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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 19:16

In Marianne

Obsession de longue date de l'UMP, la disparition des humanités dans les classes est à l'ordre du jour. Le ministre de l'éducation nationale devrait annoncer dans les jours qui viennent la suppression de l'histoire et de la géographie comme matières obligatoires dans les classes scientifiques.

On vient d’apprendre que le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Luc Chatel, a décidé de supprimer l’Histoire et la Géographie comme matières obligatoires en Terminale Scientifique. Il se propose néanmoins de les maintenir dans un cadre optionnel. Ce nouvel épisode de la réformite aiguë de tout Ministre de l’Éducation Nationale laisse anéanti et scandalisé. Ceci d’autant plus que ce n’est pas trahir un secret que de révéler que le Ministère avait commencé par reculer et par admettre que sa réforme n’était pas fondée, en rétablissant l’Histoire et la Géographie dans le cursus des disciplines obligatoires en Terminale Scientifique. On peut supposer que les pressions des associations de mathématiciens et de physiciens qui veulent à tout prix conserver à cette terminale son caractère de « pureté » ont dû être très fortes ces derniers jours. Cela aboutit à une décision qui privera plus de la moitié des lycéens de Terminale d’un enseignement tout à fait nécessaire.

Cette question ne concerne pas que les historiens et géographes, même si l’on ne doit pas s’étonner que ces derniers protestent très vigoureusement. Ancien élève de ce que l’on appelle une Terminale Scientifique (une Terminale C en l’occurrence), économiste et spécialiste en recherches stratégiques, je me suis senti personnellement interpellé par cette mesure.

Tout le monde peut comprendre, au vu de ce qu’est un lycéen aujourd’hui, et plus particulièrement dans une section scientifique avec une spécialisation renforcée par la réforme, qu’une telle décision va aboutir à la suppression totale de cet enseignement. Très peu nombreux seront les élèves qui prendront une telle option. Nous ne devons donc nourrir aucune illusion. Le caractère démagogique de la mesure est évident dans la mesure où il fait reposer sur les élèves la décision de prendre ou de ne pas prendre les cours d’Histoire et Géographie à un moment où la spécialisation de la filière vient d’être réaffirmée.

Alors que, aujourd’hui, plus de 50% des élèves ont choisi la Terminale Scientifique, ceci revient à enlever l’enseignement d’Histoire et Géographie à cette même proportion. Quand bien même on arriverait dans le cours de la réforme à faire baisser ce nombre vers le 35%, ceci resterait absolument inacceptable.

La suite...

commentaires

P
<br /> Un gène éthique qui vaut de l'or<br /> - LeMonde.fr<br /> <br /> <br /> <br /> ans son laboratoire du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI), hébergé à l'hôpital Cochin par la faculté de médecine<br /> Paris-Descartes, Ariel Lindner, responsable du master Approches interdisciplinaires du vivant, est à la fois fier et ravi. L'équipe d'étudiants qu'il<br /> a chaperonnée cet été vient de remporter une Médaille d'or et le Prix spécial du jury "pour les approches éthiques et sociétales" au concours de biologie synthétique IGEM<br /> organisé, pour la sixième année, par le célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT), situé à Cambridge, près de Boston aux Etats-Unis.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Lors du Jamboree - le rassemblement final - organisé du 31 octobre au 2 novembre au MIT, l'équipe française s'est distinguée parmi les 112 équipes en compétition composées d'étudiants venus<br /> du monde entier.<br /> <br /> <br /> Mais, plus que de la Médaille d'or qui récompense la qualité scientifique des travaux, c'est du Prix spécial dont M. Lindner est le plus fier. Comme nombre de scientifiques, il s'alarme de<br /> voir la science de plus en plus attaquée. Mais plutôt que de s'arc-bouter ou de traiter ces critiques par le mépris, il les affronte directement. Car, estime-t-il : l'"éthique fait partie<br /> intégrante de la démarche scientifique".<br /> <br /> <br /> Fait rarissime dans une équipe de recherche, une étudiante en sciences humaines, Sara Aguiton, en master 2 de<br /> sociologie et d'histoire des sciences et des techniques à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), a intégré l'équipe de biologistes, physiciens, informaticiens et<br /> mathématiciens dès le début du projet. D'habitude, les "éthiciens", quand ils sont consultés, "sont extérieurs à l'équipe, et n'interviennent qu'en fin de parcours, en<br /> aval de la recherche scientifique", explique Gaymon Bennett, directeur associé du Human Practice Lab<br /> (laboratoire de recherche sur les questions éthiques et sociétales), à l'université de Berkeley (Californie) et membre du jury d'IGEM.<br /> <br /> la suite de l'article ici: Un gène éthique qui vaut de l'or - LeMonde.fr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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