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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 22:06

 

Luc Chatel à l'Assemblée nationale, le 10 février 2010 (Charles Platiau/Reuters).

 

Le ministre reconnaît-il enfin son erreur ? Luc Chatel a annoncé ce lundi la création de masters « en alternance » qui concerneront, dans un premier temps, « quelques centaines d'étudiants ».

C'est à titre expérimental, « mais on sait très bien que tout ce qui est expérimental est généralisé très vite », estime, démoralisé, Jean-Antoine Puig, le co-secrétaire général du syndicat SUD-Education.

En parallèle de leur formation universitaire, les étudiants pourront effectuer dès la quatrième année d'études supérieures (master 1) un contrat d'enseignement de trois à six heures par semaine ou occuper un poste d'assistant pédagogique à mi-temps. Ce nouveau cursus de formation va être lancé dans près de trente universités et huit académies dès la rentrée prochaine.

La réforme de la mastérisation, mise en place à la rentrée dernière, a été très mal vécue par les enseignants stagiaires. Elle a élevé le niveau de recrutement de tous les enseignants à master 2 (bac+5) et quasiment éliminé la formation pratique (« le terrain à dose homéopathique », comme le décrit Joël Péhau, secrétaire national du Syndicat des enseignants-Unsa).

« C'est un ersatz de master en alternance »

Le principe d'un retour à plus de pratique est donc très bien vu par les syndicats d'enseignants – « L'alternance, sur le papier, c'est une très bonne idée. » Mais ces derniers s'inquiètent des modalités détaillées par le ministre : ils redoutent un « gros coup de communication ».

D'abord, il y a une manipulation sémantique. Les masters en alternance prévoient en général un temps quasi-équivalent de stage et de formation. Joël Péhau, secrétaire national du SE-Unsa :

« Dans le projet de Luc Chatel, il n'y a que trois à six heures de terrain prévu par semaine, c'est l'équivalent de 20% du temps sur l'année. C'est un ersatz de master en alternance. »

 

D'autre part, Luc Chatel n'a pas précisé quelles seraient les conditions d'encadrement de ces contrats d'enseignement. Des étudiants en M1 et M2 (à la fac, pas encore admis aux concours) peuvent-ils prendre en charge des classes ? Joël Péhau :

« C'est comme demander à un maçon de construire une maison tout seul pour se mettre dans le bain. Ce que nous souhaitons, c'est une formation pratique accompagnée. Mais je doute que des tuteurs soient débloqués pour les étudiants en cursus universitaire. »

La suite..

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