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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 15:53

 Lycée Jean Moulin : les collègues de l'enseignante témoignent 

 

 

 

 

 

Les suicides d’enseignants se suivent et se ressemblent 

  

* Ce jeudi 13 octobre 2011, une professeure de mathématiques, âgée de 44 ans, s’est immolée dans la cour du lycée Jean Moulin de Béziers. Beaucoup d’articles de presse commencent par caractériser cette dame comme "très fragile psychologiquement". Cela me paraît diffamatoire et à ce titre attaquable en justice ; cela me paraît aussi passer à côté d’une réalité :de nombreuses professions placent aujourd’hui les salariés dans des conditions de travail où ils se retrouvent mis à nu, chacun pour soi dans des lieux trop collectifs. C’est le cas de l’enseignant devant sa classe. 

Cette dame avait accumulé bien des souffrances dans ses classes pour préparer aussi froidement un tel acte : annuler son cours, quelques minutes avant la récréation se placer sous le préau, calmement s’asperger d’essence, allumer... marcher en feu au milieu de la cour.

L’administration et l’IPR concerné avaient-ils connaissance de ses difficultés ? Ont-ils essayé d’intervenir ? Je ne sais ? 

* Les suicides d’enseignants se suivent sans entamer les certitudes de Chatel et consorts... Hérault en octobre, Isère en septembre, Guyane et Réunion en août, Charente en mai, Gironde en mars... pour citer quelques cas dont j’ai connaissance. 

Les suicides d’enseignants se ressemblent aussi : ils ont lieu de plus en plus sur le lieu de travail pour bien marquer la cause de cet acte désespéré. Il est vrai qu’ils concernent fréquemment les collègues les plus exposés : vacataires, contractuels, stagiaires, prof de lycée pro... 

Je lis dans un quotidien régional l’interview d’un collègue du lycée Jean Moulin " Son acte nous fait prendre conscience que les enseignants sont fragilisés... Les suppressions de poste, la surcharge dans les classes, le culte du résultat, les réformes à l’emporte-pièce, faites dans l’urgence... Tout cela met une pression supplémentaire" 

Le ministère de l’Education Nationale comme les recteurs, Inspecteurs d’Académie, IPR... pourraient tenter de cerner ce qui se passe, tenter de trouver des pistes de solution. Ils préfèrent rester dans le registre pitoyable de la communication. De toute façon, je sais par expérience personnelle que le sort des salariés constitue généralement le dernier de leurs soucis, comme pour tous les "managers" d’aujourd’hui.

Les médias mettent en cause les élèves qui seraient trop indisciplinés, trop peu travailleurs, trop peu ceci et cela. Sans nier ces réalités, je crois nécessaire de réfléchir à une question : peut-on être "civique" en dessous du seuil de pauvreté ? Quiconque connaît l’effondrement du niveau de vie dans les milieux populaires, quiconque connaît l’effondrement du niveau de vie des jeunes, quiconque connaît l’effondrement du nombre de postes dans l’Education Nationale comprend que la situation ne peut qu’être explosive.

Comment faire vivre une école républicaine quand l’enrichissement des riches et l’appauvrissement du reste de la population constituent le nec plus ultra des gouvernants comme c’est le cas depuis 2007 ?

Jacques Serieys

6) Une enseignante s’est immolée par le feu jeudi 13 octobre 2011 dans la cour de son lycée, à Béziers

Une prof à bout. Ce jeudi matin, une enseignante du lycée Jean-Moulin de Béziers (Hérault) s’est placée au centre de la cour de son établissement, avec un bidon d’essence à la main. Devant les élèves réunis pour la pause de 10h, elle s’est mise à crier, avant de s’asperger de carburant et de s’immoler par le feu. Le personnel de l’établissement, ainsi que des élèves ont alors tenté d’éteindre les flammes. « Les pompiers sont intervenus immédiatement. Cette professeur a été évacuée par hélicoptère peu après 11h00 », a expliqué la direction du lycée à Reuters. Brulée au troisième degré sur tout le corps, elle était encore consciente lors de son départ vers le service des grands brulés du CHU de Montpellier. Si son pronostic vital était encore engagé en fin de matinée, elle devrait selon le procureur de Béziers, « s’en sortir ».

De très nombreux élèves de ce lycée professionnel ont assisté à l’horrible scène. « Des dispositions sont en train d’être mises en place auprès des élèves et des professeurs pour gérer cette situation de crise », a précisé la direction de cet établissement, le plus important de la ville de Béziers, avec 1158 élèves et 162 professeurs. Une cellule psychologique a été mise en place, et tous les cours ont été annulés.

Que s’est-il passé dans la tête de de cette enseignante de 44 ans ? Elle n’aurait laissé aucun document permettant d’expliquer son geste, mais le procureur de la République de Béziers cité par le « Midi Libre », a évoqué une « tentative de suicide en lien avec l’activité professionnelle ». Selon les premiers éléments, elle était en conflit avec des élèves....

Clément Mathieu - Parismatch.com

5) Professeur : la profession la plus exposée au suicide... (par SUD-Education)

Face au malaise grandissant chez les enseignants, le syndicat Sud-Education 29 va mener une enquête en partenariat avec l’UBO pour « ouvrir la parole » dans l’Éducation nationale.

Les profs sont les plus exposés au suicide, 39 pour 100.000 », assure OlivierCuzon, de Sud-Education 29, qui se base sur une étude de l’Inserm. Des suicides qui font moins de bruit qu’à France Télécom, d’autant que perdure le cliché du prof heureux, toujours en vacances. « En l’absence de lieu de parole dans l’Éducation nationale, nous avons organisé des rencontres tout au long de l’année avec Cyril Labous, psychologue au CHU de Brest. Le compte rendu est édifiant », s’inquiète Sébastien Menes. Et le syndicaliste de poursuivre en dénonçant « l’accroissement du surmenage, de la charge de travail, de la paperasserie, des successions de réformes, des classes surchargées ». Bref, une accumulation de contraintes, « sans compter les suppressions de postes », qui fragilise les enseignants. « Ce ne sont pas les enseignants qui sont fragiles mais l’organisation, de plus en plus calquée sur celle des entreprises, qui les rend malades », rectifie Géraldine Lebagousse. « Quand les profs osent enfin exposer leurs problèmes, la hiérarchie leur reproche de manquer d’autorité. Et, de plus en plus, les licencie pour "insuffisance professionnelle". Ils ont le sentiment qu’on leur fait porter la responsabilité de l’échec scolaire », déplore Michel Boury.

Enquête d’envergure

Le travail mené par Sud-Education va se poursuivre à la rentrée par une enquête auprès de tous les enseignants. Ce questionnaire sera décortiqué par les chercheurs du département de sociologie de l’UBO, qui a elle-même vécu un suicide retentissant. « Nous nous appuierons sur cette enquête afin que le rectorat reconnaisse enfin la souffrance au travail ». En attendant, le syndicat organise simultanément, mardi à 20h30, dans ses locaux de Brest, de Quimper, et dans l’ancien lycée de Kernéguès, à Morlaix, une projection débat autour du documentaire « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ».

4) Lycée professionnel de Montrouge (Hauts-de-Seine)

Mercredi 7 mars dernier, en fin d’après-midi, un jeune enseignant de 28 ans a mis fin à ses jours, sur les lieux mêmes où il travaillait, au Lycée professionnel de Montrouge. La nouvelle, qui s’est répandue dès le lendemain parmi l’ensemble du personnel et des élèves, a été ressentie comme un choc.

Il est bien sûr très compliqué de comprendre les raisons d’un geste aussi désespéré. Ses collègues, sensibles à son mal-être profond et ancien, lui apportaient depuis longtemps un soutien moral et une entraide au travail. Parmi les raisons de son geste, expliquées dans une lettre, le jeune enseignant a invoqué ses difficultés au travail.

Il n’y a donc pas qu’à Orange, France Télécom ou Renault que le stress professionnel peut pousser à bout. Les enseignants sont eux aussi soumis à des attentes de plus en plus grandes de la part de la hiérarchie, dans un contexte de suppressions de postes. Dans l’enseignement professionnel, comme dans l’enseignement général, les missions des professeurs se compliquent du fait même qu’ils sont moins nombreux. Il leur faut pallier le manque de surveillants et de personnel administratif. Avec la quasi généralisation du contrôle en cours de formation, c’est sur chaque enseignant devant gérer seul dans ses classes les évaluations donnant lieu à délivrance du diplôme, que reposent l’organisation et la responsabilité du bon déroulement des épreuves. Les programmes ne cessent de changer, de surcroît tous en même temps. C’est le cas notamment avec la mise en place du nouveau programme de bac professionnel en trois ans au lieu de quatre, qui donne lieu à une charge de travail supplémentaire. C’est aussi le cas des nouveaux programmes de CAP. Le suivi des élèves en stage est de plus en plus tatillon et nécessite plus de travail au moment où, en raison de la crise, les places de stagiaires diminuent. Les attentes des élèves, qui sont de plus en plus grandes face à un avenir offrant moins de perspectives, font aussi partie des difficultés supplémentaires qui s’accumulent sur les épaules des enseignants.

Ce suicide, comme d’autres, tels à Nancy en avril 2 010 ou à Condé, dans le Calvados en février dernier, illustre de façon dramatique le malaise au travail qui se répand chez les enseignants. Il pourrait bien se transformer en colère.

3) Malaise dans l’Education nationale : exemple de l’académie de Caen

« Depuis début janvier 2011, dans la seule académie de Caen, plusieurs personnes enseignants ou personnels ont mis fin à leurs jours ou ont tenté de le faire. » En s’adressant dans une lettre au ministre de l’Éducation, Luc Chatel, les enseignants du lycée Charles-Tellier de Condé-sur-Noireau (Calvados) évoquent le suicide d’un collègue début février. Mais aussi le décès, mi-janvier, d’un instituteur de la région de Granville (Manche) et la tentative de suicide d’un agent de service d’un lycée caennais qui avait évoqué « d’importants problèmes avec la hiérarchie », selon Michel Lelarge, un représentant du syndicat Sud...

Le rectorat« ne nie pas le malaise »

Au-delà des drames qui touchent des familles et des équipes, les enseignants s’interrogent sur les suppressions de postes, le sens de leur travail, l’évolution de leur métier, les tâches administratives toujours plus lourdes... « On nous demande la culture de la performance, avec moins de monde, moins de matériel. Ce n’est pas valorisant », remarque un enseignant de la Manche. Il reconnaît les difficultés de la profession « à s’adapter dans la morosité ambiante » et « un besoin de vider son sac avec, parfois, de l’agressivité dans les réunions internes ».

Le rectorat de Caen « ne nie pas le malaise », mais ne fait pas d’autre commentaire. Au ministère de l’Éducation, qui emploie près de 2 800 assistants sociaux, on rappelle que les comités d’hygiène et de sécurité vont bientôt se saisir des conditions de travail et des risques psychosociaux. Quelque 80 médecins prévention devraient être recrutés. Luc Chatel s’exprimerait sur ce malaise des enseignants dans les prochains jours.

Sébastien BRÊTEAU.

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/act...

2) Le taux de suicide sur un an parmi les enseignants est de 39 pour 100000

Le Réseau des enseignants en résistance dénonce les conditions de travail dégradées. Ils réclament l’ouverture d’une enquête sur le stress des élèves et des professeurs.

Le chiffre est alarmant : 39 cas par an pour 100 000 enseignants, selon une étude épidémiologique de l’Inserm de 2002. Il s’agit donc de la profession la plus touchée, suivie de près par les fonctionnaires de police (35 pour 100 000).

Pour Sébastien Rome, instituteur et désobéisseur, il est urgent d’ouvrir le débat sur les conditions de travail : « Les enseignants sont face à un large public et les occasions de conflits se multiplient. On observe un désarroi croissant chez les profs. Au lieu de parler des problèmes rencontrés dans leur classe, ils se replient. Le questionnement reste individuel alors qu’il devrait être posé collectivement. La médecine du travail n’existe pas dans notre institution. » Autre donnée représentative du sentiment de défaillance : 93 % jugent leur profession dévalorisée et près de la moitié sont prêts à changer de métier. À cela plusieurs explications.

- Les professeurs manquent de reconnaissance. « Le métier n’a pas plus la même aura qu’avant. » Et les sentiments de culpabilité et de honte prédominent. « Nous nous sentons impuissants face à des situations sociales difficiles vécues par les élèves.

- L’exigence de réussite à tout prix des parents met une pression très forte sur les enseignants.

- Le désengagement de l’État fait perdre du sens à notre travail. »Si le tableau est sombre, les désobéisseurs refusent de se résigner. Ils proposent l’ouverture d’une enquête sur le stress des enfants et des enseignants dans l’école.

IXCHEL DELAPORTE

Source : http://www.humanite.fr

1) Suicides d’enseignants : des précédents depuis 2000

Dépêches de l’Education

Source : http://www.vousnousils.fr

Une enseignante de 45 ans s’est suicidée lundi par pendaison à l’intérieur du groupe scolaire Gambetta de Massy (Essonne).

Voici un rappel de quelques suicides d’enseignants depuis 2000 :

- 17 mars 2000 : Un instituteur de 41 ans tue ses deux enfants puis se suicide dans le grenier de sa maison à Jublains (Mayenne).

- 7 sept : Un enseignant en comptabilité, âgé de 34 ans, se suicide par défenestration depuis sa salle de classe d’un lycée professionnel de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

- 12 avr 2001 : Un instituteur d’une classe unique dans un village du nord de l’Alsace, âgé de 42 ans, se suicide en se jetant par la fenêtre de l’école alors qu’il allait être interpellé par les gendarmes. Il avait fait l’objet d’une plainte de parents d’élèves "pour des problèmes relationnels entre lui et certains des enfants".

- 10 fév 2002 : Suicide d’un instituteur de 57 ans d’une école élémentaire privée de Valenciennes (nord), mis en examen deux jours plus tôt pour "atteintes sexuelles" sur mineurs de quinze ans. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.

- août : Un ancien instituteur de l’école communale de Bayel (Aube) se suicide en se jetant sous un TGV à Guingamp (Côtes-d’Armor), où il était en vacances, après avoir appris l’envoi de lettres anonymes l’accusant de pédophilie.

- 16 nov 2004 : Un instituteur de Limay (Yvelines) met fin à ses jours après avoir été mis en examen pour "agressions sexuelles" sur mineur de moins de quinze ans.

- 26 sept 2005 : Un professeur de mathématiques d’un collège de Berre-l’Etang (Bouches-du-Rhône) accusé de viols sur mineurs est trouvé mort à la prison marseillaise des Baumettes où il était en détention provisoire depuis un an.

- 8 jan 2007 : Un professeur du lycée d’Albert (Somme) tente de se suicider dans sa classe, avant le début des cours.

- 4 mars 2008 : Une institutrice de 39 ans de l’école maternelle de Pauillac (Gironde), enceinte, se suicide au terme de plusieurs mois de tensions avec l’équipe pédagogique, les services municipaux et des parents d’élèves.

- 7 mars : Un instituteur de 25 ans tente de se suicider à l’école de Brousses-et-Villaret (Aude) avant les cours.

- 17 juil : Un enseignant d’histoire-géographie est retrouvé pendu à un arbre dans un bois à Fessy (Haute-Savoie). Début juin, il avait organisé une sortie au cours de laquelle un car avait été percuté par un train sur un passage à niveau à Allinges, causant la mort de sept collégiens et faisant 25 blessés.

- 19 sept : Un professeur d’un collège de Saint-Michel (Aisne) se suicide chez lui quelques heures après avoir été placé brièvement en garde à vue à la suite d’une plainte d’un élève qui l’accusait de lui avoir donné un coup de poing, ce que l’enseignant avait toujours nié.


In Parti de Gauche Midi Pyrénées



commentaires

S
<br /> <br /> JUSTICE POUR LISE<br /> <br /> <br /> Je suis enseignant dans l'Education Nationale depuis 1993(lauréat du CAPES).Lise que je n'ai pas eu la chance de connaître a été désavouée<br /> par sa hiérarchie comme il est de coûtume dans cette institution où-comble de l'imbécilité et de l'absurdité-le « prof » n'est plus rien.Il doit OBEIR aux injonctions des élèves,des<br /> parents d'élèves,de sa hiérarchie et de l'opinion.Nous avons été condamnés depuis belle lurette(c’est-à-dire pour être précis depuis Claude Allègre).Les profs dans ce pays aux allures<br /> démocratiques c'est le meilleur,c'est ce qu'il y a de meilleur :les piliers de la démocratie et les ultimes défenseurs de la République et de la POLITIQUE.C'est pourquoi nous sommes dans le<br /> viseur des ignorants.Après nous avoir éliminés vous aurez la dictature de M.Trichet et de M.Barroso,de Mme Lagarde et des méthodes managériales(la dictature au travail et par le travail en<br /> miettes).Pour celles et ceux qui occupent des fonctions dites de "responsabilité"(alors qu'ils sont totalement irresponsables)les savoirs académiques(ce qui suppose des programmes !),la<br /> culture,l'intelligence,le courage(car il en faut beaucoup pour choisir et exercer ce métier),l'altruisme(Lise en finit avec la vie en criant « c'est pour vous que je fais ça »),le<br /> dévouement(les plus diplômés de ce pays sont les plus mal rémunérés,y compris en Europe!!!!!),le goût de l’effort tout cela est ringard,has been,archaïque,préhistorique...etc.Nous défendons la<br /> civilisation contre celles et ceux qui veulent lui substituer la dictature de l'ignorance et déjà le prodrome de la barbarie.Une anecdote parmi des milliers d’autres :pendant plusieurs<br /> années des « élèves voyous » vous couvrent d’insultes et de calomnies(confirmées et justifiées par les chefs d’établissement),vous menacent de mort,débitent à longueur de journée des<br /> incitations à la haine raciale,distribuent un peu hâtivement étiquettes religieuses et ethniques(ou « raciales ») sous l’œil complaisant du chef d’établissement(pour ne pas dire<br /> complice) ;le prof(moi-même en l’occurrence)réplique,ne se laisse pas faire,défend la laïcité ;les quelques élèves sont soutenus par toute la chaîne hiérarchique,je suis désavoué<br /> ouvertement et continuellement par toute ma hiérarchie et suis MUTE ou DEPLACE comme on voudra,les harceleurs sont récompensés et promus à de belles places.Il vous reste à prendre la mesure des<br /> conséquences,pour tout le monde,de cette façon de diriger.<br /> <br /> <br /> J’ajoute que je suis toujours vivant ce qui est évidemment préférable pour écrire ici ce que j’écris.On pourra aussi imaginer que les<br /> conséquences pour moi-même n’ont pas été et ne sont pas minces(jusque sur ma famille).Je ne m’en suis toujours pas sorti.De nombreux collègues,d’après vos infos restées soigneusement secrètes(ce<br /> qui en soit est bigrement significatif),sont déjà morts.J’aurais pu être l’un d’entre eux.Va-t-on continuer à nous faire taire,à nous taire et à nous laisser enterrer ?Quand est-ce que les<br /> responsables politiques,les plus hauts responsables de l’Etat,loin de toutes querelles partisanes qui sont à nos yeux un tantinet dérisoires voire obsènes(bien que nous ayons nos opinions,nos<br /> préférences,nos analyses,nos « tendances »),vont-ils daigner se saisir COURAGEUSEMENT de ce fléau national qu’est le harcèlement ?Quand est-ce que nos brillants représentants vont<br /> comprendre que le harcèlement est la programmation et l’organisation de la mort par le travail en faisant autre chose que de dresser des monuments aux morts ?Je vais être un peu plus<br /> clair :derrière ces morts au travail il n’y a pas des « délits » mais des actes criminels,une criminalité qui tarde à être identifiée comme telle.Dernière remarque en guise de clin<br /> d’oeil:si vous connaissez des gens qui n’ont pas de « problèmes personnels »,qui ne sont pas confrontés dans leur vie un jour ou l’autre au décès de l’un des leurs,n’hésitez pas à le<br /> dire haut et fort,à en faire part à l’ « opinion ».Pour ma part,depuis que je suis sur cette terre,je n’ai jamais connu,je ne connais pas de gens semblables, « sans<br /> problèmes personnels ».Toute dernière remarque :mes meilleurs profs depuis l’école élémentaire jusqu’à l’Université et autres institutions de l’enseignement supérieur étaient<br /> « rigides »(#démagogiques)Cette même « rigidité » qui est précisément reprochée à Lise et qui,semble-t-il,l’a conduite à se donner la mort.Même décédée certains continuent à<br /> la calomnier,à l’insulter,via la presse en répétant servilement des rapports émanant probablement de l’établissement dont elle dépendait.Que le procureur de la République commence déjà par faire<br /> ce qu’il a à faire,à rendre la justice,de façon impartiale en le faisant dans l’indépendance et dans le respect des lois de ce pays !Les citoyens et les citoyennes l’EXIGENT.C’est à cette<br /> condition que nous saurons si nous vivons encore dans une démocratie ou une dictature qui ne veut pas dire son nom.<br /> <br /> <br /> <br />
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