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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 13:25

In Le Monde

La publication de circulaires sur les méthodes pédagogiques à privilégier dans le premier degré a donné l’impression qu’il fallait recadrer le travail des maîtres.

Dictée quotidienne, un quart d’heure de calcul mental, une application systématique de la méthode syllabique et l’usage de cahiers à réglure Séyès… Ces quelques conseils devaient être un simple « cadrage » pédagogique, promis en décembre 2017 par le ministre de l’éducation nationale.

Mais, pour beaucoup, ils ont été surtout perçus comme un véritable camouflet envoyé aux enseignants par Jean-Michel Blanquer, le 26 avril, sous la forme de quatre circulaires publiées au Bulletin officiel et d’un livret de synthèse, Pour enseigner la lecture et l’écriture au CP, adressé aux écoles.

Des textes présentés comme des « recommandations au service de la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’école primaire », sur la lecture, l’enseignement de la grammaire et du vocabulaire, le calcul et la résolution des problèmes, qui correspondent pourtant dans les faits à la pratique de la plupart des professionnels, d’après les principaux intéressés : faire des dictées chaque jour, apprendre la table des additions par cœur, écrire et faire de la grammaire quotidiennement, lire plusieurs livres (en entier) dans l’année…

Flatter une partie de l’opinion

Mais la méthode et le discours qui ont accompagné ces publications n’ont pas manqué de choquer dans la communauté enseignante. Au matin du 26 avril, M. Blanquer a en effet partagé une vision pour le moins prononcée, en affirmant dans Le Parisien que « la liberté pédagogique n’est pas l’anarchisme pédagogique ». Placée en titre de l’article, la formule a fait bondir.

Pour Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-UNSA, il s’agit clairement d’une « opération de communication » destinée à flatter une partie de l’opinion, en surfant sur la « nostalgie d’une école d’antan ». « En rejouant par exemple la question de la méthode syllabique en lecture, Jean-Michel Blanquer est sûr que tout le monde sera d’accord, puisque c’est déjà la méthode majoritairement mise en œuvre, et il laisse penser qu’aujourd’hui ce serait la pagaille généralisée. »

Dans les textes distribués, il est en effet demandé de privilégier la méthode syllabique contre toute méthode « mixte » qui permet par exemple aux enseignants de faire mémoriser aux élèves des « mots outils » pour les aider à lire (la mémorisation des mots relevant de la méthode globale, qui n’est plus en usage aujourd’hui). « Cette pratique ne correspond pas à une bonne méthode », tranche le ministre dans Le Parisien, ajoutant que « ce sujet ne relève pas de l’opinion, mais de faits démontrés par la recherche ».

Une liberté pédagogique déjà « très cadrée »

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