 sur le « cahier des charges de la formation des maîtres en IUFM »,
- le ministère a mis en place un processus d’élaboration de cette circulaire sans consultation des instances statutaires,
- le principe de continuité du service public n’est plus assuré,
- la violation du principe constitutionnel d’égale admissibilité aux emplois publics et d’égalité entre fonctionnaires, en laissant l’organisation de cette année sous la seule autorité des recteurs.

 

Dans cette circulaire, le ministre de l’éducation n’exige pas qu’il soit fait appel aux IUFM.Cela signifie, concrètement, que tout texte issu des rectorats concernant la formation des professeurs stagiaires, qui ferait intervenir d’autres acteurs que les IUFM, est susceptible d’être attaqué (recours gracieux, puis Tribunal Administratif -fond et référé).

 

Le SNESUP considère que la formation s’appuyant sur le seul compagnonnage tel qu’il apparaît dans les premiers textes (plans académiques de formation) est illégal.

 

Le SNESUP exige toujours le retrait de ces réformes (concours et formation des enseignants) et l’abrogation de tous les textes parus à ce jour. Il continuera à agir, avec les universitaires, les personnels de premier et second degrés, les étudiants, les parents d’élèves pour les mettre en échec. C’est l’avenir des jeunes qui est en cause !

 

Dijon, le 3 juin 2010

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog