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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 10:58

In Libération

 

Universités . Les responsables appellent les candidats à se pencher sur leur situation, peu réjouissante.

 

Par Véronique Soulé
 

«J’ai deux craintes : que les candidats à la présidentielle pensent que la réforme de l’enseignement supérieur est faite et qu’ils considèrent que l’université est l’affaire des universitaires, explique Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d’université (CPU). Or, la réforme n’est pas finie, et l’université est un élément clé si nous voulons tirer notre épingle du jeu dans la compétition internationale. Mais les politiques en sont-ils conscients ?»

 

Les milieux universitaires redoutent que l’enseignement supérieur soit oublié dans la campagne. Or, après cinq ans de promesses mirobolantes, certains établissements se retrouvent en difficulté financière. Les équipes sont fatiguées des appels à projets incessants auxquels elles ont dû répondre. Et le nouveau paysage universitaire, déséquilibré avec l’émergence de quelques gros pôles mal répartis sur le territoire, inquiète.

 

«Effort». Jeudi, les trois responsables de la CPU - outre Louis Vogel, également président de Paris-II, ses deux vice-présidents, Anne Fraïsse, à la tête de Montpellier-III, et Yvon Berland, à la tête d’Aix-Marseille - ont présenté 20 propositions à partir desquelles ils veulent interpeller les candidats. Au centre, la question du financement. «Malgré un effort incontestable en début de mandat, la hausse du budget qui nous est alloué est désormais inférieure à l’inflation. Nous demandons la reprise du rattrapage pour atteindre les niveaux européens», a plaidé Louis Vogel. Il donne un ordre de grandeur de la hausse attendue : «On dépense 10 000 euros par an et par étudiant en France. Il faudrait atteindre la Suède, qui en dépense 15 000», soit une augmentation de 50%…

Les universités, devenues autonomes après le vote de la LRU (la loi sur l’autonomie) en 2007, dépendent toujours à 90% de l’Etat pour leur financement. Et la CPU a réaffirmé qu’elle tenait à ce «modèle français» d’un «enseignement supérieur considéré comme un bien public», avec des droits d’inscription fixés nationalement et l’absence de sélection à l’entrée.

 

«Echec».

La suite...

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