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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 18:38

In Nouvel Observateur

 

En pleine recrudescence de la tuberculose en Seine-Saint-Denis, seule la moitié des 50 postes de médecin scolaire du département est pourvue.

 

 

"Un médecin pour 10.000 mômes : à qui veut-on faire croire que ça peut fonctionner ?", s'indigne Michel Hervieu de la FCPE (fédération des conseils de parents d'élèves) de Seine-Saint-Denis lundi 19 septembre. Dans ce département d'Ile-de-France, alors que 50 postes de médecin scolaire sont prévus, la moitié seulement est pourvue. Depuis des mois, la fédération de parents d'élèves informe et alerte en vain l'inspection académique comme le ministère de l'Education nationale. La FCPE a donc choisi de passer à la vitesse supérieure et en appelle désormais à l'ONU. Un courrier envoyé ce lundi aux Nations unies, mais aussi à l'Organisation mondiale de la santé, au ministère et aux services départementaux, demande l'intervention d'organisations humanitaires en Seine-Saint-Denis.

"Des ONG comme Médecins sans Frontières interviennent efficacement aux quatre coins du monde, ils doivent être capables de faire quelque chose dans notre département", clame Michel Hervieu. Si la FCPE a conscience du caractère symbolique de son appel, elle n'en juge pas moins la situation sanitaire du département véritablement inquiétante.

 

Paupérisation du département

"Avec la paupérisation de la Seine-Saint-Denis, nous assistons actuellement à une recrudescence de la tuberculose. Au XXIe siècle dans un pays comme la France, c'est tout simplement inadmissible", tempête Michel Hervieu pour qui les choix politiques restent la cause principale de cette recrudescence : "Il y a une volonté politique de ne plus faire de prévention en médecine scolaire. On ne traite plus que l'urgence."

Daniel Auverlot, l'inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis, est pourtant conscient de la situation. Dans un rapport parlementaire, il expliquait que la courbe démographique de la médecine scolaire dans le département suit celle des généralistes. Contacté par "le Nouvel Observateur", il n'était pas disponible.

Pourtant, une source proche de l'Education nationale estime que cette question du manque de candidats en Seine-Saint-Denis, aussi bien en médecine scolaire qu'en médecine libérale, relève d'une dynamisation du territoire : "Ce n'est donc pas un sujet Education nationale", estime-t-elle.

Pourtant, dans un département pauvre comme la Seine-Saint-Denis, la médecine scolaire a une place d'autant plus importante que nombre de parents d'élèves comptent sur l'école pour soigner leurs enfants, faute de moyens pour les conduire chez un généraliste.

 

Manque d'attractivité

Pour la FCPE, l'Education nationale est incapable de proposer une réponse adaptée, ni même d'appliquer sa propre loi sur la médecine scolaire. "Même si les 50 postes étaient pourvus, cela ne suffirait pas. Tout le monde est d'accord sur le constat du manque. Mais constater ne suffit plus. Nous demandons les moyens nécessaires pour pouvoir véritablement agir."

Pourtant, tant que les salaires des médecins scolaires ne seront pas revalorisés, il restera difficile de pousser les praticiens à choisir cette discipline. Un médecin scolaire en début de carrière touche environ 1.700 euros par mois, moins qu'un interne de médecine générale en dernière année. La grille salariale d'un médecin scolaire est la plus basse de tous les médecins de la fonction publique et sa progression de carrière est limitée.

 

Une profession "en voie d'extinction"

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