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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 10:39

Une nouvelle pétition  de SOS Education intitulée "9 mois d'attente Le Ministre de l'Éducation doit se décider à signer le décret contre la violence !!" agite listes de diffusion et  blogs d'enseignants.

 

Signer ne pas signer ?  Voici quelques rappels sur SOS Education pour signer en connaissance de cause...

 

Qui est sos education ?

Tous derrière Xavier Darcos !

La guerre de la communication aura bien lieu !

Quand un institut pour l’école privée (hors contrat) fait un colloque sous les dorures du sénat

écoles privées : la mode est aux fondations pieuses… Et le système est bien charpenté!

 « inutile de réformer l'education nationale, il faut créer des écoles »

Le retour des croisés

Nouveau "référendum national" de sos education

Le "référendum national" de sos education tourne toujours !

 

 

 et avec l'aimable autorisation d'Eddy Khaldi

  

A lire et relire

« D’où vient SOS Education ? »

Extraits de « Main basse sur l’école publique »

 

Eddy KHALDI et Muriel FITOUSSI

Editions Demopolis septembre 2008

 

http://www.main-basse-sur-ecole-publique.com/

 

  

 

SOS Education au service du ministre :

 

Le 26 juillet 2007, l’IFOP rend public un sondage réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 1 010 personnes dont les questions tournent autour de « la mise en place du service minimum dans l’Education Nationale ». Son commanditaire est […] une petite association loi 1901, née en 2001, et jusque-là très discrète : SOS Education. Observons que, pour l’occasion, et pour des réponses somme toute sans surprise, les activistes de la jeune organisation n’ont pas regardé à la dépense : le prix moyen d’un tel sondage d’opinion est d’environ 30 000 euros. A qui peut bien profiter une telle initiative, a priori ruineuse pour une si petite structure ?

 

La réponse ne se fait pas attendre. C’est le ministre de l’Education nationale lui-même, qui nous la donne [page 49] : le dispositif, assez flou, décrit par Xavier Darcos, repose sur le volontariat des communes qui ont à charge les écoles. Darcos précise que cela fera l’objet de discussions dans le courant du mois de janvier 2008. En fait de discussions, il annonce, sans concertation, le 8 janvier 2008, le lancement de l’expérimentation de ce service minimum le 24 janvier 2008 pour la grève nationale de la fonction publique.

 

Mais qui est donc cette association qui commandite un sondage capable de mettre sur les rails une réforme de cette importance ?

 

 Qui sert qui ?

 

Le président de SOS Education, Vincent Laarman, est l’un des correspondants français d’une association américaine : Alliance for the separation of school and state.

Titulaire d’une maîtrise d’économie de l’université de Berlin, c’est un ancien élève de Sup de Co, où il fut le disciple de Philippe Nemo, cofondateur en 1993, rappelons-le, de l’association « Créateurs d’écoles », alors fréquentée par Darcos.

 

La doctrine de SOS Education est reproduite dans le n°1 de sa publication Ecole et

Liberté, sous la plume de Philippe Nemo. […] Deux parties composent ce dossier : « le constat » et « le projet ». Au chapitre du constat, Nemo estime que « la situation de l’école est désastreuse en France, mais aussi dans de nombreux pays occidentaux », et que ce désastre est lié à « un problème de structure ». […] Le programme est clair : « Que la collectivité finance l’enseignement, mais que la prestation d’enseignement soit assurée par des écoles indépendantes, librement créées et gérées, capables d’innover et de faire jouer l’émulation » ; il faut « découpler, en matière d’éducation, le problème du financement de celui de la prestation. » (page 52)

 

« La dotation financière prévue par les pouvoirs publics pour chaque enfant de  chaque niveau est remise directement aux familles, sous forme d’un « chèque » utilisable seulement, cela va sans dire, pour financer l’école. La famille choisit une école, lui remet son « chèque », et les responsables de l’école vont ensuite convertir ce chèque en ressource monétaire auprès des comptables du Trésor. »

SOS Education n’entend nullement remettre l’école publique sur les rails. En créant la confusion dans l’esprit des parents, en les dressant contre les professeurs, elle orchestre, en réalité, sa destruction dans le seul but d’imposer sa propre « solution : le démantèlement de l’Education Nationale au profit d’écoles privées financées par le « chèque éducation ». (Page 54)

 

Le petit monde de Philippe Nemo :

Philippe Nemo était déjà secrétaire général des Créateurs d’écoles, côtoyant Xavier Darcos. Il a animé en novembre 1996 un colloque intitulé « Nouvelles formules de financement de l’éducation », organisé par l’OIDEL (Opus Dei) et Enseignement et liberté (Club de l’Horloge). On le retrouve également, aujourd’hui, lié à l’association SOS Education.

[Dans son ouvrage Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ?], Nemo propose de mettre fin

à ce qu’il nomme la « tutelle monopolistique de l’Etat » et de créer des écoles dépendant de collectivités locales, de fondations, d’associations et d’entreprises. Ces dernières seraient « libres de recruter leurs professeurs comme leurs élèves, de définir leurs programmes et méthodes ». (Page 160)

 

 

Des offensives de plus en plus agressives :

En 2007, SOS Education lançait une campagne de cartes postales en direction des candidats à la présidentielle :

« Notre école, notre culture et les valeurs fondatrices de notre pays ne survivront pas si le désastre continue dans nos écoles. Le niveau d’orthographe et de calcul des élèves connaît un recul sans précédent. 20 % des jeunes adultes qui sortent de l’école lisent très mal. La violence, l’irrespect, le matérialisme et le cynisme s’installent de plus en plus profondément chez nos jeunes. […] Le président de la République devra restaurer le bon sens, les méthodes éprouvées, la discipline, le travail et le mérite dans les écoles, et diminuer le pouvoir des syndicats d’enseignants. »

L’association SOS Education avait publié dans l’Est Républicain un encart dans lequel un test permettait aux parents d’élèves de CP de « contrôler » le retard éventuel de leur enfant, en lecture et écriture… L’association est allée très loin sur ce chemin, se targuant d’une initiative des plus osées : la création d’un Observatoire des manuels scolaires, appelant les parents d’élèves et professeurs à passer à la loupe les manuels des élèves de l’école publique, pour recenser les « perles » et immondices qui d’aventure, s’y seraient glissées. Le résultat de cette « mission » essentielle ? Le palmarès, publié par l’association en 2005 des « 5 pires livres  de classe »… (page 173)

« Les membres de SOS Education soutiennent massivement une opération visant à faire découvrir aux instituteurs des manuels scolaires traditionnels entièrement actualisés. »

 

 

 et enfin exraits du livre "Main basse sur l'école publique"

 


Communiqué de presse du 24 octobre 2006 à propos de SOS Education

Les associations signataires de ce communiqué commun mènent depuis de longues années une lutte sans concessions pour un enseignement de qualité dans une école ouverte à tous. A l'heure où nos idées commencent à percer dans l'opinion, nous aimerions éviter que des mesures maladroites, émanant d'un ministère plus ou moins bien intentionné, aboutissent à des résultats contre-productifs. Nous ne tolérerons pas que notre combat soit dévoyé par le groupuscule malfaisant qui se cache sous l'étiquette de SOS-Education.


Nous rappelons d'abord qu'il convient de distinguer entre programmes et méthodes pédagogiques. Au-delà des querelles sur la lecture, nous préconisons une refonte totale des programmes depuis le primaire jusqu'au lycée, pour aboutir à des contenus d'enseignement riches, progressifs et cohérents, dans toutes les disciplines et sur l'ensemble de la scolarité. Un tel objectif suppose que soient fournies aux élèves les bases indispensables en français et en mathématiques. Nous exigeons d'abord le retour à un apprentissage systématique de la grammaire et de l'orthographe et l'abandon des « séquences » où tout se mélange et dont rien ne survit. Nous exigeons aussi que la littérature fasse l'objet d'un enseignement spécifique, fondé sur l'étude approfondie des ouvres au lieu de les subordonner à un inventaire techniciste de catégories prédéfinies. En mathématiques, l'école primaire doit apporter les bases du calcul et de la géométrie plane et la rigueur des démonstrations doit être réintroduite dès le collège. De plus, des filières clairement définies doivent être rétablies à partir de la seconde et les différents baccalauréats généraux donner à leurs lauréats les connaissances nécessaires pour accéder à l'enseignement supérieur. La terminale S ne doit plus être le refuge des meilleurs élèves, qu'ils se destinent ou non à des études scientifiques : les lettres, les mathématiques, les sciences expérimentales et les sciences sociales sont d'égale dignité et méritent le même traitement dans le cadre de baccalauréats profondément rénovés.

Dans le cadre de ces nouveaux programmes, la liberté pédagogique des professeurs doit être totale : ni le ministère, ni l'inspection n'ont à dicter leur loi en la matière, pas plus que les nouveaux « conseils pédagogiques ». Cela étant, cette liberté ne peut s'exercer dans le vide : nous exigeons que les différentes méthodes d'apprentissage soient enseignées dans les IUFM d'une façon claire et non biaisée et que les manuels correspondants se trouvent dans tous les centres de documentation. Chaque professeur se déterminera ensuite, librement, en fonction des connaissances à transmettre, de sa propre expérience et de la réalité de ses classes. C'est sur la seule base des résultats obtenus que son travail devra être évalué par l'inspection.

Pour terminer, nous dénonçons avec la plus grande vigueur les méthodes et les objectifs de SOS-Education. Cette association a engrangé des moyens financiers considérables en copiant la recette d' « Avenir de la Culture », émanation française d'une secte internationale de catholiques intégristes, « Tradition-Famille-Propriété », qui fut mise au ban par l'épiscopat pour avoir voulu assassiner le pape Jean-Paul II, trop « laxiste » à son goût. Les 64000 adhérents dont se prévaut SOS-Education sont, pour la plupart, les victimes d'une opération de publipostage massif et ciblé : les premiers « dons » ont été recueillis auprès de grands-mères inquiètes de l'ignorance et de la « dépravation sexuelle » de la jeunesse. Une telle façon de procéder, bien décrite dans un rapport de l'Assemblée nationale à propos d' « Avenir de la culture », a vocation à multiplier géométriquement le produit des dons et permet à l'association de toucher un nombre toujours plus grand de parents. Sur la base d'affirmations tronquées ou mensongères, SOS-Éducation les invite alors à participer à de faux « référendums », lance des campagnes d'intimidation contre diverses maisons d'édition, exerce des pressions incessantes et de toutes natures auprès des pouvoirs publics, des élus, des responsables politiques, des journalistes et des familles conformément, là aussi, aux techniques déjà bien rodées d' « Avenir de la Culture ». Se contentant de voler sur nos propres sites Internet des informations et des analyses qu'ils sont bien incapables de produire eux-mêmes et qu'ils déforment pour les adapter à leur mauvaise cause, les dirigeants de SOS-Education ambitionnent aujourd'hui de passer pour le fer de lance d'un renouveau de l'école tout en engageant, sous le prétexte de réaliser un sondage sur les manuels de lecture, une véritable campagne d'appel à la délation des instituteurs « non-conformes ».

SOS-Education n'entend nullement remettre l'Ecole publique sur les rails. En créant la confusion dans l'esprit des parents, en les dressant contre les professeurs, elle orchestre, en réalité, sa destruction dans le seul but d'imposer sa propre « solution » : le démantèlement de l'Education nationale au profit d'écoles privées financées par le « chèque éducation ». SOS-Éducation s'inscrit ainsi dans cette nébuleuse d'associations rassemblées autour d'une prétendue « Révolution bleue » pour construire en France un pôle d'extrême-droite ultralibérale. Rien ne saurait être plus éloigné de notre propre conception d'une Ecole de qualité, publique, laïque et gratuite.

Reconstruire l'école

Sauver les lettres

Sauver les maths

 

Pour ma part, le choix est fait !

 

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