La délibération du conseil municipal de Janvry (Essonne) du 7 octobre, « par laquelle vous indiquez ne pas vouloir appliquer le nouveau dispositif relatif à la réforme des rythmes scolaires, a fait l'objet d'un déféré assorti d'une demande de suspension devant le tribunal administratif de Versailles », écrit la préfecture dans une lettre que le maire (NC) du village, Christian Schoettl, a mis en ligne sur son blog et dont Le Parisien s'est fait l'écho.
Janvry, petit village situé dans l'ouest du département, avait voté une délibération intitulée « Rythmes scolaires : c'est non ! » et son maire avait appelé à la « désobéissance civile ». Il a depuis été imité par d'autres communes à travers la France opposées à la réforme controversée des rythmes scolaires dans le premier degré.
« LA PRÉFECTURE PREND UN RISQUE »