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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 17:21

In Le Monde

Si les algorithmes nationaux de la procédure d’accès à l’université ont été rendus publics, les critères locaux « manquent de transparence » pour les lycéens.

Le 22 mai, Joseph G., lycéen en terminale scientifique à Lyon, a découvert sur le portail Parcoursup qu’il n’était pas accepté dans la double licence sélective qu’il visait à l’université de Lille. « J’ai immédiatement envoyé un courrier à l’université pour connaître les critères et modalités d’examen de ma candidature, comme le prévoit la loi orientation et réussite des étudiants (ORE) », explique au Monde le jeune homme qui connaît ses « droits ». Joseph G., qui devra patienter encore plusieurs semaines pour obtenir une réponse, regrette que la loi « ne permette pas d’en savoir plus sur les critères précis d’admission avant de postuler à telle ou telle filière sur Parcoursup. Ça manque un peu de transparence ». Alors que les témoignages de candidats manifestant leur incompréhension se multiplient depuis la publication des résultats, la question de la transparence refait surface.

Un jour auparavant, le ministère de l’enseignement supérieur se félicitait dans un communiqué de presse de « la volonté du gouvernement de donner la plus grande transparence à la nouvelle procédure d’accès à l’enseignement supérieur », en publiant le « code informatique des algorithmes » de Parcoursup. La publication de l’algorithme est une demande ancienne de l’association Droits des lycéens. C’est elle qui avait obtenu en 2016 la publication d’une partie du code source d’Admission post-bac (APB), l’ancienne procédure. « Nous saluons cet effort inédit de transparence du ministère, commente Hugo Collin-Hardy, président de l’association, mais, en 2018, c’est sur les algorithmes locaux [ceux des établissements] qu’il faut communiquer. » L’association va d’ailleurs demander officiellement au ministère la publication « de chaque algorithme (informatisé ou non) local ».

« Transfert de responsabilité »

L’intérêt de l’exercice de transparence du ministère est en effet limité. Car là où l’algorithme d’Admission post-bac attribuait lui-même les places dans les filières universitaires non sélectives, en fonction de critères prédéfinis (origine géographique, rang du vœu) et contesté (tirage au sort), celui de Parcoursup, publié par le ministère, « est un algorithme secondaire qui ne fait que modifier à la marge les classements déjà effectués par les formations afin d’y intégrer un certain pourcentage de boursiers ou de candidats hors académie », complète MMerlet-Bonnan, l’avocat de l’association. Autrement dit : « Il y a eu un transfert de responsabilité, les établissements sont devenus les principaux acteurs de la sélection. »

Or, face à la masse des dossiers reçus, les commissions d’examen des vœux ont en partie automatisé les classements, en pondérant comme elles le voulaient les éléments du dossier de l’élève (notes, appréciations du conseil de classe, lycée d’origine, etc.) avec, entre autres, « l’outil d’aide à la décision » proposé par Parcoursup. Comme le montre la procédure de classement des candidatures dans la filière Sciences et technique des activités physiques et sportives (Staps), rendue publique récemment.

C’est cette pondération précise, spécifique à chaque formation, que nombre d’acteurs voudraient voir aujourd’hui publiée. Une publication que le gouvernement n’envisage pas pour l’instant, arguant que les candidats ont pu prendre connaissance des compétences attendues dans chaque formation, ainsi que des critères généraux qui seraient utilisés pour les évaluer. Il évoque aussi une « transparence des données » inédite, grâce au tableau de bord en ligne permettant de suivre quotidiennement l’évolution des propositions faites aux candidats.

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