« Nous abrogerons le Concordat dans toutes les terres françaises », a promis dimanche, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, dans son discours place de la Bastille.
Le 22 janvier au Bourget, son adversaire socialiste, François Hollande, proposait lui d'inscrire la loi de 1905 dans la Constitution. Ce texte, de séparation des Eglises et de l'Etat, dit :
« La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. »
Hollande a précisé que sa proposition s'appliquerait « sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle » : le Concordat, exception à la loi de 1905, ne serait donc pas abrogé, mais « constitutionnalisé ».
Tout le contraire de Mélenchon, donc, qui, devant des parents d'élèves enthousiastes de la FCPE, assurait samedi à propos de la suppression de cette exception :
« Ça prend cinq minutes, c'est un décret. »
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