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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:43

In Sauvons l'Université

 cobayes

 

Les élèves sont-ils les cobayes de la réforme de la formation des profs ? - Louise Fessard, Mediapart, 27 octobre 2010

 

3e article de la série consacrée à la "masterisation" par Louise Fessard sur Mediapart, après "Une remise en cause du recrutement national des profs ?" (22 octobre) et "Masterisation : un jeu de taquin dans l’éducation" (24 octobre)

 

Pour lire cet article sur le site de Mediapart.

 

« Les premières victimes de cette réforme de la formation des enseignants sont les élèves », martèle Jean-Jacques Hazan, président de la première fédération de parents d’élèves, la FCPE. Désormais recrutés à bac+5 (bac+4 pour cette année transitoire), après un master où la formation professionnelle est très réduite, les lauréats des concours de l’enseignement ont été mis à temps plein devant une classe à la rentrée 2010, parfois leur première expérience face à des élèves.

 

« Alors que les enseignants ont actuellement déjà du mal à gérer des classes hétérogènes, à traiter le numérique, on embauche des étudiants qui n’ont aucune notion de pédagogie, ni de gestion de classe, souligne Jean-Jacques Hazan. Les enquêtes montrent que la variable la plus corrélée avec la réussite scolaire est la formation des enseignants et que les difficultés du système français sont liées à une faiblesse pédagogique. Ce n’est pas comme ça qu’on arrivera à avoir 80% d’une classe d’âge au bac... »

 

Sans compter que, dans le primaire, les élèves pris en charge par ces enseignants débutants verront défiler plusieurs têtes dans l’année. En Seine-Saint-Denis, « les enfants auront au mieux trois ou quatre instituteurs stagiaires différents dans l’année, même dans des classes charnières », explique Grégoire, 27 ans, professeur des écoles stagiaires dans une école primaire en ZEP à La Courneuve.

 

Dans ce département, une première vague de 160 nouveaux instituteurs ont pris une classe jusqu’à la Toussaint, avant de la redonner à une seconde vague de débutants, qui étaient jusqu’alors en observation dans la classe de leur tuteur. Ces derniers repartiront en janvier en formation, laissant la place à d’autres enseignants.

« Ce sont des conditions hallucinantes, s’indigne Grégoire qui doit reprendre une classe de CM1 après la Toussaint. Nos collègues de la première vague, qui ont déjà eu du mal à gérer leurs classes, vont devoir les laisser à de nouveaux débutants après les vacances. »

 

Dans l’académie de Paris, censée être mieux lotie, même schéma. A l’école maternelle Eupatoria, située en zone d’éducation prioritaire (ZEP) dans le XXe arrondissement, les élèves de la moyenne section ont fait leur rentrée avec une enseignante titulaire. Mais à partir du 4 novembre, ce sera une stagiaire, lauréate du concours 2010, qui prendra en charge la classe trois jours par semaine. Le jeudi, la stagiaire sera en formation à l’IUFM et donc cédera sa place à une remplaçante, sans possibilité de temps de concertation entre les deux.

 

« Avant même de savoir si l’une d’elles va être malade ou partir en congé de maternité, on sait que les enfants auront au minimum trois enseignantes sur l’année, se désole la directrice de l’école maternelle, Nathalie Carboni. Et, pour un débutant, l’école maternelle est encore plus difficile que le primaire, où on peut se raccrocher à des manuels, à une idée de ce qui est attendu. Quand on récupère 25 gamins de 4 ans sans savoir à quel stade de développement chacun en est, ni quelles réactions sont normales à cet âge, c’est une autre paire de manches. »

 

« Un problème éthique »

 

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