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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 13:18

In Rue89

 

Des ongles de pieds vernis aux couleurs du drapeau italien (Sirsnapsalot/Flickr/CC).

 

Début juillet 2010, j'apprends que je suis reçue à l'agrégation d'italien. Un peu de fierté, beaucoup de joie. Fin août, j'apprends que c'est dans un lycée du Val d'Oise que je rencontrerai mes premiers élèves. Je me précipite sur Google Maps et sur le site de la RATP.

Je me rends compte bien vite que c'est du site de la SNCF dont j'ai besoin. J'habite à Paris et pour rejoindre mon lycée, je mets deux heures quand tout va bien. Un peu de métro, de train et une demi-heure de marche à l'arrivée et j'y suis. Quatre heures de trajet par jour, donc.

« Agrégée, jeune et jolie mais ni enfants ni mari »

En italien, je suis la seule stagiaire de l'académie de Versailles à être nommée dans un lycée aussi éloigné mais l'inspectrice me rétorque que j'ai beau être « agrégée, jeune et jolie, je n'ai ni enfants ni mari » et que je pourrais aller de la gare au lycée à vélo. Bien. L'année passe.

Je n'arrive à joindre ma tutrice qu'après les vacances de la Toussaint. Elle vient me voir en cours pour la première fois en janvier. J'aurais beaucoup de choses à dire sur cette année de stage, mais c'est de celle qui a commencé il y a une semaine dont je veux parler.

En février 2011, j'apprends que je suis affectée pour l'année 2011-2012 dans l'académie de Caen, une académie que je n'avais pas demandée (et j'en avais pourtant demandé plusieurs). En juin, l'on m'informe qu'aucun poste fixe n'existe en italien dans l'académie de Caen pour l'année 2011-2012.

J'incarnerai donc le merveilleux sigle TZR, titulaire sur zone de remplacement. Devrai-je remplacer un enseignant à l'année ? Ou bien faire des remplacements ponctuels, un mois ici, le mois suivant là-bas ? Je ne le saurai qu'en juillet.

A Orbec, aucune gare, pas de voiture et je ne conduis pas

En juillet, c'est le syndicat qui m'apprend par téléphone que le rectorat m'a affectée dans un lycée d'Alençon, dans un lycée de L'Aigle, et « attendez, ce n'est pas fini ! », me dit-on, dans un collège d'Orbec. Est-ce une plaisanterie ?

Trois villes à 80 km les unes des autres (et, soi dit en passant, à 200 km de mon domicile). A Orbec, aucune gare. Je n'ai pas de voiture et je ne conduis pas mais ça, c'est le cadet des soucis du rectorat. Evidemment. Ma chance (oui, oui, j'ai de la chance), c'est que ce service m'impose d'enseigner dix-huit heures par semaine : agrégée, mon service est normalement de quinze heures, je suis donc en droit de refuser les heures supplémentaires que cette affectation semble m'imposer.

Avant de partir en vacances, coups de fils, courriers. Je reçois fin août un nouvel arrêté d'affectation sur lequel le collège d'Orbec ne figure plus. Joie. J'en arrive à me réjouir d'être nommée dans deux lycées éloignés de 80 kilomètres l'un de l'autre.

Des camping-cars pour les jeunes enseignants ?

La suite...

 

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