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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:49

In Rue89

 

 

L'Elysée promet qu'aucune classe de primaire ne sera fermée à la rentrée 2012, sans revenir sur les suppressions de postes.

Sarkozy l'a décidé : à la rentrée scolaire 2012, le nombre de classes fermées dans le primaire ne devrait pas excéder celui des classes ouvertes. Instits, parents d'élèves, élus et syndicats dénoncent une promesse irréalisable tant que la suppression d'un poste sur deux dans l'enseignement n'est pas remise en cause par l'Elysée.

Le communiqué de l'Elysée précise clairement que le rythme des suppressions de postes ne sera pas modifié :

« En 2012, il ne sera procédé, hors démographie, à aucune fermeture de classe d'école primaire. Cela ne signifie pas l'interruption de la règle dite du un sur deux (non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite) dans la fonction publique d'Etat, à laquelle les enseignants appartiennent. »

 

Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles (SNUIPP-FSU), le Président pose là une « sacrée équation » :

« Il annonce le gel de fermeture de classe mais aucune augmentation des places au concours de professeurs des écoles.

Or, il ne sera pas possible de garder la même quantité de classes ouvertes si les départs à la retraite ne sont pas plus remplacés. »

 

Selon lui, du fait de la règle de non-remplacement, au 1er juillet 2012, environ 11 000 enseignants partiront à la retraite alors que seulement 3 000 postes sont disponibles lors du concours.

« Il est impossible de garder le même nombre de classes dans ces conditions. »

 

Quid des « postes invisibles » ?

Patrick Gonthier, secrétaire général du syndicat Unsa, craint quant à lui que cette décision ait des conséquences sur les autres niveaux de primaire et du secondaire :

« En maintenant le cap des suppressions de postes dans l'ensemble de l'enseignement à 16 000, il faudra bien agir quelque part : si ce n'est pas en primaire, on peut redouter des suppressions en maternelle, au collège et au lycée. »

 

Mais selon lui, la vraie menace porte sur les « postes invisibles » :

« Quand on ferme une classe, cela se voit, c'est pour cela que le gouvernement agit à ce niveau. Mais il y a dans l'enseignement tout un ensemble de postes qui seront sans doute bien plus visés par le gouvernement, car ils sont invisibles :

  • les formateurs,
  • les remplaçants,
  • des Réseaux d'aide spécialisé aux élèves en difficulté [Rased, ndlr]. »

 

Francis Jausès, président de la Fédération nationale des associations des rééducateurs de l'Education nationale (Fnaren), est inquiet. Pour lui, le risque est gros pour les Rased : leur nombre a déjà été fortement réduit, une politique qui se poursuit dans le schéma 2011-2013, prévu par le ministère de l'Education nationale.

« Les classes ferment pour raison démographique »

C'est aussi l'avis de Raphaël Vielle, délégué des parents d'élèves à l'école Prevost-Freinet, en Seine-Maritime. En mai, l'établissement a appris qu'il perdra une classe en primaire à la rentrée prochaine, et qu'une classe de maternelle est menacée pour celle de 2012. La promesse de Nicolas Sarkozy ne suscite chez lui aucun optimisme :

« 160 élèves sont scolarisés dans l'école, l'inspection académique en exige 25 par classe, un seuil que nous n'atteignons pas pour la rentrée prochaine. Rien ne sera fait pour nous puisque la classe a été fermée sur critère démographique. »

 

L'exception « hors démographie » du communiqué de l'Elysée irrite aussi Pascal Marchal, conseiller général du Canton de Pavilly auquel appartient l'école :

« Dans le canton, quatre écoles sont touchées par des fermetures de classe. Trois le sont pour des causes démographiques. L'annonce de Sarkozy est un écran de fumée vu que, dans l'immense majorité des cas, les classes ferment pour cette raison. »

 

Cette exception « démographique » chiffonne tout autant Sébastien Sihr, du SNUIPP-FSU. Selon lui, il faudrait tenir compte des critères sociaux des élèves plus que de leur nombre pour décider ou non de la fermeture des classes :

« En général, les départements touchés par la baisse du nombre d'élèves – comme la Creuse, le Nord ou l'est de la France – sont aussi en situation sociale difficile. C'est au contraire dans ces écoles qu'il faudrait mobiliser davantage de moyens. »

 

« Pourquoi ne pas ce gel des fermetures dès 2011 ? »

La suite...

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