Le SNUipp, réuni en congrès à Saint-Malo, réclame la réécriture du décret sur la réforme des rythmes.
Pour les militants du principal syndicat d’enseignants du primaire, le SNUipp, la pilule de la réforme des rythmes scolaires reste dure à avaler. Réunis cette semaine en congrès à Saint-Malo, les militants réclament une réécriture du décret. « La réforme des rythmes s’est faite sans les enseignants, elle ne garantit pas la réussite de tous les élèves. Elle risque de dégrader les conditions de travail des enseignants et peut entraîner une aggravation des inégalités sur les territoires », précise le texte qui doit être voté ce vendredi matin.
« La question des rythmes n’est pas close », confirme le secrétaire général du syndicat, Sébastien Sihr. Parmi les écoles qui passent aux nouveaux rythmes en 2013, s’annoncent de belles réussites mais aussi des projets très décevants qui proposent peu ou pas d’activités périscolaires. » Et de citer le cas de Joué-les-Tours « où l’école finira à 16h15, on gagnera un quart d’heure ici et là, et il n’y aura donc rien de nouveau ». Sans compter « des communes où y a une vraie fronde, comme dans les Pyrénées-orientales, à Lyon ou en Bretagne, où certains pratiquent la semaine de quatre jours depuis vingt ans ».