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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:47

 

In Médiapart

 

Proposée par deux groupes de réflexion (Terra Nova et l'Institut de l'entreprise) l'été dernier, la hausse des droits d'inscription à l'université est revenue sur le tapis cette semaine à l'occasion du colloque de la Conférence des présidents d'université (CPU) qui se tient à Marseille jusqu'au 10 février 2012. Dans un entretien aux Echos le 8 février, son président, Louis Vogel, évoque une augmentation de la contribution des étudiants, associée à une refonte du système des bourses et de la fiscalité : « On peut imaginer des systèmes de financement différents entre les premières et les dernières années d'études, avec une répartition différente de l'investissement de l'Etat, plus fort au départ, et de l'investissement de l'étudiant, plus fort en fin d'études, explique-t-il. Il faudrait aussi une progressivité des droits. Les Français n'accepteront d'augmenter leur contribution financière qu'à la condition que l'on répartisse plus équitablement la charge. »

 

Dans une étude commandée par la CPU, l'Insee s'est penchée sur ces différents scénarios, dont un quadruplement des frais d'inscription (l'étude de l'Insee et la synthèse de la CPU). Chargé du sujet à la CPU, Jacques Fontanille, président de l'Université de Limoges, estime que cette augmentation « n'est pas une priorité ». Entretien.

La CPU envisage une hausse des frais d’inscription ?
Pour nous, c’est un sujet vraiment marginal. Je pense que les propos de Louis Vogel ont été mal compris. Certes, une augmentation des frais d’inscription apporterait une contribution importante au budget des universités, mais le prix à payer serait trop important. Dans la situation actuelle de très grande inégalité d’accès à l’enseignement supérieur et de précarité d’une partie des étudiants, augmenter les frais d'inscription serait indécent. La priorité est d’abord de traiter cette situation sociale.

Et conjoncturellement, ce serait un très mauvais signal. C’est le pire moment pour envisager une hausse des frais d’inscription. Dans une période où l’Etat n’est pas en mesure d’augmenter sa dotation, cela passerait pour un transfert de charges. Il ne s'agit surtout pas de compenser un désengagement de l'Etat !

Louis Vogel évoque pourtant une progressivité des frais d'inscription, il s'agirait d'aligner les frais sur les revenus de l'étudiant et de sa famille ?

Non, il s'agit de penser différemment le financement des licences et des masters. L'idée serait de conserver les droits d'inscription actuels au niveau licence et de les augmenter au niveau master, en offrant, en contrepartie, plus de bourses sociales, de bourses au mérite, voire des prêts.

En France, nous avons un modèle d'aides reposant sur le passé de l'étudiant et non sur son avenir. En Australie par exemple, les étudiants peuvent avoir des prêts à remboursement contingent. Le remboursement ne se déclenche qu'au moment où le jeune atteint un certain seuil de revenus. Cela n'a encore jamais été expérimenté en France. Mais, encore une fois, ce n'est pas du tout notre priorité à l'heure actuelle.

 

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