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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 21:07

2010 02922

 

Nord-Pas-de-Calais

Les cheminots reconduisent la grève dans la région

Gondecourt

Le lycée de Gondecourt perturbé par un rassemblement d'élèves

Béthune

Manifestation de 600 lycéens béthunois, encadrés par les syndicats

Petite-Forêt

Réforme des retraites : les grévistes d'Alstom-Petite-Forêt ont bloqué l'accès au centre commercial

Crespin

Débrayages dans des entreprises métallurgiques de la région

Fresnes-les-Montauban

Manifestation de FO au péage de l'A1

Estaires

Une centaine de lycéens dans les rues d'Estaires

Arras

Des lycéens de Gambetta tentent de relancer la grève

Valenciennes

Réforme des retraites : des grévistes ont occupé ce matin la CCI de Valenciennes

Perturbations SNCF : un seul train Lille-Valenciennes ce soir

Billy-Montigny 

Les employés communaux votent la grève

Boulogne

Des grévistes empêchent un TGV de partir

Piquet de grève devant le lycée Branly

Calais

Opération escargot sur l'A16

Calais: les poids lourds empêchés d'embarquer

 Barrages filtrants sur les routes

Lille 

Les syndicats devant la permanence du sénateur UMP Jean-René Lecerf

Rassemblements ce matin devant des lycées de Lille

Perturbations à la SNCF et mouvements dans les lycées

VILLENEUVE-D'ASCQ 

Grève au lycée Queneau

Aix-Noulette

Retraites : des manifestants font passer gratuitement les voitures au péage d'Aix-Noulette

Dunkerque

La mairie est fermée, les cheminots mènent des actions contre la réforme des retraites

 

Bretagne

Loudéac

Les lycéens loudéaciens manifesteront demain

Guingamp

Retraites : lycéens et agents communaux maintiennent la pression à Guingamp

Rostrenen

 Retraites : une centaine de lycéens de Rostrenen manifestent

Brest

800 lycéens ont défilé dans la rue à Brest ce matin, une interpellation

Barrage filtrant dès ce matin au port de commerce

Un nouveau barrage filtrant prévu à l’entrée de Brest, jeudi matin

La manifestation lycéenne dégénère

Saint-Malo

400 lycéens dans les rues de Saint-Malo

Quimper

Retraites : les élèves bloquent le lycée Thépot à Quimper

 

Réforme des retraites : blocus partiel du lycée Thépot

Quimperlé

Quimperlé. La CGT tient un piquet de grève à l’hôpital contre la réforme des retraites

Vannes 

Barricades et lycéens en grève depuis ce matin à Lesage

Une délégation de syndicalistes rejoint les lycéens

Avranches 

Le blocus du lycée reconduit

Le lycée Littré toujours bloqué

Rennes

2 000 lycéens manifestent à Rennes

Sit in des lycéens place de Bretagne

Rennes : la manifestation des lycéens est terminée

Rennes : la manifestation des lycéens est terminée

Des assemblées générales à Rennes 2 et à l’IUT carrières sociales

Redon

A Redon, un pique-nique syndical improvisé devant la mairie

 

Normandie

Cherbourg-Octeville

L’entrée des trois lycées de Cherbourg bloquée par les élèves

Ouistreham

Grève des marins : le départ d’un ferry retardé à Ouistreham

Sées

Retraites : le lycée agricole de Sées a reconduit le blocus

Vire

Mouvement des lycéens : les cours ont repris à Vire, Condé toujours mobilisé

Villedieu

Le piquet de grève continue à l’entrée de l’abattoir AIM, près de Villedieu

Caen

Caen : les lycéens toujours mobilisés

Opération escargot sur le périphérique de Caen

Caen : fin de l’opération escargot sur le périphérique

La grève reconduite à la SNCF

Coutances

Retraites : des lycées perturbés à Coutances

Falaise

Falaise : le lycée Louis-Liard est bloqué

Bayeux

À Bayeux, le blocus du lycée Arcisse-de-Caumont est levé

Lisieux

A Lisieux, le lycée Paul-Cornu n'est plus bloqué

Bernay 

Une nouvelle manif de lycéens

Yvetot

Les lycéens en grève à Yvetot

Rouen

Le rond-point des Vaches bloqué

Pays de la Loire

Sainte-Gemmes-sur-Loire

Retraites : le centre de santé mentale, Cesame, toujours en grève

Angers

Réforme des retraites : 200 personnes devant la mairie

Grève: pas de ramassage des déchets aujourd'hui à Angers

Retraites: menace sur la représentation du Barbier de Séville, ce soir, à Angers

Les enseignants appelés à poursuivre la grève demain en Maine-et-Loire

Angers

Les lycéens de David d'Angers en grève demain jeudi

 

Château-Gontier

Retraites : les élèves du lycée agricole de Château-Gontier font « lycée mort » ce mercredi

Nantes

Les cheminots nantais votent la reconduction de la grève

Saint-Nazaire

Blocage du dépôt pétrolier de Donges depuis ce matin

Saint-Nazaire : les professeurs de la cité scolaire envisagent de bloquer la circulation jeudi après-midi

La cité scolaire de Saint-Nazaire sera bloquée par ses élèves dès demain

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:49

In Fabula

 

Motions votées par l'AG des étudiant-e-s de Tolbiac du mardi 12 octobre

"L'AG des étudiants de Paris 1 soutient les secteurs en lutte et souhaite des actions coordonnées entre étudiants et travailleurs. Nous estimons que la grève est le seul moyen de faire aboutir nos revendications."
"L'AG des étudiants de Paris 1 réclame le retrait sans condition de la réforme des retraites, la prise en compte des périodes d'inactivité forcée, de stage, et d'étude, ainsi qu'un minimum vieillesse équivalent au SMIC."
Autres revendications votées :

  • le retrait de la réforme de la mastérisation
  • le retrait de la réforme Luc Chatel

"Nous, étudiants de l'université de Paris 1-Tolbiac réunis en Assemblée Générale le mardi 12 octobre, sommes déterminés à imposer le retrait du projet de contre-réforme des retraites et à faire échouer le gouvernement dans sa nouvelle tentative de destruction de nos acquis sociaux. Après les journées d'action des 7 et 23 septembre et des 2 et 12 octobre, qui ont déplacé des millions de personnes dans les rues, un cap doit être franchi. Nous appelons donc a construire un mouvement de grève reconductible dans les universités, main dans la main avec les salariés, seul moyen de faire céder le gouvernement. Pour ceci, nous nous déclarons en grève et nous appelons l'ensemble des étudiants de toutes les universités :

  • à voter et faire vivre la grève sur leurs lieux d'étude ;
  • à organiser partout ou c'est possible des manifestations massives, régulières et assorties de blocages économiques ;
  • à participer à la construction d'un mouvement coordonné nationalement afin d'élaborer ensemble une stratégie et une plate-forme de revendications nous permettant de nous inclure dans le mouvement de grève reconductible interprofessionnelle."

"Le 12 octobre paraît prendre la forme d'une journée de lutte généralisée et l'amorce d'un mouvement de grèves reconductibles dans de nombreux secteurs, privés comme publics. Cependant n'oublions pas ce qui se joue ce même jour sur les bancs de l'Assemblée. Rappelons-nous qu'aujourd'hui est voté l'essentiel des articles de la loi Besson, relative à l'intégration, à l'entrée, et au séjour des étrangers. En 2004, a été établi le CESEDA (Code d'Entrée et de Séjour des Étrangers et du Droit d'Asile), qui constitue un régime durement restrictif et bafouant les droits fondamentaux des étrangers avec ou sans papiers. Aujourd'hui, avec la proposition de loi Besson, le CESEDA se voit une nouvelle fois endurci par des articles supplémentaires, relatifs à :

  • la déchéance de nationalité, étendue désormais aux français naturalisés depuis moins de dix ans dans le cas d'homicide ou de violences ayant entraîné la mort sur un dépositaire de l'ordre public. Peut-on accepter qu'il y ait des français plus français que d'autres ?
  • l'extension des zones de rétentions administratives, jusqu'alors constituées par les aéroports, les gares, les ports et autres lieux de flux internationaux, mais qui peuvent être maintenant étendues aux zones où seraient interceptés des groupes d'étrangers suspectés d'arriver clandestinement sur le territoire. Cette nouvelle forme de rétention administrative couvrira une zone s'étendant du lieu d'interpellation à la frontière la plus proche. Cela permet ainsi de faire sortir cette catégorie d'étrangers du droit national, pour les retenir dans une zone juridique inter-frontalière, permettant leur expulsion systématisée.
  • l'allongement de la durée d'enfermement de 32 à 45 jours en centre de rétention.
  • aux reconduites à la frontière pour des ressortissants de l'Union européenne, sous des motifs d'ordre public dont considérés comme tels la mendicité organisée, ou encore l'occupation de terrains illégaux ; article directement inspiré par la politique actuelle et nauséabonde de répression et de déportation des populations Roms.
  • la restriction de l'accès gratuit aux soins pour les populations les plus précaires. Les sans-papiers ont aujourd'hui la possibiltié d'être couverts pour leurs frais médicaux, via l'AME (Aide médicale d'État). Cette dernière protection sociale, jusqu'alors gratuite et accessible à tous, est gravement attaqué par la décision d'une cotisation annuelle de 30 euros pour ses bénéficiaires, et par la restriction du domaine médical couvert, car l'AME réformée ne couvrira plus que les interventions médicales relevant des services d'urgence. Nous ne pouvons accepter que les plus précaires soient encore une fois victimes d'une précarisation volontairement accrue par le pouvoir.

Rappelons enfin qu'une partie de ce texte a été voté dans le courant de la semaine dernière, et que le projet initial, aux relents déjà suffisamment xénophobes, a été bousculé par une frénésie de la droite dure, dont le projet de réforme du droit du sol a été refusé d'une courte majorité.
Ne fermons plus les yeux sur les propositions législatives et les pratiques policières d'un État xénophobe, propageant sans complexe son idéologie raciste.
Ne faisons pas des étrangers, comme cela fut le cas si souvent, les oubliés de cette lutte sociale qui s'étend et se renforce aujourd'hui chaque jour.
Luttons contre la xénophobie d'État !
Exigeons l'abrogation du CESEDA et le retrait immédiat de la loi Besson !
Exigeons la régularisation de toutes et tous les sans-papiers !"

 

Motions portant sur les actions, l'organisation pratique et le calendrier de la mobilisation :
"L'AG de Tolbiac décide de manifester dans un cortège interprofessionnel de l'Université Paris 1 (c'est-à-dire avec les IATOSS et les profs derrière une banderole Paris 1)."
"L'AG de Paris 1 appelle à se joindre au rassemblement voté ce matin en AG de Paris 7 jeudi 14h à Jussieu et à porter en coordination francilienne l'appel à un rassemblement vendredi 14h à la Sorbonne."
"Le comité de mobilisation de Paris 1 organise la coordination francilienne appelée par Paris 1 pour jeudi."

  • Une commission tract se réunit aujourd'hui mardi pour rédiger un tract d'appel à l'AG de jeudi.
  • Prochaine réunion du comité de mobilisation mercredi à 17h (rendez-vous devant les machines à café de Tolbiac)
  • Prochaine AG jeudi 14 (heure à préciser en fonction des amphis disponibles)

[Agenda militant d'octobre 2010]

 


 

Résumé de l'Ag du 12 octobre à Strasbourg

 

Prochaine AG sur la fac le Jeudi 14 à 13h00 au Patio

http://sud.qsdf.org/spip.php?article125

 

Prochaine AG sur la fac : Jeudi 14 à 13h00 au Patio, amphi indiqué sur place.

Parlez en autour de vous venez nombreux 

 

L'Ag du mardi 12 a réuni 250 personnes. Voila les décisions de l'Ag :

 

Motions de l'Assemblée Générale de l'Université de Strasbourg

Une Assemblée Générale de plus de 250 étudiants et personnels de l'Université de Strasbourg s'est tenue ce mardi 12 octobre 2010 de 12h à 14h. Elle a voté les motions suivantes :

l'AG demande le retrait immédiat et sans condition de la réforme des retraites ;

elle demande la prise en compte des années d'étude dans le calcul de la retraite ;

elle vote la grève et appelle les étudiants et personnels de l'Université à mettre en oeuvre tous les moyens permettant de l'étendre et d'accroître la mobilisation ;

elle décide la création d'un “Comité de mobilisation et de coordination” qui se réunira pour la première fois à 18h le jour même ; composé des étudiants et personnels mobilisés, syndiqués ou non, il aura pour tâche d'articuler, de faciliter et de développer les relations avec les composantes de l'UdS, le secteur Education et les autres secteurs professionnels dans l'action.

elle appelle à une journée d'Assemblées dans les composantes, laboratoires et tous les sites de l'université le jeudi 14 octobre en matinée jusqu'à 13h ;

elle appelle à une AG centrale le jeudi 14 à 13h ;

elle se prononce contre le désengagement de l'Etat dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche, et notamment dans les CROUS.

elle apporte son soutien total au mouvement de grève des cheminots et de l'ensemble des secteurs en lutte et déclare : « Nous sommes entièrement solidaires avec vous et votre lutte contre la contre-réforme des retraites que nous subissons tous. Nous sommes également prêts à vous soutenir dans vos actions et votre grève ». L'AG se prononce pour la convergence des luttes.

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:42

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Les AGs qui vont se tenir ces jours-ci à l'IUFM et à P IV se prononceront sur la décision de se mettre en grève dès jeudi pour rejoindre le mouvement national de protestation contre la réforme des retraites 

  

Départ 14h30 de République en direction de Nation par Bastille (autre trajet prévu).

 

******************

 

Retraites: 71% des Français favorables au mouvement de mardi

 

Sept Français sur dix (71%) estiment justifié le mouvement social de mardi contre la réforme des retraites, indique un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche selon lequel le soutien de l'opinion «gagne en fermeté», 42% jugeant la grogne «tout à fait justifiée».

«La légitimité accordée aux manifestations demeure à la fois très élevée et stable», 71% des personnes interrogées jugeant le mouvement «justifié». Soit un score au même niveau que ceux mesurés par l'Ifop avant les précédentes journées de mobilisation (70% soutenaient les manifestations du 7 et 23 septembre), commente l'institut.

Mais, «dans un contexte où le mouvement se radicalise avec les appels à une grève reconductible (...), le soutien de l'opinion gagne en fermeté», la part des Français considérant le mouvement «tout à fait justifié» s'accroissant très fortement (42%, +9 points en un mois).

L'Ifop note également que les femmes «soutiennent davantage la mobilisation que les hommes (75% contre 67%), ce qui s'explique sans doute par la polarisation du débat ces jours derniers sur la question de la retraite pour les mères ayant interrompu leur carrière».

 

Les 18-24 ans très remontés

A l'instar des précédentes enquêtes, les plus jeunes soutiennent très massivement la protestation (84% des 18 à 24 ans) alors que les plus âgés apparaissent plus partagés (55% des plus de 65 ans et plus soutiennent le mouvement).

Les catégories populaires approuvent davantage les manifestants (87% des ouvriers et des employés contre 66% des cadres supérieurs et 56% des retraités), de même que les salariés du secteur public (87% contre 75% dans le privé et 51% des indépendants).

Les sympathisants de gauche soutiennent massivement la grogne (90%) alors que 66% des sympathisants UMP la trouvent injustifiée, relève l'Ifop.

Sondage réalisé par téléphone les 7 et 8 octobre sur un échantillon de 955 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). (Source AFP).

 

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Montant des pensions d’après le projet de loi portant réforme des retraites adopté en première lecture (et non pas définitivement adopté) par l’Assemblée Nationale le 15 septembre 2010 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:30

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:15

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In Libération

 

Avec 25% de manifestants de plus que le 23 octobre, la mobilisation contre la réforme des retraites, gonflée par les lycéens et les étudiants, monte d’un cran.

 

Nicolas Sarkozy est un homme heureux. Lui qui jauge la grandeur d’une réforme à la taille des cortèges, sait depuis hier soir que son projet sur les retraites a pris une importance exceptionnelle dans le cœur des Français… Au point de mettre en danger, pour la première fois depuis le début du mouvement, l’existence même de la réforme.

 

Car hier, la mobilisation - quatrième journée d’action en cinq semaines - a battu tous les records : 1 230 000 manifestants en France selon la police, 3,5 millions selon les syndicats. Soit plus de 15% par rapport au 23 septembre, dernière action organisée en semaine. «Historique», déclarait Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, au départ du cortège parisien. «Surtout après le vote par le Sénat des principales mesures du projet.»«La plus grosse journée depuis le début du processus», estimait de son côté Jean-Claude Mailly, responsable de Force ouvrière. Même la police reconnaissait une progression de 23% du nombre de manifestants en France par rapport au 23 septembre. A Paris, elle est allée jusqu’à concéder une hausse de 37%(89 000 contre 65 000).

 

Un «saut» dans le mouvement dû en partie aux jeunes, évalués par l’Unef à près de 150 000 (lycéens et étudiants) sur l’ensemble du territoire. Dans la capitale, ils étaient plusieurs milliers dans le cortège, venus pour certains de banlieue, manifestant derrière l’Unef ou sous la bannière de leur lycée. «Non au départ à 62 ans»,«non à la réforme», scandaient les jeunes, dont certains s’inquiétaient aussi de leur insertion professionnelle. «Avant de savoir s’il faut partir plus tard, il faudrait déjà que nous puissions commencer à travailler», expliquait un étudiant.

 

Mais, c’est la présence toujours massive des salariés qui a fait de la journée d’hier un succès de mobilisation. Public, privé, les bataillons syndicaux étaient encore impressionnants. Quant aux arrêts de travail, ils étaient en augmentation chez les fonctionnaires territoriaux (16,12% de grévistes contre 15,75% par rapport au 23 septembre ) et chez les hospitaliers (14,15% contre 12,54%). A la SNCF, le niveau était aussi en progression, à 40,4% (+3,3 points). Seuls les agents de l’Etat ont connu une légère baisse (21,22% contre 21,44%). Onze raffineries sur douze étaient également touchées par des arrêts de travail, et trois d’entre elles ont entamé hier des procédures d’arrêt de la production.

 

«Nasse».

Forts de ce succès, les responsables de confédérations ont répété leurs exigences : «Le gouvernement doit reconnaître qu’il est dans une impasse et qu’il doit négocier», a déclaré Bernard Thibault. «Dans n’importe quel pays démocratique, et face à une telle mobilisation, la réforme serait remise sur la table», s’est indigné son homologue de la CFDT, François Chérèque. Et d’estimer tous deux que «rien n’est plié», alors même que le Sénat doit adopter le projet de loi en fin de semaine. «On a vu des textes votés par le Parlement, et dont les décrets d’application n’ont jamais été publiés», a rappelé Thibault. Nombre de dirigeants syndicaux expliquaient également l’importance de la mobilisation par l’intransigeance du pouvoir, qui a tenté de couper l’herbe sous les pieds des manifestants en accélérant le débat au Sénat. «Le gouvernement est dans la nasse, il est en train de se faire piéger par un mouvement qu’il n’estimait pas aussi déterminé, explique un autre responsable syndical. Ils sont d’autant plus mal qu’ils n’ont plus rien à lâcher sur le fond de la réforme».

 

En témoigne la fin de non-recevoir adressée par le Premier ministre aux manifestants, lors de son intervention hier à l’Assemblée : «Personne ne reviendra sur le recul de l’âge légal à 62 ans, car serait une folie économique et une catastrophe sociale.»A gauche, on renvoyait l’homme dans ses cordes : «Au lieu de considérer que c’est toujours la faute des autres, de ses prédécesseurs, des Français, des syndicats, de l’opposition, [François Fillon] devrait plutôt se poser la question de savoir ce qui crée ce sentiment d’affrontement entre un pays et son gouvernement, si ce n’est pas plutôt sa réforme», a déclaré, hier, Martine Aubry.

 

débattre.

Les confédérations, qui doivent se revoir demain, misent maintenant sur la journée de samedi, où elles appellent à nouveau l’ensemble des Français à descendre dans la rue. A Toulouse (140 000 manifestants selon les syndicats), une nouvelle journée de mobilisation a été décidée pour demain. Sur le front des grèves, les salariés devraient se prononcer ce matin et dans le cadre d’assemblées générales. Tout comme les étudiants et les lycéens, qui doivent débattre de la suite du mouvement. Quant au gouvernement, il ne lui reste plus qu’à espérer que le mouvement n’entre pas, à partir d’aujourd’hui, dans une dynamique que plus grand monde ne contrôle.

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:00

Merci Manon !

 

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 15:42

Yell.jpgLes délégués de parents d'élèves et les parents des élèves de CLIS 1 et 4 de l'école Margerie de Montélimar ont souhaité écrire à l'Inspecteur d'Académie de la Drôme pour dénoncer le non renouvellement  d'un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS).

 

Le problème se pose pour les élèves de CLIS que nous devons inclure dans les classes ordinaires et pour les enseignants et élèves de ces mêmes classes qui ne peuvent accueillir correctement ces élèves.

 

Ils ont sommé l'Inspecteur d'Académie de répondre favorablement à cette demande avant le 11 octobre 2010, faute de quoi, ils contacteraient la presse locale et nationale pour dénoncer ce désengagement de l'Éducation Nationale pour les élèves souffrants d'un handicap.

                                                                                                                                            

Au 12 octobre 2010, aucune nouvelle de l'institution...

 

Un rassemblement se tiendra jeudi 14 octobre à 16h30 devant le portail de l'école pour informer plus largement la population de cet état de fait.

 

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 15:08
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:38
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:29

In HNS Info

C03-01.jpg

L’AG des enseignants du premier degré de Paris, réunie le 12 octobre avec les syndicats SNUIPP, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD Education, CGT, CNT réaffirme sa volonté de retrait pur et simple du projet de loi du gouvernement, parce qu’il :


-  repousse de deux ans l’âge légal de départ à la retraite,
-  allonge la durée de cotisation et repousse de deux ans l’âge de suppression de la décote,
-  crée une caisse autonome pour les fonctionnaires, cassant ainsi le code des pensions,
-  remet en cause les avantages familiaux, notamment pour les mères de trois enfants.

 

 

L’AG se prononce pour la reconduction de la grève et s’adresse aux fédérations nationales enseignantes ainsi qu’aux confédérations interprofessionnelles afin qu’elles prennent leurs responsabilités en appelant à la grève interprofessionnelle jusqu’au retrait du projet de loi. Un tel appel paraît incontournable.


Pour ce faire l’AG parisienne propose d’organiser des assemblées dans les arrondissements dès jeudi.

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