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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 19:46

In Café Pédagogique

 

C03-24"Les nouveaux rythmes scolaires vont-ils contribuer à donner plus de souplesse au fonctionnement de l’école ou, au contraire, produire des effets non escomptés en enfermant les acteurs dans un cadre plus contraignant ?" Dans cette communication, faite lors de la rencontre territoriale co-organisée par les délégations Bretagne et Pays de la Loire en partenariat avec l’Association Nationale des Directeurs Education des Villes (ANDEV), Bruno Suchaut analyse l'opportunité de la réforme au regard de la gestion globale du temps scolaire. Pour lui, le morcellement du temps éducatif (accueil périscolaire, temps d’enseignement, temps d’activités périscolaires, APC etc.) et la multiplicité des intervenants posent problème. Des adaptations sont nécessaires.

 

L’intitulé de cette communication fait référence à l’expression «Prisoners of time», titre incisif d’un rapport emblématique de la National Education Commission on Time and Learning (NECTA) publié aux Etats-Unis en 1994 et réédité en 2005 (1) . Ce rapport montre de quelle manière l’organisation du temps scolaire a contribué à installer les acteurs principaux de l’école dans une logique d’enfermement avec des règles qui arrivent à déterminer l’organisation de la vie familiale et celle des établissements, mais aussi et surtout l’acte pédagogique et les conditions d’apprentissage des élèves. Cette caractéristique contraignante du temps scolaire entrave alors la liberté de l’enseignant, nuit à la cohérence des apprentissages et, au final, à la motivation et à la réussite des élèves (Cavet, 2011). Cette analogie avec la notion d’enfermement ne peut-elle pas, dans un tout autre contexte, s’appliquer à la réforme des rythmes scolaires en France qui, d’une certaine manière, se soumet elle aussi à la loi d’une horloge d’une autre nature, mais sans doute tout autant contraignante : celle du temps politique ?

 

Ne risque t‘on pas également d’enfermer les élèves et les enseignants dans une logique de morcellement du temps qui peut nuire à l’absence d’une continuité éducative ? Permet-on aux enfants de mieux vivre les temps scolaire et éducatif et d’en tirer tous les bénéfices en termes de bien être et d’apprentissage ? Au final, les nouveaux rythmes scolaires vont-ils contribuer à donner plus de souplesse au fonctionnement de l’école ou, au contraire, produire des effets non escomptés en enfermant les acteurs dans un cadre plus contraignant ?

 

Même si elle paraît en complet décalage avec les objectifs initiaux de la réforme qui visent, au contraire, à une meilleure répartition du temps et à l’amélioration des conditions de vie des élèves, cette question mérite d’être discutée au regard des premiers mois de mise en place des nouveaux rythmes. On peut en effet mobiliser des arguments qui interrogent la pertinence de leur mise en œuvre sur le terrain et même, plus largement, l’avenir même de la réforme dans un contexte politique particulier.

 

Cet objet de politique éducative peut être perçu et interprété de différentes manières selon le cadre de référence mobilisé par les différents acteurs concernés. A cet égard, la recherche en éducation peut fournir un paradigme pertinent pour l’analyse de la problématique des rythmes scolaires. L’évaluation des politiques éducatives, centrée sur l’efficacité des modes d’organisation de l’école, permet d’apporter des éléments objectifs au débat, éloignés des intérêts particuliers des différentes catégories d’acteurs sur la pertinence de la réforme et de ses modalités d’application. Ce point de vue de la problématique des rythmes scolaires est partiel, mais il présente l’intérêt de cibler l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves et, plus globalement, celle de la qualité de l’école primaire.

 

 

Le contexte de la réforme

 

 

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