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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 12:21

In Libération

Bastien Cazals, enseignant dans l'Hérault, devrait être de nouveau sanctionné suite à des propos tenus sur son blog.


L'affaire Bastien Cazals, cet instituteur "désobéissant" de l'Hérault en lutte contre les réformes de l'éducation, prend un tour qui le dépasse. Les sanctions prises contre lui, que le Recteur d'académie avait décidé hier de lever, viennent d'être rétablies suite aux propos qu'il a tenu sur son blog.

Rappel de faits. Cet instituteur et directeur d'école maternelle à Saint Jean de Védas avait, le 25 novembre, écrit une lettre à Sarkozy indiquant : « J'entre aujourd'hui en résistance » et précisant, entre autres modalités d'actions : « Je n'effectuerai pas l'aide personnalisée auprès des élèves (qui est destinée à remplacer l'aide spécialisée du Rased) ». Ce courrier, Bastien Cazals l'avait écrit pour « prendre les devants ». En effet, quelques jours auparavant, une très forte majorité des 250 enseignants du premier degré participant à l'assemblée générale du 20 novembre, avaient voté l'envoi d'une lettre actant le principe de suspendre l'aide personnalisée aux élèves en difficulté.


Ce fut chose faite le 17 décembre, lorsque l'intersyndicale (Snuipp 34, Snudi-FO 34, Sud Education 34, CNT Education 34) a remis au rectorat 384 lettres de désobéissance nominatives. Mais Bastien Cazals s'était déjà attiré les foudres du rectorat, désireux d'en faire un exemple. Il devait se voir retirer 8/30e de son salaire de décembre pour travail non fait. Le 17 décembre, l'intersyndicale a posé un ultimatum à l'inspecteur d'académie: le retrait des sanctions contre Bastien ainsi que contre deux directrices ayant refusé de remplir la base-élèves, sinon une grève à partir du 13 janvier.


Hier, le Rectorat annonçait le retrait des sanctions, après une négociation entre le Recteur et des représentants du Snuipp 34 jeudi, à l'issue de laquelle Bastien se serait engagé à reprendre l'aide personnalisée en janvier. Mais en fin de soirée, le Recteur Christian Nique est revenu sur sa décision, après avoir lu les propos de Bastien Cazals sur son blog. L'instituteur écrit en qu'il « s'inscrira dans la dynamique collective engagée par les 384 désobéisseurs qui ont déposé leur lettre individuelle ce mercredi 17 décembre », ajoutant qu'il «accueillera tous les élèves dont les parents le souhaitent, sur le temps dévolu à l'aide personnalisée, pour mettre en place des activités complémentaires du travail effectué en classe ».


Des propos contraires à la circulaire du 5 juin 2008 sur l'aménagement du temps scolaire, qui précise : « le maître de la classe effectue le repérage des élèves susceptibles de bénéficier de cette aide personnalisée ». Les propos de Bastien Cazals donnent ainsi l'impression qu'il comptait poursuivre sa résistance mais sous une forme moins visible. Une analyse que réfute Patrick Toledano du Snuipp 34. Au nom de son syndicat, il espère négocier aujourd'hui avec le Ministère de l'éducation et le Recteur une nouvelle levée des sanctions en faisant valoir que le recteur a fait « une interprétation restrictive et abusive des propos de Bastien ». Sous-entendu, « Bastien va bien reprendre l'aide personnalisée ».


Ce dernier, joint par téléphone, s'est contenté de dire « tout ce qui est à savoir est sur le blog ». « Le meilleur moyen d'annuler les sanctions, c'est le retrait des mesures Darcos », réagit Gilles Baqué, de la CNT Education 34. « Ca n'enlève rien aux 384 lettres déposées. On maintient l'appel à la grève le 13 si les sanctions contre les trois personnes ne sont
pas levées », souligne Monique Baratelli de Sud Education 34. « On est prêt à tout, je n'ai aucun état d'âme », avertit Paul-Jacques Guiot, l'inspecteur d'académie de l'Hérault. La guerre des nerfs se poursuit.

commentaires

D
dites moi, s' il y a encore un peu d'espoir pour l'école de la république:je suis au bord de l'écoeurement!! quel couragenous montrent ces désobéisseurs!!!!!
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