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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:20

 

In Le Monde

 


Notre-Dame-de-Caderot : l’école catholique de Berre L’Etang (Bouches-du-Rhône), un établissement privé sous contrat avec l’Etat, a des faux-airs de mas provençal. Une architecture agréable, avec sa façade beige-rosée et ses tuiles orangées. Des effectifs confortables - 160 élèves accueillis sur sept niveaux, de la petite section de maternelle au CM2, par sept enseignants. Un quotidien tranquille… ou presque : depuis hier au soir, mardi 6 décembre, une quinzaine de parents d’élèves séquestrent la directrice, Christine Courtot, une secrétaire, deux professeures ainsi que le président de l’OGEC, une association composée de membres émanant de diverses structures diocésaines et de bénévoles, assurant la gestion économique, financière et sociale de l’école.

 

Devant la grille restée fermée, une banderole : « Ecole occupée ». Pas de suppressions de postes, ici. La colère des familles a un nom : celui de l'enseignant en charge de la classe de CM1. Ce professeur des écoles stagiaire, 24 ans, arrivé en septembre, n’a visiblement pas su faire ses preuves selon certains parents. « Il y a pire, pourtant, comme première affectation », soutient Bénédicte Marcon, maman d’Ambre, 9 ans, élève de CM1, et qui s’est improvisée « preneuse d’otages ». « Il est peut-être stagiaire, mais il n’a que seize enfants face à lui, dont dix se connaissent depuis le CP, et une équipe enseignante soudée, prête à l’aider. »


Que reprochent exactement les parents au jeune enseignant ? Peu de travail en classe, pas de devoirs, aucune autorité mais des punitions disproportionnées, une ambiance bruyante, angoissante… « Fin septembre, l'enseignant s’était engagé à démarrer, enfin, le programme scolaire, nous assurant qu’il avait procédé aux évaluations diagnostics. Mais après la Toussaint, rien n’a vraiment changé. Les leçons sont un peu plus longues, mais pas mieux structurées. Un exercice par semaine, en français comme en maths, je doute que cela ne suffise », déplore cette mère d’élèves. « Nos enfants s’ennuient, ils s’occupent comme ils peuvent. Beaucoup pleurent, ne veulent plus venir en classe, certains se roulent par terre, perdent un peu les pédales… ». Des enfants en danger ? « Non », reconnait Mme Marcon, « mais en situation d’insécurité. Ils sont livrés à eux-mêmes, parfois exclus de la classe sans surveillance…Ils pourraient faire une bêtise », craint-elle, évoquant « le cas d’un petit garçon puni… sur un balcon ».

 

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