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Majoritairement en grève hier, ils protestent contre la diminution des postes dédiés à l'aide spécialisée aux enfants en grande difficulté scolaire.
Aquitaine
Chancelade
Un goûter de mobilisation pour l'école maternelle
Carte scolaire: les parents d'élèves de Chancelade restent mobilisés
Cubzac-les-Ponts
Picardie
Mouy
Des parents d'élèves en colère
Vailly-sur-Aisne
Fermeture de classe Front uni pour sauver l'école
Château-Thierry
Mouvement contre la fermeture de classe à l'école des Hérissons
Champagne-Ardenne
Verzy
Pays de la Loire
Laval
Les parents d’élèves de l’école Victor-Hugo à Laval bloquent le bureau de la directrice
Challans
Mouvement de grogne au collège Milcendeau
Andouillé
École primaire publique : les parents font une opération blocage
Ernée
Les parents bloquent l'école Fernand-Vadis
Paimboeuf
Jacques-Prévert : une classe menacée de fermeture -
Laval
De nouveaux blocages vont avoir lieu dans les écoles mayennaises
Saint-André-de-la-Marche
Une classe va fermer à l'école publique les Peupliers -
La Martinique
Les parents d’élèves des Trois-Ilets mobilisés
Centre
Janville
Les parents d'élèves toujours mobilisés
Midi-Pyrénées
Fenouillet
L'inspection ferme la classe de maternelle
Ariège
Normandie
Orival
Caen
Maternelle Henri-Brunet : les parents mobilisés
Tourville-sur-Odon
Au conseil, soutien pour maintenir la 3 e classe maternelle
Sotteville-lès-Rouen
Contre la fermeture d'une classe à Buisson
Harfleur
Fermeture de classe : vigilance à l’école primaire des Caraques
Grand-Quevilly
Une kermesse contre la fermeture de classe
Languedoc-Roussillon
Saint-Mathieu-de-Treviers
Ganges
Les parents d'élèves mobilisés
Carcassonne
« Des économies au détriment des élèves »
SAINT-JULIEN-LES-ROSIERS
Les parents d'élèves mobilisés pour l'ouverture de la 9 e classe
Villages de Port-la-Nouvelle
"Collège mort" : parents et enseignants restent mobilisés
Franche-Comté
Ronchamp
Fermeture de classe à Ronchamp : un signe encourageant
Saint-Didier
L'école à nouveau menacée de fermeture
Bourgogne
Tournus
Manifestation contre une fermeture de classe
Rhône-Alpes
Lyon
L'est lyonnais se mobilise pour ses classes
Vallée verte
Suppression massive de postes: plan d'action pour 2011-2013
Chablais
Pas de fermeture de classe à Vinzier
Fermeture d'une classe à Veytaux
Nord-Pas-De-Calais
Maubeuge
Une opération portes ouvertes à l'école pour éviter la suppression d'une classe
Limousin
Tulle
L'Inspection académique fait des vagues
Bretagne
Pontorson
Collège Georges-Brassens : peut-être une classe maintenue
Lorraine
Laxou
Fermeture de classe à l'école Émile-Zola
Metz
Alors que le gouvernement a promis de créer de vrais établissements dans le primaire (Epep), que l'Institut Montaigne vient de délivrer un rapport qui met en avant le rôle du directeur chef d'établissement, que pensent les instits du statut de l'école et de son évolution ? C'est l'objet d'une senquête du Snuipp sur la direction d'école.
Le ministère envisage de doter certaines écoles d’un statut d’EPEP analogue à celui des collèges ( EPLE) . Souhaitez-vous une telle évolution ?
Pour 72,53 % des enseignants, les EPEP ne sont pas souhaités. Ce chiffre grimpe à 81,74 % pour les seuls adjoints. Pour les directrices et directeurs, 69% ne désirent pas leur création.
Par contre, à partir de 10 classes, ils ne sont plus que 44% à ne pas le souhaiter contre 54%.
Favorables ou non aux EPEP, les enseignants font état très majoritairement des mêmes réserves concernant le fonctionnement de la structure école primaire : opposition à une super-structures perdant toute dimension humaine, attachement à la proximité avec la communauté éducative, à l’égalité des dotations et des équipements de l'école, à l’autonomie pédagogique des équipes et de leurs projets par rapport aux collectivités locales, cohérence du partenariat éducatif école-collectivité. De plus, très majoritairement, les enseignants veulent un directeur qui soit toujours enseignant sans pouvoir hiérarchique.
Le gouvernement pourrait augmenter le taux de cotisation et diminuer le montant des pensions de retraite des fonctionnaires. Selon Le Figaro, le gouvernement réfléchit à une augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires qui pourrait passer de 7,85% à 10,55%, le taux appliqué dans le privé. L'argument utilisé est l'équité privé – public. E Woerth souhaiterait récupérer ainsi 3 milliards. Une autre piste est dévoilée par le Se Unsa qui affirme que le cabinet d'Eric Woerth a proposé le 4 jui une simulation "dégradant le mode de calcul actuel de la pension des fonctionnaires". Au lieu de le baser sur les 6 derniers mois, il serait calculé sur les 10 dernières années. Cela ferait automatiquement baisser fortement les pensions. Le gouvernement envisagerait de mettre cette mesure en pratique dès 2011.
Dans les deux cas le résultat est le même : diminuer les revenus, des actifs d'un côté, des retraités de l'autre. L'équité établie au niveau des taux de cotisation ou du mode de calcul peut facilement être présentée aux français comme une mesure de justice. Mais c'est oublier que le salaire des enseignants , à diplôme équivalent, est nettement plus faible que celui des cadres du privé. Pour le Se-Unsa, il est inférieur d'environ 1 000 euros à celui des autres cadres de la Fonction publique et de 1 500 euros à celui des cadres du privé. Les études européennes montrent que dans 13 pays européens les salaires sont supérieurs aux chiffres français pour le salaire minimum du primaire. Au niveau lycée, c'est le cas pour 15 pays. Ces réalités pourraient rendre inacceptables les propositions gouvernementales.
Mais il y a pire encore. Il y a seulement 8 mois Luc Chatel parlait de revalorisation salariale pour les enseignants. En moins de 9 mois la revalorisation version Chatel pourrait accoucher d'un drôle de bâtard : une perte de revenus. Voilà un bébé qui pourrait finir sur le Mont Taygète.
Nadine Morano. (AFP/Archives)
Malgré l’opposition de professionnels de la petite enfance, le gouvernement n’a pas infléchi sa position et adopté un décret qui assouplit les règles d’accueil dans les crèches, estimant primordial de répondre avec pragmatisme aux demandes des parents.
Dans un contexte général de pénurie de places, le texte tant controversé est paru mardi au journal officiel, permettant les inscriptions en surnombre dans les établissement.
«Des enfants peuvent être accueillis en surnombre certains jours de la semaine», indique le texte, autorisant une capacité d’accueil excédentaire de 20% pour les grandes structures, qui comprennent plus de 40 places. Le surnombre est limité à 15% pour les crèches de plus de 20 places et à 10% pour les établissements plus petits.
Le décret augmente en outre la proportion de personnels moins qualifiés au sein des crèches: le taux d’encadrement par des puéricultrices, éducateurs jeunes enfants, infirmiers ou encore psychomotriciens diplômés d’Etat passe ainsi de 50% à 40%.
Le gouvernement souhaite pouvoir recruter davantage de titulaires de CAP et de BEP Petite enfance ayant trois ans d’expérience.
Par ailleurs, le décret instaure enfin les «jardins d’éveil», une structure intermédiaire entre la crèche et l’école maternelle, testée jusqu’ici à titre expérimental.
La publication du décret traduit «un mépris à l’égard de notre mouvement qui demandait une véritable concertation», déplore auprès Corinne Chaillan, présidente de la fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, membre du collectif «Pas de bébés à la consigne».
Ce dernier, fer de lance de la contestation, regroupe une cinquantaine de syndicats et d’associations et a déjà organisé quatre journées de grèves dénonçant «une dégradation de la qualité d’accueil du jeune enfant».
«Le décret aggrave même les choses par rapport à ce que l’on attendait, avec la pérennisation des jardins d’éveil», renchérit Christophe Harnois (Unsa), éducateur de jeunes enfants, membre du collectif.
«Sans aucun bilan sérieux sur l’expérimentation des jardins d’éveil on pérennise la structure, c’est accablant!», dénonce-t-il, ajoutant qu’il s’agit pour lui d’une attaque contre l’école maternelle.
«Est-ce que vous imaginez ce que c'est qu'un village qui n'a plus d'école?» s'étrangle Yves Ménager, membre de l'association des maires ruraux. «Une commune sans école, c'est une commune morte. Elle perd son âme.» Maire dans le Loir-et-Cher, il s'est battu sec pour empêcher la fermeture d'une école dans un village voisin.
Partie gagnée, mais pour combien de temps encore? Un document de travail du ministère de l'Education (à lire ici en PDF), qui a fuité la semaine dernière dans la presse, fait craindre le pire. Il est en effet demandé aux recteurs d'académie de supprimer un maximum de classes, et même des écoles, à faible effectifs, pour gagner des postes. La logique du ministère: «Une augmentation de un élève par classe en moyenne devrait se traduire, au niveau national, par une économie de près de 10.000 classes.»
Dans l'œil du viseur: les écoles rurales, qui ne font pas systématiquement le plein d'enfants d'une année sur l'autre. «Il est vrai que les petites écoles coûtent proportionnellement plus cher que les grandes puisqu'il y a souvent moins d'élèves. C'est donc un gisement de postes d'un point de vue comptable. Sauf qu'en pratique, on ne résout pas le problème par une simple division. On ne peut pas regrouper les élèves n'importe comment», insiste Robert Prospérini du syndicat des inspecteurs d'académie.
En pratique, c'est eux qui décident de la fermeture d'une classe ou d'une école. Pas simple. La question dépasse largement le cadre de l'Education nationale, c'est aussi une affaire d'aménagement du territoire. «Il faut du temps. Rencontrer les élus, discuter... Fermer une classe ne peut pas se faire du jour au lendemain. La brutalité n'est pas la solution», rappelle Robert Prospérini.
L’organisation de l’emploi du temps des élèves français est régi par des principes nationaux qui déterminent le nombre de semaine travail. Aujourd’hui, l’année scolaire comporte au moins 36 semaines de cours réparties en cinq périodes de travail, elles mêmes séparées par quatre périodes de vacances. Ce calendrier scolaire est arrêté par le ministre de l’éducation nationale pour une période de trois ans.
Mais le 25 mai dernier, Luc Chatel annonce une expérimentation et des réflexions sur l’organisation des rythmes scolaires et le développement du sport à l’école. Le porte parole du gouvernement, est d’ailleurs soutenu par Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des sports. Le sport à l’école est à la fois une condition du bien être physique des enfants mais également un moyen de comprendre et d’intégrer le “vivre ensemble”, le partage. C’est pourquoi Luc Chatel propose un nouveau programme expérimenté dès la rentrée de septembre dans 100 établissements : cours le matin et sport l’après-midi. Cette expérimentation se base sur le volontariat d’au moins un collège et un lycée par académie. Une conférence nationale sera installée début juin, suivie de consultations.
Cette nouvelle organisation peut-elle améliorer les résultats du système éducatif français ? Augmenter les cours de sport est-il la seule solution envisagée ? Les 100 établissements-tests passeront-ils les mêmes examens de fin d’année, brevet et baccalauréat ? De combien de jours les vacances scolaires vont-elles être réduites ? Arnaud Ardoin et ses invités rendent leurs copies ce soir, dans Ca vous regarde.
Invités :
+ Sandrine Mazetier, députée PS de Paris,
+ Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, présidente de la mission d’information sur les rythmes de vie scolaire dans le primaire,
+ François Testu, professeur de psychologie à l’université François Rabelais de Tours, auteur de Rythmes de vie et rythmes scolaires : aspects chronobiologiques et chronopsychologiques (éditions Masson),
+ Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU.
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