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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 18:30

In Médiapart



Le bilan du ministre de l’Education nationale Xavier Darcos apparaît pour le moins contrasté, même à l’aune de la politique gouvernementale. Cela l’empêchera-t-il d’entrer dans l’Histoire ?


Il y a tout juste un an, Xavier Darcos pouvait encore faire l’objet d’un article qui le mette bien «en vue» dans un journal tel que Les Echos: «Le ministre de l’Education nationale aborde l’été ragaillardi, au point de compter désormais en haut lieu parmi les élèves les mieux notés de la classe gouvernementale […].» "Ce catholique démontre un sens de l’équilibre très radical-socialiste. Une manière d’honorer le précepte d’Ovide, son maître à penser : ‘’Tenez-vous prudemment entre les deux extrêmes ; marchez au milieu : c’est le plus sûr des systèmes’’ " ( 16 juin 2008 ).

 

 

Mais, depuis, tout s’est emballé et surtout embrouillé. Le ministre de l’Education nationale se retrouve empêtré dans une série de réformes projetées dont on ne perçoit guère quel est le bilan et encore moins l’avenir.

 

Il était question de redéfinir l’école maternelle. Or on ne sait toujours pas où en sont les limites après les valses hésitations concernant la petite enfance et les projets récents de développement de ‘’jardins d’enfants’’ fortement affirmés par Nadine Morano.


L’ambition était de ‘’rapatrier’’ les ‘’Rased’’. Mais Xavier Darcos a dû interrompre cette opération, sans que l’on sache très bien par ailleurs ce que sont devenus les quelques milliers d’entre eux qui ont dû quitter leurs affectations antérieures.


Les programmes de l’élémentaire ont été ‘’réécrits’’ ; mais sans que l’on puisse saisir sur le terrain si cela a eu quelques effets notables ( les refus proclamés du mouvement des professeurs d’écoles ‘’désobéisseurs’’ pouvant n’être que la partie émergée d’un front du refus plus silencieux mais non moins déterminé, si l’on juge en particulier par les vives protestations syndicales ).


L’ambitieux projet initial de réforme du lycée présenté par Xavier Darcos a dû être purement et simplement abandonné ; et le dossier des lycées confié à un autre, Richard Descoing, en vue d’une ‘’reprise à zéro’’. Avec, in fine, pléthore finale de perspectives et de recommandations ( celles du rapport Descoing ; mais aussi celles présentées par la mission parlementaire conduite par Benoist Apparu, sans compter les observations venant des ‘’’expérimentations’’ qui se déroulent dans 123 lycées ).


On atteint des sommets de pataquès et d’embrouille finale avec le dossier ( certes moins médiatisé, mais o combien important ) de la formation des enseignants. Son application a été reportée de fait à un an (alors qu’elle devait se faire dans l’urgence selon son commanditaire, Nicolas Sarkozy ) sans que l’on sache finalement ce qu’elle sera.

 

 

Ce serait pour quiconque un bilan ‘’difficile’’ voire calamiteux, si Xavier Darcos n’avait à son actif deux grands succès ( politiques ).



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